« L'Avranchin » : différence entre les versions
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Version du 1 octobre 2020 à 11:32
L'Avranchin, plus tard Avranchin, est un ancien journal de la Manche basé à Avranches.
Il est d'abord sous-titré « Messager de Granville, puis Messager d'Avranches et de Granville », et enfin « Journal d'Avranches. Politique, commercial, agricole, annonces judiciaires ».
Histoire
Il est créé par le libraire Henri Tribouillard, qui tient boutique rue des Fossés [1]. Son premier numéro est publié le 6 janvier 1856 [2].
Il paraît chaque semaine selon des formats variables [2].
Il est décrit en ces termes en 1862 par Oscar Havard : « L’Avranchin, sous la férule de l’imprimeur Tribouillard, défendait non sans talent le programme de la démocratie césarienne. » [3].
À la mort de son fondateur, en 1866, le journal est repris par sa veuve, Mariantine Tribouillard, née Bazire [1].
En février 1868, elle fusionne son journal avec le Journal d'Avranches (initialement le Messager de Granville, devenu par la suite le Messager d'Avranches et de Granville) [2]. Puis elle revend le journal et se retire des affaires [1].
À partir de 1882, L'Avranchin publie pour Granville une édition locale: L’Avranchin : Journal d’Avranches, édition de Granville. On ne connaît pas la date à laquelle cette édition s'arrête : le plus vieux numéro connu date du 8 janvier 1905 [2].
Le 29 septembre 1895, le journal quitte ses locaux des 4 et 6 rue des Fossés, mis à disposition par son propriétaire Alfred Perrin, pour s'installer 18, rue de la Constitution [4].
En 1927, il critique vivement le Comité national pour la réhabilitation des victimes des conseils de guerre qui milite pour que l'honneur soit rendu aux caporaux de Souain « fusillés pour l'exemple » pendant la Première Guerre mondiale [5].
Il continue de paraître pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Il a son siège... 18, rue du Maréchal-Pétain.
Le 21 septembre 1940, il se réjouit de la promulgation du statut des Juifs en ces termes : « La France avait besoin d'être purgée d'une bande qui la domine, l'exploite depuis longtemps » [6].
Consultation
On trouve une collection à la bibliothèque d'Avranches (1856-1923 et 1927-1944), une autre fragmentaire à Saint-Lô, aux Archives départementales de la Manche, et divers exemplaires à Paris, à la Bibliothèque nationale.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Alphonse Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, impr. Oberthur, Rennes, 1948, p. 277.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Françoise Poggioli, Bibliographie de la presse française - 50. Manche, Bibliothèque nationale, 1970.
- ↑ Oscar Havard, « Souvenir d’un ancien collaborateur de l’abbé Deschamps du Manoir », Le Pays de Granville, 1907.
- ↑ L'Avranchin, 29 septembre 1895.
- ↑ Le Nouvelliste, 12 février 1927.
- ↑ Le Didac'doc, n° 56, février 2015.
Lien interne
Lien externe
- L'Avranchin (numéros de 1856 à 1944), sur Normannia.info