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« Rue Grande-Vallée (Cherbourg-Octeville) » : différence entre les versions

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La '''rue Grande-Vallée''' est une voie de [[Cherbourg-Octeville]].
La '''rue Grande-Vallée''' est une voie de [[Cherbourg-Octeville]], commune déléguée de [[Cherbourg-en-Cotentin]].


== Situation ==
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Anciennement ''chemin du Grand-Val'' « conduisant vers « Les Fourches à l'abbé » (du Vœu) » <ref>Raymond Lefèvre, ''Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers'', Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973. </ref>.
Anciennement ''chemin du Grand-Val'' « conduisant vers « Les Fourches à l'abbé » (du Vœu) » <ref>Raymond Lefèvre, ''Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers'', Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973. </ref>.


Pendant l'occupation allemande de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'avorteuse [[Marie-Louise Giraud]] transforme son habitation, au n° 44, en maison de passes.
Pendant l'occupation allemande de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'avorteuse [[Marie-Louise Giraud]] transforme son habitation, au n° 44, en maison de passe. C'est dans cette rue que l'inspecteur [[Maxime Leluan]] est chargé de la surveiller en [[1942]].
 
Dans le journal ''[[Cherbourg-Éclair]]'' du samedi [[13 mars]] [[1943]] paraît une annonce de la [[Préfecture de la Manche]], Première Division , Deuxième Bureau, Police Générale, Affaires Juives, indiquant  « Immeubles à Vendre appartenant à des Israélites ». Parmi ceux-ci est désigné le numéro 30 de la rue Grande-Vallée, appartenant à un juif, monsieur Benjamin Cohn. Mise à prix : 100.000 francs. La vente doit avoir lieu le mercredi [[5 mai]] 1943, à 13 h 30, à la Préfecture de la Manche, par soumission, sous pli cacheté. Une seconde insertion de l'annonce paraît le [[20 mars]] 1943, les acquéreurs éventuels doivent se faire connaître auprès de l'Administrateur provisoire, Maître Léon Jeanne, agrée, 2 [[rue Émile-Zola (Cherbourg-Octeville)]] à Cherbourg. Ils doivent lui envoyer une déclaration certifiant, d'une part, qu'ils sont aryens au regard des lois françaises et des ordonnances allemandes, et, d'autre part, qu'il n'existe aucune entente occulte entre eux et le propriétaire israélite<ref>''Cherbourg-Éclair'', 13 mars 1943, page 4.</ref><ref>Sur la même affiche figurent à vendre le n°55 [[rue Albert-Mahieu]], propriété de « Francfort », mise à prix {{unité|180000|francs}} et les n° 6, 7 et 9 [[Place du Général-de-Gaulle (Cherbourg-Octeville)|Place Maréchal-Pétain]] et le n° 2, [[rue Jean-Baptiste-Biard (Cherbourg-Octeville)|rue Divette]] à Cherbourg, propriété de monsieur Lucien Nathan, mise à prix {{unité|420000|francs}}.</ref>.


== Bâtiments remarquables ==
== Bâtiments remarquables ==
* N° 31 : Sœurs de la Miséricorde de Sées
* N° 31 : Sœurs de la Miséricorde de Sées


== Commerces et activités diverses ==
== Commerces et autres activités ==
* N° 5 : Aux Grandes marques (alimentation) <ref>''Cherbourg-Éclair'', 14 novembre 1926. </ref>
* N° 5 : Bureaux de ''[[La Vigie de Cherbourg]]'' <ref> ''La Vigie de Cherbourg'', 3 janvier 1878. </ref> ; Aux Grandes marques (alimentation) <ref>''Cherbourg-Éclair'', 14 novembre 1926. </ref>
* N° 21 : G.-H. Jomat (professeur de violon) <ref>''Cherbourg-Éclair'', 4 janvier 1925. </ref>
* N° 11 : M{{e}} Chevrel (avoué) <ref> ''La Vigie de Cherbourg'', 16 mars 1873. </ref>
* N° 22 : Virgin' Pilates (culture physique) <ref>''Le Guide touristique'', Cherbourg-Cotentin, 2014. </ref>
* N° 14 : Mauli Foou / La Moulinette (loisirs créatifs, travaux manuels) <ref name=PJ1>''Pages jaunes'', site internet, consulté le 10 septembre 2022. </ref>
* N° 26 : hôtel Beauséjour <ref name=LPVR>''La Police cherbourgeoise vous renseigne'', Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953]. </ref><ref>''Association sportive de Cherbourg 1960-1961'', brochure promotionnelle, impr. Osap, septembre 1960. </ref><ref name=LPM1>« Cherbourg à travers ses enseignes », ''La Presse de la Manche'', 23 février 1973. </ref>
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* N° 20 : Trois R Sound System (leçons de musique, de chant ...) <ref name=PJ1/>  
* N° 21 : G.-H. Jomat (professeur de violon) <ref> ''Cherbourg-Éclair'', 4 janvier 1925. </ref>
* N° 22 : Virgin' Pilates (culture physique) <ref> ''Le Guide touristique'', Cherbourg-Cotentin, 2014. </ref>
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* N° 31 : Sœurs de la Miséricorde <ref> ''Cherbourg votre ville'', 1963. </ref>
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== Notes et références ==
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[[Catégorie:Voie ou quartier de Cherbourg-Octeville]]
[[Catégorie:Voie ou quartier de Cherbourg-Octeville]]

Dernière version du 20 septembre 2023 à 02:57

La rue de l'Union et la rue Grande-Vallée (à droite) à leur débouché au carrefour du Chantier.

La rue Grande-Vallée est une voie de Cherbourg-Octeville, commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin.

