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Le lendemain, ils sont devant Granville occupé par l'armée républicaine forte d'environ 5 000 hommes placés sous le commandement des généraux André Pacifique Peyre et François Vachot <ref name=RS/>. N'ayant pas reçu de réponse à leur sommation, ils lancent une première attaque, qui a été précédée par un tir d'artillerie. Les troupes vendéennes entrent par la [[Rue des Juifs (Granville)|rue des Juifs]] et s'emparent rapidement du faubourg Saint-Antoine <ref name=RS/>.
Le lendemain, ils sont devant Granville occupé par l'armée républicaine forte d'environ 5 000 hommes placés sous le commandement des généraux André Pacifique Peyre et François Vachot <ref name=RS/>. N'ayant pas reçu de réponse à leur sommation, ils lancent une première attaque, qui a été précédée par un tir d'artillerie. Les troupes vendéennes entrent par la [[Rue des Juifs (Granville)|rue des Juifs]] et s'emparent rapidement du faubourg Saint-Antoine <ref name=RS/>.
L'arrivée de la nuit arrête les combats. Les Républicains sont solidement retranchés dans la [[Haute ville de Granville|Haute ville]]. Les Chouans leur font face, un peu démunis : ils ne possèdent aucun matériel leur permettant de partir à l'assaut des murailles de la forteresse <ref name=RS/>. Craignant une attaque nocturne, les républicains chargent un petit groupe de soldats de mettre le feu au faubourg. L'incendie contraint les chouans, surpris en plein sommeil, à s'éloigner de la ville <ref name=RS/>.
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Le lendemain 15 novembre, les Chouans lancent un deuxième assaut sous le commandement du général Henri de La Rochejaquelein. Un groupe attaque les murailles, tandis qu'un autre, profitant de la marée basse, contourne le château pour prendre les Républicains à revers. Quelques hommes seulement parviennent à pénétrer dans la [[La Grand Porte (Granville)|forteresse]]. Mais ils prennent peur et détalent à toutes jambes, créant la panique dans le reste de la troupe <ref name=RS/>. Les républicains remportent ainsi la victoire sans en avoir trop le mérite. Néanmoins, cette "victoire" est déterminante dans l'histoire de la Révolution et les vendéens ne s'en remettront jamais.
Le lendemain 15 novembre, les Chouans lancent un deuxième assaut sous le commandement du général [[Henri de La Rochejaquelein]]. Un groupe attaque les murailles, tandis qu'un autre, profitant de la marée basse, contourne le château pour prendre les Républicains à revers. Quelques hommes seulement parviennent à pénétrer dans la [[La Grand Porte (Granville)|forteresse]]. Mais ils prennent peur et détalent à toutes jambes, créant la panique dans le reste de la troupe <ref name=RS/>. Les républicains remportent ainsi la victoire sans en avoir trop le mérite. Néanmoins, cette "victoire" est déterminante dans l'histoire de la Révolution et les vendéens ne s'en remettront jamais.


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* [http://www.archives-manche.fr/Histoire-et-documents/p1662/Rapport-sur-le-siege-de-Granville-par-Jean-Baptiste-Le-Carpentier-1793 Rapport sur le siège de Granville par Jean-Baptiste Le Carpentier (1793)], Didac'doc, n° 23, Archives départementales de la Manche.  
* [http://www.archives-manche.fr/Histoire-et-documents/p1662/Rapport-sur-le-siege-de-Granville-par-Jean-Baptiste-Le-Carpentier-1793 Rapport sur le siège de Granville par Jean-Baptiste Le Carpentier (1793)], Didac'doc, n° 23, Archives départementales de la Manche.  


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Dernière version du 18 janvier 2023 à 10:46

Peinture de Jean-François Hue.

Le siège de Granville est un épisode de la chouannerie dans la Manche qui a lieu les 14 et 15 novembre 1793 à Granville.

Les Chouans assiègent Granville tenu par les Républicains.

Contexte

Après avoir pris Fougères (Ille-et-Vilaine), les Chouans se mettent en quête de conquérir un port pouvant servir au débarquement de troupes anglaises, décidées à venir appuyer leur combat contre la République. Cet épisode est connu sous le nom de Virée de Galerne, "Galerne" étant le nom en breton du vent de noroît. Ils pensent d'abord à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le plus proche, et à Cherbourg, qu'on dit peu défendu. Ils choisissent finalement Granville.

La bataille

La mort de Desmaisons devant la Grand Porte.

Jean-Baptiste Lecarpentier, représentant du peuple fait son entrée dans Granville le 9 novembre, rejoignant Garnier présent depuis deux semaines et proclame l'état de siège[1].

Les Chouans entrent dans Pontorson le 10 novembre 1793 et arrivent à Avranches le 13 novembre [1].

Le lendemain, ils sont devant Granville occupé par l'armée républicaine forte d'environ 5 000 hommes placés sous le commandement des généraux André Pacifique Peyre et François Vachot [1]. N'ayant pas reçu de réponse à leur sommation, ils lancent une première attaque, qui a été précédée par un tir d'artillerie. Les troupes vendéennes entrent par la rue des Juifs et s'emparent rapidement du faubourg Saint-Antoine [1]. L'arrivée de la nuit arrête les combats. Les Républicains sont solidement retranchés dans la Haute ville. Les Chouans leur font face, un peu démunis : ils ne possèdent aucun matériel leur permettant de partir à l'assaut des murailles de la forteresse [1]. Craignant une attaque nocturne, les républicains chargent un petit groupe de soldats de mettre le feu au faubourg. L'incendie contraint les chouans, surpris en plein sommeil, à s'éloigner de la ville [1].

Le lendemain 15 novembre, les Chouans lancent un deuxième assaut sous le commandement du général Henri de La Rochejaquelein. Un groupe attaque les murailles, tandis qu'un autre, profitant de la marée basse, contourne le château pour prendre les Républicains à revers. Quelques hommes seulement parviennent à pénétrer dans la forteresse. Mais ils prennent peur et détalent à toutes jambes, créant la panique dans le reste de la troupe [1]. Les républicains remportent ainsi la victoire sans en avoir trop le mérite. Néanmoins, cette "victoire" est déterminante dans l'histoire de la Révolution et les vendéens ne s'en remettront jamais.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Robert Sinsoilliez, Le Siège de Granville (Chouans et Vendéens), éd. L'Ancre de Marine, 2004 (lire en ligne).

Liens internes

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