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'''Marcel Bosquet''', {{date naissance|4|7|1901|La Glacerie}} et mort au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine) {{date décès|2|12|1943}}, est un résistant originaire de la [[Manche]], « Mort pour la France » <ref>Mention attribuée par le Ministère des Anciens Combattants le [[22 mars]] [[1947]]</ref>.
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==Biographie==
== Biographie ==
Fils d'instituteurs, sculpteur à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), Marcel Bosquet est arrêté par la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] le [[6 juillet]] [[1943]] à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes le [[7 juillet]] et transféré le [[24 octobre]] à Fresnes, il est condamné à mort par un tribunal allemand à Paris le [[16 novembre]]. Il est fusillé au Mont-Valérien  le [[2 décembre]] [[1943]] avec 6 autres malouins du réseau Jade-Fitzroy : René Boltz, Marcel Cotteret, Léon Humbert, [[Max Leban]], Isidore Leroux et quatre Polonais.
Marcel Bosquet est le fils de Louis et Marie Joséphine Desprès, instituteurs à [[La Glacerie]].  


==Hommages==
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il vit à Saint-Servan-sur-Mer ([[Ille-et-Vilaine (département)|Ille-et-Vilaine]]), où il exerce le métier d’artisan sculpteur. Il est domicilié 42 rue des Bas Sablons<ref>Jugement déclaratif de décès, transcrit à l'état civil de la ville de Suresnes (Seine) sous le numéro 286, jugement rendu par le Tribunal Civil de la Seine, le 28 février [[1944]].</ref><ref>Sur ce certificat de décès, il est fait mention de son mariage avec Louise Émilie Adélaïde Dalibot, puis avec Henriette Marie Joséphine Mathe, sans précision de lieu et de date.</ref><ref>Une demande de transcription de la mention de décès est faite en mai 2022 auprès du service de l'état civil de la mairie déléguée de La Glacerie, transcription effectuée.</ref>. Il est arrêté par la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] le {{date|6|juillet|1943}} à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes le [[7 juillet]] et transféré le [[24 octobre]] à Fresnes, il est condamné à mort par un tribunal allemand à Paris le [[16 novembre]]. Il est fusillé au Mont-Valérien  le {{date|2|décembre|1943}} avec six autres malouins du réseau Jade-Fitzroy : René Boltz, Marcel Cotteret, Léon Humbert, [[Max Leban]], Isidore Leroux et quatre Polonais <ref>3 autres hommes, natifs de la Manche, sont fusillés au Mont Valérien : [[Auguste Jean]] (1942), [[Achille Mesnil]] (1942) et [[Marcel Simon]] (1943).</ref>.
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :


== Distinction ==
* Légion d'honneur :  « Chevalier » ({{date-|07/11/1958}}) à titre posthume <ref name=LH>{{Source Leonore| Cote=19800035/617/69710 | Permalien=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/45116 }}</ref>
== Hommages ==
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants <ref>A l'exception de sa commune de naissance</ref>:
* Carré militaire de Saint-Servan-sur-Mer  
* Carré militaire de Saint-Servan-sur-Mer  
* Monument commémoratif cloche au Mont-Valérien à Suresnes
* Monument commémoratif cloche au Mont-Valérien à Suresnes
* Monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
* Monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
* Stèle commémorative 1939-1945 - Indochine - Algérie à Saint-Servan-sur-Mer
* Stèle commémorative 1939-1945 - Indochine - Algérie à Saint-Servan-sur-Mer
À [[La Glacerie]], rien ne commémore son martyre, alors qu'une voie Franz-Stock, allemand, ([[1904]]-[[1948]]), prisonnier de guerre en [[1944]], est inaugurée en [[2018]] par le maire [[Jean-Marie Lincheneau]], voie du nom de l'aumônier qui officiait au Mont-Valérien au moment de l'exécution de Marcel Bosquet.


== Articles connexes==
== Articles connexes==
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{{Notes et références}}
{{Notes et références}}


==Lien externe==
== Lien externe ==
* « Bosquet Marcel, Fernand », ''Le Maîtron'', site internet [https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article167735 ''(lire en ligne)'']
* « Bosquet Marcel, Fernand », ''Le Maitron'', site internet [https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article167735 ''(lire en ligne)'']


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[[Catégorie:Décès à 42 ans]]
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Dernière version du 25 avril 2023 à 18:08

Marcel Fernand Bosquet, né à La Glacerie le 4 juillet 1901 [1] et mort à Suresnes (Hauts-de-Seine), au Mont-Valérien, le 2 décembre 1943 [2], est un résistant originaire de la Manche, « Mort pour la France » [3].

Biographie

Marcel Bosquet est le fils de Louis et Marie Joséphine Desprès, instituteurs à La Glacerie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il vit à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), où il exerce le métier d’artisan sculpteur. Il est domicilié 42 rue des Bas Sablons[4][5][6]. Il est arrêté par la Gestapo le 6 juillet 1943 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes le 7 juillet et transféré le 24 octobre à Fresnes, il est condamné à mort par un tribunal allemand à Paris le 16 novembre. Il est fusillé au Mont-Valérien le 2 décembre 1943 avec six autres malouins du réseau Jade-Fitzroy : René Boltz, Marcel Cotteret, Léon Humbert, Max Leban, Isidore Leroux et quatre Polonais [7].

Distinction

  • Légion d'honneur : « Chevalier » () à titre posthume [8]

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants [9]:

  • Carré militaire de Saint-Servan-sur-Mer
  • Monument commémoratif cloche au Mont-Valérien à Suresnes
  • Monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
  • Stèle commémorative 1939-1945 - Indochine - Algérie à Saint-Servan-sur-Mer

Articles connexes

Notes et références

  1. Naissance : « Acte n° 12 » — Archives de la Manche ­— (tables décennales) La Glacerie 1893-1902 (4E 1/36) — Vue : 1/4
  2. Décès : « Acte 286 » — Archives des Hauts-de-Seine — (décès) Suresnes 1944 (1E NUM SUR D1944) — Vue : 145/225.
  3. Mention attribuée par le Ministère des Anciens Combattants le 22 mars 1947.
  4. Jugement déclaratif de décès, transcrit à l'état civil de la ville de Suresnes (Seine) sous le numéro 286, jugement rendu par le Tribunal Civil de la Seine, le 28 février 1944.
  5. Sur ce certificat de décès, il est fait mention de son mariage avec Louise Émilie Adélaïde Dalibot, puis avec Henriette Marie Joséphine Mathe, sans précision de lieu et de date.
  6. Une demande de transcription de la mention de décès est faite en mai 2022 auprès du service de l'état civil de la mairie déléguée de La Glacerie, transcription effectuée.
  7. 3 autres hommes, natifs de la Manche, sont fusillés au Mont Valérien : Auguste Jean (1942), Achille Mesnil (1942) et Marcel Simon (1943).
  8. Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (19800035/617/69710) (consulter en ligne)
  9. A l'exception de sa commune de naissance

Lien externe