« Château de Quinéville » : différence entre les versions
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En [[1027]], [[Guillaume le Conquérant]] aurait siégé dans la bâtisse <ref name=OF2>« Au château de Quinéville, les clients sont rois », ''Ouest-France'', 27 juillet 2022. </ref>. | |||
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Le beau-fils de La Guette se nomme Dancel, et c'est cette famille Dancel qui hérite du château en [[1565]]. Elle lui donne ses lettres de noblesse au {{17e}} siècle, le château prenant sa forme actuelle [[1712]]. La famille en est dépossédée brièvement à la Révolution, quand le château est saccagé. | Le beau-fils de La Guette se nomme Dancel, et c'est cette famille Dancel qui hérite du château en [[1565]]. Elle lui donne ses lettres de noblesse au {{17e}} siècle, le château prenant sa forme actuelle en [[1712]]. Il présente « un avant-corps central très orné pour la Manche (pilastres cannelés et fronton sculpté) » <ref name=Cotentin> Élie Guéné (dir.), ''Le Cotentin'', éd. Manche-Tourisme, 1977, p. 180. </ref>. La famille en est dépossédée brièvement à la [[Révolution française dans la Manche|Révolution]], quand le château est saccagé et son pigeonnier détruit avec ses {{nombre|2000}} boulins <ref name=OF2/>. Le ''Mercure de France'' rapporte que le roi Jacques II d'Angleterre y aurait séjourné deux ou trois semaines <ref> ''Mercure de France'', 1{{er}} février 1743. </ref>. | ||
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Le château de Quinéville est une demeure historique de la Manche, située à Quinéville.
Histoire
En 1027, Guillaume le Conquérant aurait siégé dans la bâtisse [1].
Il s'agit ensuite d'un château-fort du 12e siècle, appartenant à la famille de Montauban. Le 1er avril 1416, le roi d'Angleterre Henri V le confisque à Robert de Montauban. La famille ne récupère son bien qu'en 1450, à la fin de la Guerre de Cent Ans, et le conserve jusqu'en 1527, date à laquelle elle vend la seigneurie à Jean La Guette.
Le beau-fils de La Guette se nomme Dancel, et c'est cette famille Dancel qui hérite du château en 1565. Elle lui donne ses lettres de noblesse au 17e siècle, le château prenant sa forme actuelle en 1712. Il présente « un avant-corps central très orné pour la Manche (pilastres cannelés et fronton sculpté) » [2]. La famille en est dépossédée brièvement à la Révolution, quand le château est saccagé et son pigeonnier détruit avec ses 2 000 boulins [1]. Le Mercure de France rapporte que le roi Jacques II d'Angleterre y aurait séjourné deux ou trois semaines [3].
Charles Le Vaillant de Folleville y vient au monde en 1811.
En 1815, ce dernier est vendu au comte Louis du Mesnildot, maire de Valognes de 1816 à 1817.
À proximité, on trouvent les restes d'une cheminée médiévale « qui ont beaucoup intrigué les archéologues du 19e siècle » [2], ainsi qu'une glacière du 18e. « Au premier étage, la balustrade est de style Louis XV. Au fronton, on peut voir les armes de Louis du Mesnildot, d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix d'or » [1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la demeure est occupée par la Wehrmacht et reçoit le maréchal Rommel en 1942 [1].
À la fin des années 1970, il est acquis par Jocelyne Lemaire, qui le restaure et en fait un hôtel de 35 chambres [4]. Un piano-bar y fonctionne de 1976 jusqu'au début des années 1980 [1]. L'hôtel se targue d'avoir accueilli l'astronaute Neil Armstrong en 1969 et aussi des stars comme Serge Gainsbourg [1].
En octobre 2017, le Néerlandais Hans Musegaas achète le château [4]. Une série de téléréalité y est tournée pour la chaîne de télévision hollandaise Net 5 [4]. Le couple de Néerlandais gagnant de ce jeu est arrivé en juin 2018 et a la gérance du château pour six mois.
Situation
Il est au sud de l'église et à un kilomètre de la plage, à l'est.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Au château de Quinéville, les clients sont rois », Ouest-France, 27 juillet 2022.
- ↑ 2,0 et 2,1 Élie Guéné (dir.), Le Cotentin, éd. Manche-Tourisme, 1977, p. 180.
- ↑ Mercure de France, 1er février 1743.
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Donovan Gougeon, « Le château prend l'accent néerlandais », Ouest-France, 19 mars 2018.