« Gérard Bouquey » : différence entre les versions
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Quand Gérard Bouquey | Quand Gérard Bouquey conseille à Perla Waver de s’inscrire à la mairie, celle-ci lui révèle alors qu’ils sont juifs. Il prend conseil auprès de la gendarmerie locale, qui lui promet de garder le secret. Les Waver restent ainsi toute la guerre à [[Barenton]], se faisant passer pour des Français comme les autres, les enfants fréquentent l’école catholique du village <ref name=Dico/>. | ||
Aux côtés de Louise et Gérard Bouquey, de nombreuses autres familles viennent en aide aux Waver, y compris pendant les bombardements qui ont suivi le Débarquement. À ce moment, les Bouquey emmènent en « exode » les Waver se réfugier chez d’autres parents, leur sauvant une nouvelle fois la vie <ref name=Dico/>. | Aux côtés de Louise et Gérard Bouquey, de nombreuses autres familles viennent en aide aux Waver, y compris pendant les bombardements qui ont suivi le Débarquement. À ce moment, les Bouquey emmènent en « exode » les Waver se réfugier chez d’autres parents, leur sauvant une nouvelle fois la vie <ref name=Dico/>. | ||
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Gérard Justin Bouquey, né à Génissac (Gironde) le 6 février 1910 [1] et mort à Mortain le 6 octobre 1978 [2], est une personnalité remarquable de la Manche, « Juste parmi les nations ».
Biographie
Gérard Bouquey est le fils de Justin Bouquey (1875-) et d'Anna Joubert (1890-). À vingt-trois ans, il épouse à Chabanais (Charente), en mai 1933, Henriette Reix, ouvrière en chaussures, avec qui il aura cinq enfants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943, lui et son épouse sont domiciliés à Barenton où il est ouvrier agricole. Ils hébergent une famille juive dans une pièce de leur maison, pensant qu'il s'agit de réfugiés parisiens : Perla Waver et ses trois enfants, Jacques, six ans, Louis, quatre ans, et Hélène, qui a deux mois [3].
Quand Gérard Bouquey conseille à Perla Waver de s’inscrire à la mairie, celle-ci lui révèle alors qu’ils sont juifs. Il prend conseil auprès de la gendarmerie locale, qui lui promet de garder le secret. Les Waver restent ainsi toute la guerre à Barenton, se faisant passer pour des Français comme les autres, les enfants fréquentent l’école catholique du village [3].
Aux côtés de Louise et Gérard Bouquey, de nombreuses autres familles viennent en aide aux Waver, y compris pendant les bombardements qui ont suivi le Débarquement. À ce moment, les Bouquey emmènent en « exode » les Waver se réfugier chez d’autres parents, leur sauvant une nouvelle fois la vie [3].
Les Bouquey et leurs enfants vivent ensuite à Mortain [3].
Hommage
Le 3 juillet 1992, Yad Washem lui décerne ainsi qu'à son épouse Louise le titre de « « Juste parmi les nations ».
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1978.
- ↑ « Acte de décès n° 37 - État-civil de Mortain - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1978.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.