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'''René Valo''', {{date naissance|26|8|1926|Tocqueville}} et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) à une date inconnue, est un déporté de la [[Manche]].
'''René''' Albert Stéphane '''Valo''', {{date naissance|26|8|1926|Tocqueville}} et mort {{date décès|19|7|1944}} <ref> Mémoire des hommes, site internet. </ref> au camp de concentration de Dachau (Allemagne) à une date inconnue, est un déporté de la [[Manche]], « Mort pour la France ».


Prisonnier, René Valo quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le [[18 novembre]] [[1943]]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, un Belge, un Polonais et un Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N.<ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre [[1941]] et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois [[Émile Le Laidier]].
==Biographie==
Ouvrier agricole à [[Valcanville]], il est arrêté avec [[Louis Legaigneur]] le [[4 septembre]] [[1943]] à [[Gatteville-le-Phare]] pour avoir coupé un câble téléphonique <ref> « Valcanville », ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]'', éd. Eurocibles, 2014, p. 661. </ref>.


Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'il soit dirigé sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.
Prisonnier, René Valo quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le [[18 novembre]] [[1943]]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, un Belge, un Polonais et un Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N. <ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre [[1941]] et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois [[Émile Le Laidier]].


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 6172. Il est transféré à la prison de Brieg située près de Breslau, en Silésie pour y être être jugés au tribunal de Breslau. Il est interné au  camp de concentration de Dachau.
Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour être dirigé sur le camp de Natzweiler-Struthof, en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.


René Valo y trouve la mort à une date ignorée.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 6172. Il est transféré à la prison de Brieg située près de Breslau, en Silésie pour y être jugé au tribunal de Breslau. Il est interné au  camp de concentration de Dachau.


==Lien interne==
René Valo y trouve la mort.
 
==Hommages==
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :* [[Monument aux morts de Valcanville]]
* [[Monument aux morts de Tocqueville]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à Saint-Lô
 
{{Notes et références}}
 
==Source==
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
 
==Article connexe==
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]


{{DEFAULTSORT:Valo, René}}
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Décès à 17 ans]]

Dernière version du 7 janvier 2024 à 15:56

René Albert Stéphane Valo, né à Tocqueville le 26 août 1926 et mort le 19 juillet 1944 [1] au camp de concentration de Dachau (Allemagne) à une date inconnue, est un déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Ouvrier agricole à Valcanville, il est arrêté avec Louis Legaigneur le 4 septembre 1943 à Gatteville-le-Phare pour avoir coupé un câble téléphonique [2].

Prisonnier, René Valo quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 18 novembre 1943. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, un Belge, un Polonais et un Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N. [3] ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois Émile Le Laidier.

Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour être dirigé sur le camp de Natzweiler-Struthof, en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 6172. Il est transféré à la prison de Brieg située près de Breslau, en Silésie pour y être jugé au tribunal de Breslau. Il est interné au camp de concentration de Dachau.

René Valo y trouve la mort.

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :* Monument aux morts de Valcanville

Notes et références

  1. Mémoire des hommes, site internet.
  2. « Valcanville », 601 communes et lieux de vie de la Manche, éd. Eurocibles, 2014, p. 661.
  3.  Nacht und Nebel

Source

Article connexe