« Rue des Religieuses (Valognes) » : différence entre les versions
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Version du 6 mai 2021 à 13:58
La rue des Religieuses est une voie de Valognes.
Relativement épargnée par les destructions de la Seconde Guerre mondiale, cette rue possède de nombreux hôtels particuliers.
Situation
Elle va de la place Vicq-d'Azir au boulevard de Verdun. Elle croise l'avenue du 8-Mai-1945, et reçoit la rue Burnouf, la rue Saint-Malo, la rue Pelouze et la rue du Docteur-Leprieur. Elle franchit le Merderet au pont Sainte-Marie[1].
Histoire
Sur le plan de Le Rouge datant de 1767, elle s'appelle aussi rue de la Sarde-Aubert. En 1794, elle prend le nom de Marat [2].
Le 1er septembre 1813, au sortir d'un déjeuner à l'hôtel du Mesnildot de la Grille, l'impératrice Marie-Louise, régente, s'y promène à pied « au milieu d'une foule immense, aux cris mille fois répétés de “ Vive l'Impératrice” » [3].
- Vues anciennes
-
Café du Louvre.
-
Hôtel de Granval.
-
Hôtel du Louvre.
Bâtiments remarquables
- N° 16 : Hôtel du Mesnildot de la Grille, actuellement école Sainte-Marie [1]
- N° 28 : Grand hôtel du Louvre [4]
- N° 29 : Hôtel Loir du Lude
- N° 32 : Hôtel de Grandval-Caligny
- N° 33 : Hôtel Dagoury
- N° 35 : Hôtel Heurtevent ou Delisle détruit en 1944 reconstruit à l'identique [5]
- N° 37 : maison natale de Léopold Delisle [1]
- N° 38 : Hôtel de Saint-Rémy [6] et sa chapelle Saint-Vincent [1]
- N° 41 : Hôtel de la Bussière
- N° 45 : Hôtel Martin de Bouillon ou de Couville [7]
Commerces et autres activités
- N° 1 : V. Barenton (ameublement) [8]
- N° 3 : Grande maison des abeilles (vêtements) [9]
- N° 4 : Delta Optic ; L'Opticienne [10]
- N° 8 : La Maison des Abeilles (vêtements) [11]
- N° 10 : E. Désicy (linge) [12] ; Banque populaire de l'Ouest [13]
- N° 12 : Maison des Abeilles (vêtements) [14]
- N° 13 : Mme E. Leluan (pharmacie) [15]
- N° 17 : Imprimerie Louis Luce [16] ; Cotentin Immobilier [17]
- N° 29 : A. Pépin (sellerie-bourellerie) [14].
- N° 31 : Mme Tollemer (mercerie) [18]
- N° 35 : Ouest-France (rédaction) [19]
- N° 47 : Me de Rouzé (avoué) [12]
- N° 66 : Pierre Gallien (charpente et menuiserie) [8]
- N° 70 : Maison familiale rurale dans l'hôtel d'Aboville
- N° 80 : J.-M. Delacotte (peinture) [17].
- N° 139 : Coquelin-Chonnaux (bonneterie) [20]
Personnalités
- L'historien Léopold Delisle (1826-1910) y est né.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Cœur du Cotentin, Plan de Valognes et suggestions de promenades, 2017
- ↑ SAHDM, « Les noms de rues de Valognes à dimension commémorative » (résumé de la conférence de Stéphane Lainé du 5 décembre 2012), Bulletin d'information XXI, 2013.
- ↑ J. L. Adam, « Valognes », Cherbourg et le Cotentin, Impr. Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 596-597.
- ↑ Guide Michelin, 1900.
- ↑ closducotentin.over-blog.fr, « Hôtel Heurtevent », consulté le 18 février 2018 (lire en ligne).
- ↑ closducotentin.over-blog.fr, « Hôtel de Saint-Rémy », consulté le 18 février 2018 (lire en ligne).
- ↑ closducotentin.over-blog.fr, « Hôtel Martin de Bouillon », consulté le 18 février 2018 (lire en ligne).
- ↑ 8,0 et 8,1 Journal de Valognes, 19 janvier 1902.
- ↑ Journal de Valognes, 3 février 1907.
- ↑ La Presse de la Manche, 31 mars 2021.
- ↑ Cherbourg-Éclair, 18 octobre 1913.
- ↑ 12,0 et 12,1 Journal de Valognes, 4 février 1939.
- ↑ Portail des commerces de Basse-Normandie, site internet, 2000 (lire en ligne).
- ↑ 14,0 et 14,1 Journal de Valognes, 21 février 1931.
- ↑ « Cherbourg Nord Cotentin », Guide d'informations touristiques et administratives, 1986.
- ↑ Journal de Valognes, 11 juin 1897.
- ↑ 17,0 et 17,1 Bulletin municipal-Valognes, 2007.
- ↑ L'Union de Valognes, 29 janvier 1938.
- ↑ Ouest-France, 10 décembre 1951.
- ↑ Journal de Valognes, 2 janvier 1926.