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« Georges Girard » : différence entre les versions

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'''Georges Girard''', pour l'état civil Georges Pierre, né à [[Saint-Lô]] en [[1873]], mort en [[1944]], est un écrivain de la [[Manche]].
'''Georges Girard''', pour l'état civil Georges Pierre, {{date naissance|6|7|1873|Saint-Lô}} et {{date décès|2|8|1944|Saint-James}}, est un écrivain de la [[Manche]].


==Biographie==
Fils et descendant de parents tous originaires de l’[[arrondissement de Saint-Lô]], Georges Pierre dit Girard est dans la pleine acception de l’intitulé qu’il aime donner à sa série d’œuvres consacrées au terroir, un vrai Normand du « mitan » de la Manche <ref name=Hamel> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001. </ref>.


==Biographie==
Georges Girard débute dans le journalisme <ref name=Vaneille> Jean-Louis Vaneille, ''Les Patoisants bas-normands'', 1{{exp|re}} série, , éd. de Scripta, sd (1952). </ref>, puis il choisit de faire une carrière dans l'administration. Il fait le lien entre les deux en fondant ''La Revue du Trésor'', dont il conserve la direction jusqu'en [[1943]] <ref name=Vaneille/>. Il avait pris auparavant sa retraite en [[1940]], alors qu'il était receveur des Finances de la Seine <ref name=Vaneille/>.
Georges Girard débute dans le journalisme. Puis il choisit de faire une carrière dans l'administration. Il fait le lien entre les deux en fondant ''La Revue du Trésor'', dont il conserve la direction jusqu'en [[1943]] <ref name=Vaneille>Jean-Louis Vaneille, ''Les Patoisants bas-normands'', éd. de Scripta, sd </ref>. Il avait pris auparavant sa retraite en [[1940]] alors qu'il était receveur des Finances de la Seine.
 
Féru de littérature et d’histoire normande, il compte, dès sa prime jeunesse, parmi les collaborateurs de l’ancien ''[[Le Boués-Jaun|Bouais-Jan]]'', fondé à Paris vers la fin du siècle dernier; il reprend la plume dans le nouveau ''Bouais-Jan'', publié à Cherbourg sous les auspices de la [[Société régionaliste normande Alfred Rossel]] <ref name=Hamel/>. Il y publie de nombreux poèmes en patois normand. [[Louis Beuve]] lui fait un joli compliment en affirmant qu'il est « l'unique poète saint-lois qui soit vraiment poète » <ref name=Vaneille/>.
 
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==Ouvrages==
* ''Pays de la Merveille'' (poèmes).


==Distinction==
Il est décoré de la Légion d'honneur.
Il est décoré de la Légion d'honneur.


==Œuvres==
{{Notes et références}}
* ''Pays de la Merveille'' (poèmes)


==Références==
==Article connexe==
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* [[Girard]]


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
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[[Catégorie:Écrivain patoisant]]
[[Catégorie:Écrivain patoisant]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Lô]]
[[Catégorie:Naissance en 1873]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Personnalité journalistique de la Manche]]

Dernière version du 12 mars 2024 à 15:27

Georges Girard, pour l'état civil Georges Pierre, né à Saint-Lô le 6 juillet 1873 et mort à Saint-James le 2 août 1944, est un écrivain de la Manche.

Biographie

Fils et descendant de parents tous originaires de l’arrondissement de Saint-Lô, Georges Pierre dit Girard est dans la pleine acception de l’intitulé qu’il aime donner à sa série d’œuvres consacrées au terroir, un vrai Normand du « mitan » de la Manche [1].

Georges Girard débute dans le journalisme [2], puis il choisit de faire une carrière dans l'administration. Il fait le lien entre les deux en fondant La Revue du Trésor, dont il conserve la direction jusqu'en 1943 [2]. Il avait pris auparavant sa retraite en 1940, alors qu'il était receveur des Finances de la Seine [2].

Féru de littérature et d’histoire normande, il compte, dès sa prime jeunesse, parmi les collaborateurs de l’ancien Bouais-Jan, fondé à Paris vers la fin du siècle dernier; il reprend la plume dans le nouveau Bouais-Jan, publié à Cherbourg sous les auspices de la Société régionaliste normande Alfred Rossel [1]. Il y publie de nombreux poèmes en patois normand. Louis Beuve lui fait un joli compliment en affirmant qu'il est « l'unique poète saint-lois qui soit vraiment poète » [2].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il crée un remarquable poème exprimant la fierté normande devant l’envahisseur germanique, intitulé avec hauteur Les Gens d’en face  [1].

Ouvrages

  • Pays de la Merveille (poèmes).

Distinction

Il est décoré de la Légion d'honneur.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Jean-Louis Vaneille, Les Patoisants bas-normands, 1re série, , éd. de Scripta, sd (1952).

Article connexe