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==Biographie==
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Fils de cheminot militant SFIO, Joseph Philippe devient ouvrier mécanicien. Il s'installe au Mans (Sarthe) et s'y marie en [[1932]]. Il est syndicaliste et militant communiste<ref name="maitron">Le Maitron, ''Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés, 1940-1944'', site internet, consulté le 7 février 2019 [http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article191707 ''(lire en ligne)''].</ref>.  
Fils de cheminot militant SFIO, Joseph Philippe devient ouvrier mécanicien. Il s'installe au Mans (Sarthe) et s'y marie en [[1932]]. Il est syndicaliste et militant communiste <ref name="maitron">''Le Maitron, Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés, 1940-1944'', site internet, consulté le 7 février 2019 [http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article191707 ''(lire en ligne)''].</ref>.  


À la suite de la « débâcle », il est interné pour raisons politiques en octobre [[1940]]. Il fréquente les [[Prison de Saint-Lô|prisons de Saint-Lô]], Rennes (Ille-et-Vilaine), Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) puis Rabastens (Tarn)<ref name=maitron/>.
À la suite de la « débâcle », il est interné pour raisons politiques en octobre [[1940]]. Il fréquente les [[Prison de Saint-Lô|prisons de Saint-Lô]], Rennes (Ille-et-Vilaine), Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) puis Rabastens (Tarn)<ref name=maitron/>.


Il réussit à s'évader le [[29 mars]] [[1943]] et rejoint le maquis. On retrouve sa trace dans l'Orne au sein du mouvement Vengeance, groupe de Courtomer, en octobre 1943. Il adopte alors le pseudonyme de ''Jacques Prunet''<ref name=maitron/>.
Il réussit à s'évader le [[29 mars]] [[1943]] et rejoint le maquis. On retrouve sa trace dans l'Orne au sein du mouvement Vengeance, groupe de Courtomer, en octobre 1943. Il adopte alors le pseudonyme de ''Jacques Prunet'' <ref name=maitron/>.


L'infiltration d'agents français de la Gestapo permet l'arrestation de plusieurs résistants. Elle a pour conséquence la rafle du [[26 juin]] [[1944]] à la ferme de La Brosse des résistants Joseph Philippe et Lucien Jarrier, des parachutistes des SAS britanniques et de trois cultivateurs<ref name=maitron/>.  
L'infiltration d'agents français de la Gestapo permet l'arrestation de plusieurs résistants. Elle a pour conséquence la rafle du [[26 juin]] [[1944]] à la ferme de La Brosse des résistants Joseph Philippe et Lucien Jarrier, des parachutistes des SAS britanniques et de trois cultivateurs <ref name=maitron/>.  


Joseph Philippe est exécuté sommairement sur place contre un mur de la ferme. Il n'aurait pas parlé sous la torture<ref name=maitron/>.  
Joseph Philippe est exécuté sommairement sur place contre un mur de la ferme. Il n'aurait pas parlé sous la torture <ref name=maitron/>.  


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Il est inhumé dans la nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) <ref name=maitron/>.


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Il reçoit, à titre posthume, la mention « Mort pour la France », ainsi que le titre d'« interné résistant », l'homologation au titre de la Résistance intérieure française (RIF), la carte de combattant volontaire de la Résistance (CVR) et la médaille de la Résistance <ref name=maitron/>, officiellement remise en [[2019]] <ref>« Normandie. Il va recevoir la médaille de la Résistance à titre posthume », ''Ouest-France'', site internet, 1{{exp|re}} février 2019 [https://www.ouest-france.fr/normandie/alencon-61000/normandie-il-va-recevoir-la-medaille-de-la-resistance-titre-posthume-6207785 ''(lire en ligne)''].</ref>.  


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==Hommages==
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
 
* [[Prison de Saint-|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
* [[Monument Maurice Marland]] à [[Granville]]
* Plaque commémorative dans l'église du Plantis (Orne)
* Plaque commémorative à la mairie du Plantis (Orne)
* Plaque commémorative des résistants communistes sarthois au Mans (Sarthe)


{{Notes et références}}
{{Notes et références}}
==Source==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5692118 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
==Article connexe==
* [[Philippe]]
{{CLEDETRI:Philippe, Joseph}}
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 37 ans]]

Dernière version du 9 août 2022 à 00:24

Joseph Philippe, né à Saint-Nicolas-près-Granville le 28 octobre 1906 et mort au Plantis (Orne) le 26 juin 1944, est un résistant de la Manche.

Biographie

Fils de cheminot militant SFIO, Joseph Philippe devient ouvrier mécanicien. Il s'installe au Mans (Sarthe) et s'y marie en 1932. Il est syndicaliste et militant communiste [1].

À la suite de la « débâcle », il est interné pour raisons politiques en octobre 1940. Il fréquente les prisons de Saint-Lô, Rennes (Ille-et-Vilaine), Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) puis Rabastens (Tarn)[1].

Il réussit à s'évader le 29 mars 1943 et rejoint le maquis. On retrouve sa trace dans l'Orne au sein du mouvement Vengeance, groupe de Courtomer, en octobre 1943. Il adopte alors le pseudonyme de Jacques Prunet [1].

L'infiltration d'agents français de la Gestapo permet l'arrestation de plusieurs résistants. Elle a pour conséquence la rafle du 26 juin 1944 à la ferme de La Brosse des résistants Joseph Philippe et Lucien Jarrier, des parachutistes des SAS britanniques et de trois cultivateurs [1].

Joseph Philippe est exécuté sommairement sur place contre un mur de la ferme. Il n'aurait pas parlé sous la torture [1].

Il est inhumé dans la nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) [1].

Il reçoit, à titre posthume, la mention « Mort pour la France », ainsi que le titre d'« interné résistant », l'homologation au titre de la Résistance intérieure française (RIF), la carte de combattant volontaire de la Résistance (CVR) et la médaille de la Résistance [1], officiellement remise en 2019 [2].

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Le Maitron, Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés, 1940-1944, site internet, consulté le 7 février 2019 (lire en ligne).
  2. « Normandie. Il va recevoir la médaille de la Résistance à titre posthume », Ouest-France, site internet, 1re février 2019 (lire en ligne).

Source

Article connexe