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La famille Sourigon quitte alors Cherbourg et part habiter à [[Paris]]. Le [[20 août]] 1941, Joseph et son père sont arrêtés par la police municipale parisienne. Cette rafle concerne tous les hommes étrangers ou français de confession juive âgés de 18 à 50 ans.
La famille Sourigon quitte alors Cherbourg et part habiter à [[Paris]]. Le [[20 août]] 1941, Joseph et son père sont arrêtés par la police municipale parisienne. Cette rafle concerne tous les hommes étrangers ou français de confession juive âgés de 18 à 50 ans.


Il est interné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis) puis déporté le [[22 juin]] à destination du camp de concentration d'Auschwitz à Oświęcim (Pologne) par le convoi n° 03.  
Il est interné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis) puis déporté le [[22 juin]] 1942 à destination du camp d'extermination d'Auschwitz à Oświęcim (Pologne) par le convoi n° 03.  


Il y trouve la mort deux mois après son arrivée.  
Il y trouve la mort deux mois après son arrivée.


==Hommages==
==Hommages==

Version du 22 janvier 2022 à 19:07

Portrait de Joseph Sourigon

Joseph Sourigon, né à Constantinople [1] (Turquie) le 11 décembre 1922 et mort à Auschwitz (Pologne) le 10 août 1942, est un déporté de confession juive de la Manche.

Biographie

Joseph Sourigon est le fils de Moïse et de Rebecca Asseo.

Ses parents tiennent deux commerces de confection sous les enseignes « Au pauvre Joseph » et le « Paradis des dames » à Cherbourg. Les Sourigon inquiets des premières mesures anti-juives demandent l'autorisation à la Feldkommandantur de vendre leurs commerces. C'est chose faite en avril 1941.

La famille Sourigon quitte alors Cherbourg et part habiter à Paris. Le 20 août 1941, Joseph et son père sont arrêtés par la police municipale parisienne. Cette rafle concerne tous les hommes étrangers ou français de confession juive âgés de 18 à 50 ans.

Il est interné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis) puis déporté le 22 juin 1942 à destination du camp d'extermination d'Auschwitz à Oświęcim (Pologne) par le convoi n° 03.

Il y trouve la mort deux mois après son arrivée.

Hommages

Notes et références

  1. - Aujourd'hui Istanbul

Sources