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'''Lucie Gratadoux''', née à Paris {{date naissance-f|25|6|1919}} | '''Lucie Gratadoux''', née à Paris {{date naissance-f|25|6|1919}} et {{date décès-f|5|9|1993|Coutances}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], institutrice de profession. | ||
Militante communiste, elle est résistante durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Elle sert notamment d'agent de liaison à Jacques Duclos ([[1896]]-[[1985]]), responsable du Parti communiste clandestin, tandis que son mari, [[Gustave Guéhenneux]], en est le garde du corps. | Militante communiste, elle est résistante durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Elle sert notamment d'agent de liaison à Jacques Duclos ([[1896]]-[[1985]]), responsable du Parti communiste clandestin, tandis que son mari, [[Gustave Guéhenneux]], en est le garde du corps. |
Version du 3 novembre 2019 à 11:05
Lucie Gratadoux, née à Paris le 25 juin 1919 et morte à Coutances le 5 septembre 1993, est une personnalité politique de la Manche, institutrice de profession.
Militante communiste, elle est résistante durant la Seconde Guerre mondiale. Elle sert notamment d'agent de liaison à Jacques Duclos (1896-1985), responsable du Parti communiste clandestin, tandis que son mari, Gustave Guéhenneux, en est le garde du corps.
Le 27 février 1943, elle est arrêtée par la police à Châtillon-sous-Bagneux (aujourd'hui Hauts-de-Seine) avec Julia Romain, alors que les deux femmes travaillent pour le Secours populaire [1]. D'importants documents sont trouvés à leurs domiciles. Le 22 mars 1944, le tribunal d'État de Paris la condamne à 8 ans de travaux forcés [1].
Après la Libération, Lucie Gratadoux devient directrice de l'école maternelle du centre à Villejuif (Val-de-Marne) [2].
Le couple Guéhenneux se retire à La Basinière à Orval.
Lucie Gratadoux meurt à Coutances le 5 septembre 1993, âgée de 74 ans. Son mari meurt dans la même ville en 2000.