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==Biographie==
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Fils d'Albert Le Grand ([[1905]]-[[1978]]), maire ([[1945]]-[[1947]]) et conseiller général de Lessay (1945-[[1951]]), il suit ses études chez les oratoriens puis à l'École nationale vétérinaire de Toulouse, avant de s'installer professionnellement à Lessay en [[1972]].
Fils d'Albert Le Grand ([[1905]]-[[1978]]), maire ([[1945]]-[[1947]]) et conseiller général de Lessay (1945-[[1951]]), il suit ses études chez les oratoriens puis à l'École nationale vétérinaire de Toulouse, avant de s'installer professionnellement à Lessay en [[1972]].


Sur les traces paternelles, il entre au conseil municipal de Lessay en 1971 sans étiquette, devient adjoint au maire en 1977, puis maire entre 1989 et 1996 et président de la [[Communauté de communes du canton de Lessay]] entre 1993 et 1998. Il est élu conseiller général pour le [[canton de Lessay]] en 1976, sénateur de la Manche en [[1982]] à la mort d'[[Auguste Cousin]], et conseiller régional de Basse-Normandie jusqu'à [[1986]]. « Jeune lion » du gaulliste manchois, il adhére au RPR en 1978 et devient vice-président en 1985, puis premier vice-président en 1989 du Conseil général de la Manche.
Sur les traces paternelles, il entre au conseil municipal de Lessay en 1971 sans étiquette, devient adjoint au maire en 1977, puis maire entre 1989 et 1996 et président de la [[Communauté de communes du canton de Lessay]] entre 1993 et 1998. Il est élu conseiller général pour le [[canton de Lessay]] en 1976, sénateur de la Manche en [[1982]] à la mort d'[[Auguste Cousin]], et conseiller régional de Basse-Normandie jusqu'à [[1986]]. « Jeune lion » du gaullisme manchois, il adhère au RPR en 1978 et devient vice-président en 1985, puis premier vice-président en 1989 du Conseil général de la Manche.


Lorsque [[Pierre Aguiton]] annonce qu'il laisse la présidence de l'assemblée départementale, Jean-Fraçois Le Grand postule à sa succession, face au député RPR [[Jean-Claude Lemoine]] et le maire Force démocrate de Saint-James [[Michel Thoury]]<ref name=carte>Christian Génicot, « La carte forcée », ''Normandie magazine'' n°144, 1998</ref>. Après choix interne au RPR discuté<ref name=carte />, il est élu à la présidence du conseil général en [[1998]], mettant fin au règne des Républicains indépendants et au système [[Léon Jozeau-Marigné|Jozeau-Marigné]]<ref>Éric Charon, « [http://www.agriculteur-normand.com/actualites/manche-debat-sur-le-budget-au-conseil-general-pme-pmi-compensent-la-nucleaire&fldSearch=:GEJC6TIO.html PME/PMI compensent la nucléaire] », ''L'Agriculteur normand'', 19 janvier 2007</ref>. Favorable en 1997 au non cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive<ref name=carte />, il conserve pourtant son mandat de sénateur.   
Lorsque [[Pierre Aguiton]] annonce qu'il laisse la présidence de l'assemblée départementale, Jean-Fraçois Le Grand postule à sa succession, face au député RPR [[Jean-Claude Lemoine]] et le maire Force démocrate de Saint-James [[Michel Thoury]]<ref name=carte>Christian Génicot, « La carte forcée », ''Normandie magazine'' n°144, 1998</ref>. Après choix interne au RPR discuté<ref name=carte />, il est élu à la présidence du conseil général en [[1998]], mettant fin au règne des Républicains indépendants et au système [[Léon Jozeau-Marigné|Jozeau-Marigné]]<ref>Éric Charon, « [http://www.agriculteur-normand.com/actualites/manche-debat-sur-le-budget-au-conseil-general-pme-pmi-compensent-la-nucleaire&fldSearch=:GEJC6TIO.html PME/PMI compensent la nucléaire] », ''L'Agriculteur normand'', 19 janvier 2007</ref>. Favorable en 1997 au non cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive<ref name=carte />, il conserve pourtant son mandat de sénateur.   

Version du 9 novembre 2008 à 20:47

Jean-François Le Grand, né le 8 juin 1942 à Lessay, est sénateur UMP et président du conseil général de la Manche.

