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'''Joseph''' René Alphonse '''Moricet''', {{date naissance|23|4|1914|Saint-Denis-le-Gast}} et {{date décès|6|6|1944|Saint-Lô}} sous les bombardements alliés, instituteur.
'''Joseph''' René Alphonse '''Moricet''', {{date naissance|23|4|1914|Saint-Denis-le-Gast}} et {{date décès|6|6|1944|Saint-Lô}} sous les bombardements alliés, instituteur, « Mort pour la France ».


==Biographie==
Directeur de l'école primaire des garçons de [[Guilberville]] en 1944, il est également secrétaire de mairie. Résistant, il est affilié au réseau Vengeance et Libé-Nord <ref>René Gautier et 54 correspondants, ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]'', 2014, p. 237.</ref>. Il fabrique des fausses cartes d'identité pour les personnes qui sont réfractaires au [[STO dans la Manche|S.T.O.]] (Service du Travail Obligatoire).
Directeur de l'école primaire des garçons de [[Guilberville]] en 1944, il est également secrétaire de mairie. Résistant, il est affilié au réseau Vengeance et Libé-Nord <ref>René Gautier et 54 correspondants, ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]'', 2014, p. 237.</ref>. Il fabrique des fausses cartes d'identité pour les personnes qui sont réfractaires au [[STO dans la Manche|S.T.O.]] (Service du Travail Obligatoire).


Il est arrêté le [[13 mars]] 1944 et interné à la [[prison de Saint-Lô]].  
Le [[13 mars]] 1944 à 7h00, un officier et un soldat de la Feld-gendarmerie se présentent à l'école. Trois élèves sont présents mais pas l'instituteur qui a été dénoncé comme tous les autres membres du réseau ([[Georges Lescot]], [[Pierre Baudrier]], [[Julien Hinet]], etc.). Informés qu'il n'arrive qu'à 8h00, il oblige un des enfants à les conduire à son domicile ;maison qu'il loue au lieu-dit Le Domaine" à Guilberville. Apercevant les uniformes s'approchant, Joseph Moricet tente de s'enfuir en vain. Rattrapé, il est arrêté et interné à la [[prison de Saint-Lô]].  


Il meurt sous les bombardements aériens alliés dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Lors des bombardements aériens alliés dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, Joseph Moricet parvient à s'enfuir en compagnie Alfred Lepeltier, Torignais prisonnier comme lui. Parvenus au en dehors de la ville lorsque les bombardements cessent, ils décident de retourner à la prison pour participer aux secours. N'y trouvant que des morts, les blessés ayant déjà été pris en charge, ils décident de rentrer chez eux.
 
Joseph Moricet est tué lors de l'explosion d'une bombe à retardement alors qu'il se trouve entre la place Sainte-Croix et le carrfour de la Bascule (aujourd'hui [[Rond-point du Major-Howie (Saint-Lô)|Rond-point du Major-Howie]]).


==Hommage==  
==Hommage==  
* Son nom est inscrit sur les :
** [[Monument aux morts de l'école normale de Saint-Lô]]<br />
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* L'école primaire publique de Guilberville porte son nom.
* L'école primaire publique de Guilberville porte son nom.
* Son nom est inscrit sur les :
- Monument aux Morts de l'[[École normale d'instituteurs de la Manche|École normale de Saint-Lô]]<br />
- [[Monument aux morts de Guilberville]]<br />
- [[Monument aux morts de Saint-Denis-le-Gast]]<br />
- Monument commémoratif 1939-1945 de Saint-Lô


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* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]


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Dernière version du 9 août 2022 à 00:24

Joseph René Alphonse Moricet, né à Saint-Denis-le-Gast le 23 avril 1914 et mort à Saint-Lô le 6 juin 1944 sous les bombardements alliés, instituteur, « Mort pour la France ».

Biographie

Directeur de l'école primaire des garçons de Guilberville en 1944, il est également secrétaire de mairie. Résistant, il est affilié au réseau Vengeance et Libé-Nord [1]. Il fabrique des fausses cartes d'identité pour les personnes qui sont réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire).

Le 13 mars 1944 à 7h00, un officier et un soldat de la Feld-gendarmerie se présentent à l'école. Trois élèves sont présents mais pas l'instituteur qui a été dénoncé comme tous les autres membres du réseau (Georges Lescot, Pierre Baudrier, Julien Hinet, etc.). Informés qu'il n'arrive qu'à 8h00, il oblige un des enfants à les conduire à son domicile ;maison qu'il loue au lieu-dit Le Domaine" à Guilberville. Apercevant les uniformes s'approchant, Joseph Moricet tente de s'enfuir en vain. Rattrapé, il est arrêté et interné à la prison de Saint-Lô.

Lors des bombardements aériens alliés dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, Joseph Moricet parvient à s'enfuir en compagnie Alfred Lepeltier, Torignais prisonnier comme lui. Parvenus au en dehors de la ville lorsque les bombardements cessent, ils décident de retourner à la prison pour participer aux secours. N'y trouvant que des morts, les blessés ayant déjà été pris en charge, ils décident de rentrer chez eux.

Joseph Moricet est tué lors de l'explosion d'une bombe à retardement alors qu'il se trouve entre la place Sainte-Croix et le carrfour de la Bascule (aujourd'hui Rond-point du Major-Howie).

Hommage

  • L'école primaire publique de Guilberville porte son nom.

Notes et références

  1. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 237.

Article connexe