Situation

Elle commence au carrefour du Chantier formé par les rues Emmanuel-Liais, de l'Abbaye, de l'Onglet et de l'Union. Elle se termine rue François-La Vieille.

Elle reçoit la rue des Bastions et elle est traversée par la rue Paul-Talluau.

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Histoire

Anciennement chemin du Grand-Val « conduisant vers « Les Fourches à l'abbé » (du Vœu) » [1].

Pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, l'avorteuse Marie-Louise Giraud transforme son habitation, au n° 44, en maison de passe. C'est dans cette rue que l'inspecteur Maxime Leluan est chargé de la surveiller en 1942.

Dans le journal Cherbourg-Éclair du samedi 13 mars 1943 paraît une annonce de la Préfecture de la Manche, Première Division , Deuxième Bureau, Police Générale, Affaires Juives, indiquant « Immeubles à Vendre appartenant à des Israélites ». Parmi ceux-ci est désigné le numéro 30 de la rue Grande-Vallée, appartenant à un juif, monsieur Benjamin Cohn. Mise à prix : 100.000 francs. La vente doit avoir lieu le mercredi 5 mai 1943, à 13 h 30, à la Préfecture de la Manche, par soumission, sous pli cacheté. Une seconde insertion de l'annonce paraît le 20 mars 1943, les acquéreurs éventuels doivent se faire connaître auprès de l'Administrateur provisoire, Maître Léon Jeanne, agrée, 2 rue Émile-Zola (Cherbourg-Octeville) à Cherbourg. Ils doivent lui envoyer une déclaration certifiant, d'une part, qu'ils sont aryens au regard des lois françaises et des ordonnances allemandes, et, d'autre part, qu'il n'existe aucune entente occulte entre eux et le propriétaire israélite[2][3].

Bâtiments remarquables

  • N° 31 : Sœurs de la Miséricorde de Sées

Commerces et autres activités

  • N° 5 : Bureaux de La Vigie de Cherbourg [4] ; Aux Grandes marques (alimentation) [5]
  • N° 11 : Me Chevrel (avoué) [6]
  • N° 14 : Mauli Foou / La Moulinette (loisirs créatifs, travaux manuels) [7]
  • N° 16 : Samuel Gourfink (cours de danse) [7]
  • N° 18 : Prisma (association culturelle, de loisirs) [7]
  • N° 20 : Trois R Sound System (leçons de musique, de chant ...) [7]
  • N° 21 : G.-H. Jomat (professeur de violon) [8]
  • N° 22 : Virgin' Pilates (culture physique) [9]
  • N° 23 : Syndicat Normand d'exportation du bétail [10]
  • N° 26 : Hôtel Beauséjour [11][12][7]
  • N° 27 : Ch. Mouchel (assurances) [13]
  • N° 31 : Sœurs de la Miséricorde [14]
  • N° 33 : CPAM de la Manche/CARSAT [7]
  • N° 34 : Freaky Music Recording (leçons de musique, de chant ...), Les Enfants du Paradis (centre culturel, maison des arts) [7]
  • N° 36 : Mme Civadier-Courteuge (sage-femme) [15] ; Mme Civadier (sage-femme) [11]
  • N° 37 : Cosy Flat (gîtes) [7]
  • N° 42 : Atelier spécial de réparation de cycles et motocycles (René Blachier) [16]
  • N° 44 : Habitation de Marie-Louise Giraud
  • N° 52 : Clinique du Petit Ménager (dépannage électroménager) [7]
  • N° 53 : Patrick Robbe (relieur) [12] ; SARL Le Berger (vente, location, réparation de matériel médico-chirurgical)
  • N° 55 : Au Cours des halles-Le Goff (alimentation) [17][18] ; Figure Libre (coiffure) [7]
  • N° 57 : Saint-Nicolas (coiffeur) [19]
  • Chez Suzanne [11]

Notes et références

  1. ↑ Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers, Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973.
  2. ↑ Cherbourg-Éclair, 13 mars 1943, page 4.
  3. ↑ Sur la même affiche figurent à vendre le n°55 rue Albert-Mahieu, propriété de « Francfort », mise à prix 180 000 francs et les n° 6, 7 et 9 Place Maréchal-Pétain et le n° 2, rue Divette à Cherbourg, propriété de monsieur Lucien Nathan, mise à prix 420 000 francs.
  4. ↑ La Vigie de Cherbourg, 3 janvier 1878.
  5. ↑ Cherbourg-Éclair, 14 novembre 1926.
  6. ↑ La Vigie de Cherbourg, 16 mars 1873.
  7. ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 7,8 et 7,9 Pages jaunes, site internet, consulté le 10 septembre 2022.
  8. ↑ Cherbourg-Éclair, 4 janvier 1925.
  9. ↑ Le Guide touristique, Cherbourg-Cotentin, 2014.
  10. ↑ Anonyme, Les 50 000 adresses de la Manche, 1939.
  11. ↑ 11,0 11,1 et 11,2 La Police cherbourgeoise vous renseigne, Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953].
  12. ↑ 12,0 et 12,1 Guide d'informations touristiques et administratives, 1986.
  13. ↑ L'Officiel théâtral, 1925-1926.
  14. ↑ Cherbourg votre ville, 1963.
  15. ↑ Cherbourg-Éclair, 25 mai 1939.
  16. ↑ L'Officiel théâtral, 1925-1926.
  17. ↑ Portail des commerces de Normandie, site Internet, 2000 (lire en ligne).
  18. ↑ Entreprise radiée en 2005 (1998-2005)
  19. ↑ Cherbourg-Éclair, 6 février 1926.
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