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Église Notre-Dame (Quinéville)

De Wikimanche

Église Notre-Dame de Quinéville.

L'église Notre-Dame de Quinéville est un édifice catholique de la Manche.

Sous le vocable de Notre-Dame, elle relève de la paroisse Saint-Jacques centrée à Montebourg.

Description

On trouve ces quelques lignes dans le Journal de l'arrondissement de Valognes en 1934 :

« L'édifice moderne, qui comporte à son chevet un vitrail réputé pour sa laideur, et à l'entrée un beau clocher à flèche élancée, ne mériterait pas de description si, en en faisant le tour, nous n'avions la surprise de découvrir accolée contre le mur de droite, une parti [sic] de l'ancienne Eglise romane remontant au XIIe siècle.
A l'intérieur, les anciens contreforts consistent uniquement, comme à la chapelle de Lestre, en des pilastres droits, sans aucun ornement, simples renforcements du mur, à l'endroit de la poussée des voûtes. Tout autour du chœur, on voit des modillons dont les sculptures grossières représentent des animaux, notamment une tête de bœuf et diverses figures en partie effacées par le temps.
Le vieux clocher à bâtière, très peu élevé, a, de chaque côté, deux ouvertures romanes à jour, décorées d'une moulure arrondie, surmontée de billettes sculptées dans la pierre, reposant sur de simples colonnettes.
Le portail, qui a été reporté contre ce clocher, lors de la construction de la nouvelle Eglise, comporte une arcade en plein cintre, portant sur deux colonnettes et au-dessus, une petite fenêtre romane.
Si nous pénétrons dans l'intérieur, nous remarquons que la voûte, sur croisée d'ogive, repose sur des chapiteaux décorés d'entrelacs et de volutes.
A côté de l'édifice, dans le champ de repos, il existe deux tombeaux d'anciens curés, l'un porte la date de 1746, l'autre mentionne que Anatole Delamare, pasteur de Quinéville à l'époque de la Révolution, resta en exil pendant dix ans, en Angleterre, et rentré en France, décéda dans sa paroisse, en 1817. » [1]

Histoire

Elle a la particularité, comme celle de Gatteville-le-Phare, d'avoir deux clochers, dont l'un en bâtière surmonte une tour romane, l'autre étant coiffé d'une flèche. Lors de la reconstruction de l'église au XIXe siècle, on a conservé une partie de l'ancien édifice et surtout sa tour romane datant du XIIe siècle.

Elle est inscrite monument historique depuis 1927[2].

Mobilier

Les fonts baptismaux datent du XVe siècle.

Les verrières sont ornementales et géométriques sauf trois, signées Gaudin 1955. L'une représente l'Assomption et le couronnement de la Vierge, deux autres représentent saint Joseph et saint Laurent.

Elle est entourée du cimetière où figure le tombeau monumental de Bianca Donadio (1845-1911), chanteuse d'opéra née Blanche Dieudonné, et de son mari Joseph Frapolli, ténor suisse.

Situation

Vue du nord.
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Notes et références

  1. Le journal de l'arrondissement de Valognes, 10 novembre 1934.
  2. « Notice n°PA00110554 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.

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