Biographie

Fils d'Albert Le Grand (1905-1978), maire (1945-1947) et conseiller général de Lessay (1945-1951), il suit ses études chez les oratoriens puis à l'École nationale vétérinaire de Toulouse, avant de s'installer professionnellement à Lessay en 1972.

Sur les traces paternelles, il entre au conseil municipal de Lessay en 1971 sans étiquette, devient adjoint au maire en 1977, puis maire entre 1989 et 1996 et président de la Communauté de communes du canton de Lessay entre 1993 et 1998. Il est élu conseiller général pour le canton de Lessay en 1976, sénateur de la Manche en 1982 à la mort d'Auguste Cousin, et conseiller régional de Basse-Normandie jusqu'à 1986. « Jeune lion » du gaullisme manchois, il adhère au RPR en 1978 et devient vice-président en 1985, puis premier vice-président en 1989 du Conseil général de la Manche.

Lorsque Pierre Aguiton annonce qu'il laisse la présidence de l'assemblée départementale, Jean-Fraçois Le Grand postule à sa succession, face au député RPR Jean-Claude Lemoine et le maire Force démocrate de Saint-James Michel Thoury[1]. Après choix interne au RPR discuté[1], il est élu à la présidence du conseil général en 1998, mettant fin au règne des Républicains indépendants et au système Jozeau-Marigné[2]. Favorable en 1997 au non cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive[1], il conserve pourtant son mandat de sénateur.

Dans la Manche, il est à l'initiative de projets controversés comme la construction du circuit automobile de Lessay et la transformation de l'ancien hôpital maritime de Cherbourg en école de cinéma. Il a également mis en place un développement numérique du territoire, et engagé le conseil général dans la rénovation du Marité.

Localement et nationalement, il est reconnu pour ses compétences dans le domaine de l'environnement[3] : président fondateur du Parc régional des marais du Cotentin et du Bessin et de l'Association nationale des élus des zones humides, président du Cercle français de l'eau, il est rapporteur de la loi sur le renforcement de la protection de l'environnement (1994-95) et du projet de loi portant codification de la loi « environnement » et auteur d’un rapport d’information sénatoriale « Natura 2000 » et d'un rapport sur les « retombées économiques, pour les collectivités locales et les riverains, de l'activité aéroportuaire » (2003)[4].

Suite à l'investiture de Claude Gatignol par le bureau national de l'UMP, en opposition au vote des militants de la Manche, et sur fond de suspicion de détournements de fonds par le député sortant de Valognes, il décide en novembre 2006 de se mettre en congé de son parti jusqu'au lendemain des élections législatives qui voient la réélection de Claude Gatignol.

Nommé président du groupe de travail national consacré à la biodiversité pour le Grenelle de l'environnement en 2007, puis de la Haute autorité provisoire sur les OGM, il est critiqué en janvier 2008 et mis en minorité lors de la première lecture du projet de loi sur les OGM au Sénat, notamment par le rapporteur, Jean Bizet, autre sénateur de la Manche[5]. À l'occasion du passage du projet de loi devant les députés, il accuse ses collègues de céder aux lobbys pro-OGM[6]. Ces propos sont condamnés par le bureau de l'Assemblée nationale[7]. Il est désormais isolé au sein de son groupe au Sénat

Jean-François Le Grand considère que l'avenir de la Manche passe par une intégration accrue à une région « Grand ouest » pilotée à Rennes.

Mandats

  • Conseiller général de la Manche (canton de Lessay) depuis 1976, et président du conseil depuis 1998.
  • Sénateur de la Manche depuis 1982.
  • Ancien maire de Lessay.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Christian Génicot, « La carte forcée », Normandie magazine n°144, 1998
  2. Éric Charon, « PME/PMI compensent la nucléaire », L'Agriculteur normand, 19 janvier 2007
  3. Philippe Roger, « Jean-François Le Grand à la biodiversité », L'Usine nouvelle, 16 juillet 2007
  4. Fiche, site du Sénat
  5. Guillaume Launay, « Les sénateurs UMP taillent un délit sur mesure aux faucheurs », Libération, 8 février 2008
  6. Gilles van Kote, « Un sénateur UMP estime que des parlementaires pro-OGM sont « actionnés » par les semenciers », Le Monde, 2 avril 2008
  7. Réunion du 8 octobre 2008, bureau de l'assemblée nationale