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Le [[18 octobre]] [[1941]], Léon Leriche, qui est communiste, est arrêté dans le cadre d’une vague d’arrestations qui touche le département de l'Orne. Au moment de son arrestation, il est domicilié à Tinchebray (Orne | Le [[18 octobre]] [[1941]], Léon Leriche, qui est communiste, est arrêté dans le cadre d’une vague d’arrestations qui touche le département de l'Orne. Au moment de son arrestation, il est domicilié à Tinchebray (Orne). Marié, il a un fils. Dès le jour suivant, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise). | ||
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande<ref>En application d’un ordre de Hitler</ref>. | Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande<ref>En application d’un ordre de Hitler</ref>. |
Version du 23 septembre 2014 à 08:25
Léon Leriche, né le 14 février 1896 à Husson et décédé au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (Allemagne) le 19 septembre 1942, est un résistant de la Manche.
Le 18 octobre 1941, Léon Leriche, qui est communiste, est arrêté dans le cadre d’une vague d’arrestations qui touche le département de l'Orne. Au moment de son arrestation, il est domicilié à Tinchebray (Orne). Marié, il a un fils. Dès le jour suivant, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise).
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande[1].
Le 6 juillet 1942, il est déporté à bord du convoi qui gagne le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (Allemagne). Bonnifet, Lebreton, Cardin, Cariou, Datin, Doucet, Hamel, Breton, Lecrees, Lechevalier, Levaufre, Marie, Mauger, Michel, Morin, Paouty, Richard, Siouville, Truffert font aussi partie de ce convoi.
Il meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 [2] comme Henri Breton.
Sources
- Fondation pour la mémoire de la déportation.
- Convoi des 45000 sur Mémoire vive