« Marcel Delaby » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (réf.) |
Aucun résumé des modifications |
||
| (5 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Marcel Delaby''', né à Merville (Nord) en | '''Marcel Delaby''', né à Merville (Nord) {{année de naissance|en|1898}} et {{date décès|17|6|1968|Blainville-sur-Mer}}, est une personnalité de la [[Manche]]. | ||
==« L’abbé Pierre cherbourgeois »== | ==« L’abbé Pierre cherbourgeois »== | ||
Marcel Delaby étudie à Paris puis en Belgique <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4 | Marcel Delaby étudie à Paris puis en Belgique <ref name=Dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4. </ref>. Dès dix-sept ans, il est dans les tranchées de Champagne, blessé à deux reprises <ref name=Dico/>. La [[Première Guerre mondiale|guerre]] finie, il participe à l’occupation de la Syrie. | ||
De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes (Ille-et-Vilaine) et arrive à [[Cherbourg]] en [[1932]] comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg <ref name=Dico/>. Militant syndical CFTC en [[1938]], il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour-Carrée <ref name=Dico/>. | De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes (Ille-et-Vilaine) et arrive à [[Cherbourg]] en [[1932]] comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg <ref name=Dico/>. Militant syndical CFTC en [[1938]], il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour-Carrée <ref name=Dico/>. | ||
Pendant l’[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)| | Pendant l’[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|Occupation]], son sens social soulage bien des misères aux côtés du chanoine Lebas, de MM. Guilbert et Ryst <ref name=Dico/>. La cantine de la rue du Château va jusqu’à servir mille cinq cents repas par jour, à l’heure des restrictions <ref name=Dico/>. | ||
Après la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], avec modestie, il est toujours au service des plus humbles et des plus malheureux au Centre d’action sociale pour les aider à connaître et à obtenir leurs droits. Pionnier des caisses d’assurances sociales, il est aussi administrateur de la [[Caisse primaire d'assurance maladie de la Manche|Caisse primaire de sécurité sociale]] à [[Saint-Lô]], puis à Rouen (Seine-Maritime) <ref name=Dico/>. | Après la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], avec modestie, il est toujours au service des plus humbles et des plus malheureux au Centre d’action sociale, pour les aider à connaître et à obtenir leurs droits. Pionnier des caisses d’assurances sociales, il est aussi administrateur de la [[Caisse primaire d'assurance maladie de la Manche|Caisse primaire de sécurité sociale]] à [[Saint-Lô]], puis à Rouen (Seine-Maritime) <ref name=Dico/>. | ||
Il est également membre des prud’hommes et conseiller municipal <ref name=Dico/>. | Il est également membre des prud’hommes et conseiller municipal <ref name=Dico/>. | ||
{{Notes et références}} | |||
{{ | ==Article connexe== | ||
* [[Delaby]] | |||
{{CLEDETRI:Delaby, Marcel}} | |||
[[Catégorie:Biographie]] | |||
[[Catégorie:Syndicaliste de la Manche]] | [[Catégorie:Syndicaliste de la Manche]] | ||
Dernière version du 23 juillet 2023 à 23:57
Marcel Delaby, né à Merville (Nord) en 1898 et mort à Blainville-sur-Mer le 17 juin 1968, est une personnalité de la Manche.
« L’abbé Pierre cherbourgeois »
Marcel Delaby étudie à Paris puis en Belgique [1]. Dès dix-sept ans, il est dans les tranchées de Champagne, blessé à deux reprises [1]. La guerre finie, il participe à l’occupation de la Syrie.
De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes (Ille-et-Vilaine) et arrive à Cherbourg en 1932 comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg [1]. Militant syndical CFTC en 1938, il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour-Carrée [1].
Pendant l’Occupation, son sens social soulage bien des misères aux côtés du chanoine Lebas, de MM. Guilbert et Ryst [1]. La cantine de la rue du Château va jusqu’à servir mille cinq cents repas par jour, à l’heure des restrictions [1].
Après la guerre, avec modestie, il est toujours au service des plus humbles et des plus malheureux au Centre d’action sociale, pour les aider à connaître et à obtenir leurs droits. Pionnier des caisses d’assurances sociales, il est aussi administrateur de la Caisse primaire de sécurité sociale à Saint-Lô, puis à Rouen (Seine-Maritime) [1].
Il est également membre des prud’hommes et conseiller municipal [1].