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'''Théodore Géricaul'''t, né à Rouen (Seine-Maritime) {{date naissance|26|9|1791}}, mort à Paris {{date décès|26|1|1824}}, est un peintre normand lié au département de la [[Manche]].
'''Théodore Géricaul'''t, né à Rouen (Seine-Maritime) {{date naissance|26|9|1791}} et mort à Paris {{date décès|26|1|1824}}, est un peintre normand lié au département de la [[Manche]].


==Pour l’amour des chevaux==
==Pour l’amour des chevaux==
Le célèbre peintre Théodore Géricault est issu d’une famille royaliste aisée de [[Saint-Cyr-du-Bailleul]] <ref name="yves">Yves Lecouturier, ''Demeures célèbres de Normandie'', OREP, Cully, 2010.</ref>. Le lieu-dit ''L'Hôtel Géricault'', situé au nord du bourg, en atteste.


Le célèbre peintre Théodore Géricault est issu d’une famille royaliste aisée de [[Saint-Cyr-du-Bailleul]]<ref name="yves">Yves Lecouturier, ''Demeures célèbres de Normandie'', OREP, Cully, 2010.</ref>. Le lieu-dit ''L'Hôtel Géricault'', situé au nord du bourg, en atteste.
Durant toute sa courte vie, il reste très attaché à [[Mortain]] où il a passé une partie de son enfance et de son adolescence <ref name=Dico>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, [[Eurocibles]], Marigny.</ref>.  
 
Durant toute sa courte vie, il reste très attaché à [[Mortain]] où il a passé une partie de son enfance et de son adolescence <ref name=Dico>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, [[Eurocibles]], Marigny.</ref>.  


Il revient régulièrement rendre visite et passer des vacances chez sa famille, principalement à [[Saint-Georges-de-Rouelley]] chez ses cousins. Il y découvre le milieu équestre et y peint sa première œuvre. Son oncle n'est autre que l'avocat et homme politique [[Siméon Jacques Bonnesœur-Bourginières]] ([[1754]]-[[1844]]).
Il revient régulièrement rendre visite et passer des vacances chez sa famille, principalement à [[Saint-Georges-de-Rouelley]] chez ses cousins. Il y découvre le milieu équestre et y peint sa première œuvre. Son oncle n'est autre que l'avocat et homme politique [[Siméon Jacques Bonnesœur-Bourginières]] ([[1754]]-[[1844]]).
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* Jules Buisson et Gilles Buisson, « Géricault et le Mortainais », ''[[Revue de l'Avranchin]]'', 1966
* Jules Buisson et Gilles Buisson, « Géricault et le Mortainais », ''[[Revue de l'Avranchin]]'', 1966


==Hommages==
==Hommage==
Une [[Rue Géricault (Saint-Lô)|rue à son nom]] honore sa mémoire à [[Saint-Lô]].
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Version du 30 octobre 2020 à 10:10

Théodore Géricault par Alexandre Colin.

Théodore Géricault, né à Rouen (Seine-Maritime) le 26 septembre 1791 et mort à Paris le 26 janvier 1824, est un peintre normand lié au département de la Manche.

Pour l’amour des chevaux

Le célèbre peintre Théodore Géricault est issu d’une famille royaliste aisée de Saint-Cyr-du-Bailleul [1]. Le lieu-dit L'Hôtel Géricault, situé au nord du bourg, en atteste.

Durant toute sa courte vie, il reste très attaché à Mortain où il a passé une partie de son enfance et de son adolescence [2].

Il revient régulièrement rendre visite et passer des vacances chez sa famille, principalement à Saint-Georges-de-Rouelley chez ses cousins. Il y découvre le milieu équestre et y peint sa première œuvre. Son oncle n'est autre que l'avocat et homme politique Siméon Jacques Bonnesœur-Bourginières (1754-1844).

Cet artiste de génie, auteur, comme nul ne l'ignore, du Radeau de la Méduse, aime à venir chez un maréchal-ferrant de Mortain chez lequel il étudie ses animaux favoris [2]. On sait aussi que son amour du cheval lui est fatal puisqu’il meurt des suites d’une chute de sa monture.

Bon nombre de ses tableaux sont restés dans cette famille du Sud-Manche mais, malheureusement sont détruits à cause des bombardements en 1944.

Le musée de Minneapolis (États-Unis) conserve un portrait de Siméon Bonnesoeur-Bourginière.

Bibliographie

Livres
Articles
  • Jules Buisson et Gilles Buisson, « Un anniversaire à propos de Géricault », Les Normands de Paris, n° 261, janvier 1959, p. 11-13
  • Jules Buisson et Gilles Buisson, « Géricault et le Mortainais », Revue de l'Avranchin, 1966

Hommage

Une rue à son nom honore sa mémoire à Saint-Lô.

Notes et références

  1. Yves Lecouturier, Demeures célèbres de Normandie, OREP, Cully, 2010.
  2. 2,0 et 2,1 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, Eurocibles, Marigny.