Jean-Louis Lepetit
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Jean-Louis Auguste Lepetit, né à Tribehou le 9 novembre 1851 et mort à Coutances le 8 novembre 1929, est une personnalité catholique de la Manche.
Il est le fils de Jean-Baptiste Lepetit, instituteur, et d'Appoline Angot, son épouse.
Ministère
Élève ecclésiastique en 1871, il est dispensé de service militaire.
Ordonné prêtre en 1874 en la cathédrale Notre-Dame de Coutances [1], il est affecté à l'église Notre-Dame-de-l'Espérance de Bréhal en tant que vicaire. Il y demeure jusqu'en 1876 avant de passer à l'église Notre-Dame de Granville [2], où il occupe les mêmes fonctions jusqu'en 1885. Cette année-là, il est nommé desservant de la paroisse d'Hauteville-sur-Mer [3][4], paroisse dans laquelle il officie jusqu'en 1889. Il devient alors curé-doyen de La Haye-du-Puits [5][6], commune où il exerce son ministère durant huit ans. En 1897, il succède à Jean-Baptiste Leroux comme curé-archiprêtre de la basilique Sainte-Trinité de Cherbourg [7][8], où il reste deux ans. Il est en effet appelé en 1899 par Mgr Guérard au vicariat général de l'évêché de Coutances, fonction qu'il exercera jusqu'à sa mort, soit sur une durée de trente ans.
En 1912, il est nommé prélat domestique de Sa Sainteté le pape (Pie X à cette époque) et peut donc être appelé « Monseigneur » au même titre que les évêques [9].
Le 24 mars 1918, il prend possession du siège épiscopal du Mans (Sarthe) au nom de Mgr Grente [10].
En 1922, il obtient notamment le retour du grand séminaire à Coutances et la réouverture de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, dans laquelle - fraîchement élevé aux dignités de vicaire capitulaire et de protonotaire apostolique après le décès de l'évêque Guérard - il célèbre une messe en septembre 1924, en présence « d'environ 1 500 jeunes gens, venant d'au moins sept départements et faisant partie de plus de 70 groupes ». Il est alors « directeur de l'Archiconfrérie universelle de Saint-Michel et des Œuvres du Mont-Saint-Michel » [11]. C'est en cette qualité qu'il avait fait reconstituer, en 1918, « en maintenant leurs dispositions primitives », les logis Saint-Symphorien et Saint-Aubert [12].
Il reste vicaire capitulaire pendant six mois avant de se replacer sous l'autorité de Mgr Louvard [13], qui le délègue pour prendre possession du siège épiscopal de Coutances le 11 janvier 1925 [14].
Le 29 août 1926, il sert de procureur à Mgr Pasquet pour son accession au siège épiscopal de Sées (Orne) [15].
À sa mort (la veille de son 78e anniversaire) en 1929 sont rappelées ses différentes dignités : « protonotaire apostolique, vicaire général, archidiacre de Coutances, doyen du Chapitre, directeur des Œuvres du Mont-Saint-Michel » [16]. Ses obsèques sont célébrées en la cathédrale de Coutances le 13 novembre et il est inhumé le 14 à Tribehou.
L' Association patriotique
Il préside l' Association patriotique, née en 1916 pour « prier et faire prier pour nos héros tombés pour la France et ses vaillants défenseurs, maintenir en honneur le patriotisme et l'union sacrée, fournir [...] l'assistance nécessaire à toutes les infortunes de nos compatriotes éprouvés par la guerre et plus particulièrement aux malheureux orphelins. » [17].
Article connexe
Notes et références
- ↑ L'Écho de Paris, 7 juillet 1924.
- ↑ L'Avranchin. Journal d'Avranches, 30 juillet 1876.
- ↑ L'Avranchin. Journal d'Avranches, 7 juin 1885.
- ↑ Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 12 juin 1885.
- ↑ Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 17 mai 1889.
- ↑ L'Avranchin. Journal d'Avranches, 19 mai 1889.
- ↑ Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 24 septembre 1897.
- ↑ La Vigie de Cherbourg, 26 septembre 1897.
- ↑ Le Figaro, 16 décembre 1912.
- ↑ « Prise de possession du siège épiscopal du Mans », L'Ouest-Éclair, 23 mars 1918.
- ↑ « Au Mont-Saint-Michel, pèlerinage-congrès interrégional de la jeunesse catholique », Le Nouvelliste de Bretagne, 30 septembre 1924.
- ↑ L'Action française, 29 mai 1918.
- ↑ « Mort de Mgr Lepetit », La Croix, .9 novembre 1929.
- ↑ Le Nouvelliste de Bretagne, 12 janvier 1925.
- ↑ « Le sacre de Mgr Pasquet », L'Ouest-Éclair, 7 août 1926.
- ↑ L'Avenir, 14 novembre 1929.
- ↑ La Croix, 10 février 1917.