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« Léon Theil » : différence entre les versions

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'''Léon Theil''' est un résistant de la [[Manche]] fusillé à [[Saint-Lô]] par les nazis, le 1{{er}} juillet [[1942]].  
'''Léon Theil''', né dans le Lot {{date naissance|9|4|1887}} et {{date décès|1|10|1942|Saint-Lô}}, est un résistant de la [[Manche]], « Mort pour la France ».  


Léon Theil est chef de canton à la SNCF, il habite [[Trelly]], passage à niveau N°48. Il adhère au Front national, dès les premiers jours de la formation de ce mouvement de Résistance. Léon Theil anime des groupes de patriotes, surtout parmi les cheminots. Son domicile est transformé en dépôt de matériel, il reçoit est diffuse des publications patriotiques, communique les instructions émanant de son organisme de Résistance. Son courage et son activité le déterminent à entrer par la suite dans les formations militaires des Francs-Tireurs et Partisans Français. Il fournit des indications sur l’horaire des trains de marchandises circulant pour l’armée d’occupation ; ses conseils, ainsi que ceux de ses camarades qui seront fusillés en même temps que lui, sont très précieux pour procéder à la coupure de voies ferrées devant des convois ennemis. Des patriotes s’assemblent pour des réunions clandestines dans la maisonnette du p.n.48 dont l’épouse de Léon Theil, Ida, a la garde
==Biographie==
En outre, Léon Theil et Ida, offrent gîte et couvert aux militants illégaux qui organisent la Résistance dans le département, notamment des FTPF. Ainsi, André Defrance, alors qu’il est activement recherché par la Gestapo, se rend fréquemment au domicile des époux Theil.
Léon Theil est chef de canton à la SNCF, il habite [[Trelly]], passage à niveau n° 48. Il adhère au Front national, dès les premiers jours de la formation de ce mouvement de Résistance.  


Léon Theil est arrêté en Juillet 1942. Condamné à mort par la cour martiale allemande de Saint-Lô, il meurt héroïquement le 1{{er}} octobre 1942, sans avoir livré aucun des importants secrets qu’il détient, malgré les tortures subies.
Léon Theil anime des groupes de patriotes, surtout parmi les cheminots. Son domicile est transformé en dépôt de matériel, il reçoit et diffuse des publications patriotiques, communique les instructions émanant de son organisme de Résistance. Son courage et son activité le déterminent à entrer par la suite dans les formations militaires des [[Francs-tireurs et partisans français| FTPF]].  


Condamnée aux travaux forcés, Ida Theil sera déportée en Allemagne.
Il fournit des indications sur l’horaire des trains de marchandises circulant pour l’armée d’occupation ; ses conseils, ainsi que ceux de ses camarades qui seront fusillés en même temps que lui, sont très précieux pour procéder à la coupure de voies ferrées devant des convois ennemis. Des patriotes s’assemblent pour des réunions clandestines dans la maisonnette du PN 48 dont son épouse [[Ida Theil| Ida]] a la garde.


===Source===
En outre, Léon Theil et Ida, offrent gîte et couvert aux militants illégaux qui organisent la Résistance dans le département, notamment des FTPF. Ainsi, [[André Defrance]], alors qu’il est activement recherché par la Gestapo, se rend fréquemment au domicile des époux Theil.


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Léon Theil est arrêté en juillet 1942. Condamné à mort par la cour martiale allemande de [[Saint-Lô]], il meurt fusillé le 1{{er}} octobre 1942, sans avoir livré aucun des importants secrets qu’il détient, malgré les tortures subies.


Condamnée aux travaux forcés, [[Ida Theil]] sera déportée en Allemagne.


André Defrance, attestation d'activité dans la Résistance (octobre 1948)
==Hommages==
* Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
** [[Monument aux morts de Trelly]]
** [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
** Plaque commémorative dans l'[[Église Saint-Germain (Trelly)|église Saint-Germain]] de Trelly
** Plaque commémorative S.N.C.F. 1939-1945 à [[Coutances]]


== Sources==
* [[André Defrance]], ''Attestation d'activité dans la Résistance (octobre 1948)''
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5358184 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''


[[Catégorie: résistant de la Manche]]
==Articles connexes==
* [[Liste des résistants PCF et FN-FTP de la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]
 
{{CLEDETRI:Theil, Leon}}
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 55 ans]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Dernière version du 20 octobre 2022 à 18:18

Léon Theil, né dans le Lot le 9 avril 1887 et mort à Saint-Lô le 1er octobre 1942, est un résistant de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Léon Theil est chef de canton à la SNCF, il habite Trelly, passage à niveau n° 48. Il adhère au Front national, dès les premiers jours de la formation de ce mouvement de Résistance.

Léon Theil anime des groupes de patriotes, surtout parmi les cheminots. Son domicile est transformé en dépôt de matériel, il reçoit et diffuse des publications patriotiques, communique les instructions émanant de son organisme de Résistance. Son courage et son activité le déterminent à entrer par la suite dans les formations militaires des FTPF.

Il fournit des indications sur l’horaire des trains de marchandises circulant pour l’armée d’occupation ; ses conseils, ainsi que ceux de ses camarades qui seront fusillés en même temps que lui, sont très précieux pour procéder à la coupure de voies ferrées devant des convois ennemis. Des patriotes s’assemblent pour des réunions clandestines dans la maisonnette du PN 48 dont son épouse Ida a la garde.

En outre, Léon Theil et Ida, offrent gîte et couvert aux militants illégaux qui organisent la Résistance dans le département, notamment des FTPF. Ainsi, André Defrance, alors qu’il est activement recherché par la Gestapo, se rend fréquemment au domicile des époux Theil.

Léon Theil est arrêté en juillet 1942. Condamné à mort par la cour martiale allemande de Saint-Lô, il meurt fusillé le 1er octobre 1942, sans avoir livré aucun des importants secrets qu’il détient, malgré les tortures subies.

Condamnée aux travaux forcés, Ida Theil sera déportée en Allemagne.

Hommages

Sources

Articles connexes