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Il est embauché dans l'entreprise en [[1919]] et travaille auprès de son père. Il lui succède lorsqu'il décède, en [[1938]].
Il est embauché dans l'entreprise en [[1919]] et travaille auprès de son père. Il lui succède lorsqu'il décède, en [[1938]].


Le quotidien continue de paraître pendant l'[[Seconde Guerre mondiale|Occupation]], sous contrôle allemand. À la Libération, la Résistance prend possession du journal, accusé de collaboration. André Biard est évincé de la direction. Le journal change de titre est devient ''[[La Presse cherbourgeoise]]''. Son premier numéro paraît le [[3 juillet]] [[1944]].
Le quotidien continue de paraître pendant l'[[Seconde Guerre mondiale|Occupation]], sous contrôle allemand. À la [[Bataille de Cherbourg (1944)|Libération]], la [[Résistance dans la Manche|Résistance]] prend possession du journal, accusé de collaboration. André Biard est évincé de la direction. Le journal change de titre et devient ''[[La Presse cherbourgeoise]]''. Son premier numéro paraît le [[3 juillet]] [[1944]].


Après un procès, l'entreprise est restituée à la famille Biard. Marié depuis peu à [[Jeanne Giustiniani|Jeanne Biard]], fille d'André Biard, [[Marc Giustiniani]], se voit confier la direction de ''La Presse cherbourgeoise'', qui devient ''[[La Presse de la Manche]]'' le [[5 octobre]] [[1953]].
Après un procès, l'entreprise est restituée à la famille Biard <ref>Référence souhaitée </ref>. Marié depuis peu à [[Jeanne Giustiniani|Jeanne Biard]], fille d'André Biard, [[Marc Giustiniani]], se voit confier la direction de ''La Presse cherbourgeoise'', qui devient ''[[La Presse de la Manche]]'' le [[5 octobre]] [[1953]].


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André Auguste Biard né à Cherbourg le 10 août 1895 [1] et mort à Paris le 26 août 1962 [2], est une personnalité économique et journalistique de la Manche.

Biographie

André Biard est le fils de Jean-Baptiste Biard (1865-1938), imprimeur, fondateur du quotidien Cherbourg-Éclair et du bi-hebdomadaire Le Réveil et d'Augustine Houet.

Il est embauché dans l'entreprise en 1919 et travaille auprès de son père. Il lui succède lorsqu'il décède, en 1938.

Le quotidien continue de paraître pendant l'Occupation, sous contrôle allemand. À la Libération, la Résistance prend possession du journal, accusé de collaboration. André Biard est évincé de la direction. Le journal change de titre et devient La Presse cherbourgeoise. Son premier numéro paraît le 3 juillet 1944.

Après un procès, l'entreprise est restituée à la famille Biard [3]. Marié depuis peu à Jeanne Biard, fille d'André Biard, Marc Giustiniani, se voit confier la direction de La Presse cherbourgeoise, qui devient La Presse de la Manche le 5 octobre 1953.

Le 5 octobre 1938, il est élu membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg.

Le 30 juin 1947, il est un des témoins, ainsi que Pierre Wertheimer, de Félix Amiot, à l'occasion du second mariage de celui-ci, à Paris.

Il est l'arrière-grand-père de Thomas Fatome.

Distinctions

  • Croix de Guerre 1914/1918
  • Chevalier de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. Alain Thérache, « Fiche d'André Auguste Biard », Geneanet, site internet, février 2020.
  2. « Acte de décès n° 1209 », Archives de Paris, archives communales de 16e arrondissement, registre de l'état-civil des naissances (1962), 16D 215, page 22/31.
  3. Référence souhaitée

Article connexe