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'''Henry Davray''', parfois Henry-David Davray, né Durand, né {{année de naissance|en|1872}} <ref>Souvent aussi [[1873]]. </ref>, mort à Londres {{année de décès|en|1944}}, est une personnalité intellectuelle liée au département de la [[Manche]].
'''Henry Davray''', parfois Henry-David Davray, né Durand {{année de naissance|en|1872}} <ref>Souvent aussi [[1873]]. </ref>, mort à Londres {{année de décès|en|1944}}, est une personnalité intellectuelle et journalistique liée au département de la [[Manche]].


==Un bon serviteur de la culture occidentale==
==Un serviteur de la culture occidentale==
Henry Durand prend en littérature le nom de Davray.  
Henry Durand prend en littérature le nom de Davray.  


On l’aurait certainement oublié complètement si sa figure n’avait été évoquée en [[1987]] par [[Pierre Leberruyer]] dans les colonnes de ''[[La Presse de la Manche]]'' <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541171. </ref>.
On l’aurait certainement oublié complètement si sa figure n’avait été évoquée en [[1987]] par [[Pierre Leberruyer]] dans les colonnes de ''[[La Presse de la Manche]]'' <ref name=Dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3, ISBN 2914541171. </ref>.


Originaire de la région parisienne, Henry Davray est considéré comme un Bricquebétais d’adoption car, très jeune, il vient vivre chez sa marraine, Mlle Simon de Vaudiville, qui demeure au Haut Bailli <ref name=Dico/>.  
Originaire de la région parisienne, Henry Davray est considéré comme un Bricquebétais d’adoption car, très jeune, il vient vivre chez sa marraine, Mlle Simon de Vaudiville, qui demeure au Haut Bailli <ref name=Dico/>.  
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Henry Davray est, au début du XX{{e}} siècle, un éminent vulgarisateur de la littérature de langue anglaise en traduisant et en faisant découvrir les œuvres d’Oscar Wilde, Rudyard Kipling, Frank Harris, H. G. Wells, Joseph Conrad ou George Meredith <ref name=Dico/>. Il a notamment traduit le célèbre roman de H. G. Wells ''La Guerre des mondes''.
Henry Davray est, au début du XX{{e}} siècle, un éminent vulgarisateur de la littérature de langue anglaise en traduisant et en faisant découvrir les œuvres d’Oscar Wilde, Rudyard Kipling, Frank Harris, H. G. Wells, Joseph Conrad ou George Meredith <ref name=Dico/>. Il a notamment traduit le célèbre roman de H. G. Wells ''La Guerre des mondes''.


Il crée plusieurs revues dont la plus connue est l’anglo-française ''Review''. Après la [[Première Guerre mondiale]], son action en faveur de la diffusion de la prose anglaise lui vaut de devenir le Français le plus célèbre dans les milieux littéraires de Grande-Bretagne où il se fixe en [[1940]] après avoir été fait commandeur de l’Ordre de l'Empire britannique par le roi George VI <ref name=Dico/>.
Il crée plusieurs revues, dont la plus connue est l’anglo-française ''Review''. En [[1915]], il est l'envoyé spécial du ''Petit Parisien'' sur le front britannique <ref name=EA> « Mort à Londres de M. Henry Davray un des fondateurs du "Mercure de France" », ''L'Écho d'Alger'', 26 janvier 1944. </ref>. Après la [[Première Guerre mondiale]], son action en faveur de la diffusion de la prose anglaise lui vaut de devenir le Français le plus célèbre dans les milieux littéraires de Grande-Bretagne, où il se fixe en [[1940]] après avoir été fait commandeur de l’Ordre de l'Empire britannique par le roi George VI <ref name=Dico/>. Il devient correspondant à Londres du ''Petit Journal'' et collabore longtemps à ''La Dépêche de Toulouse'' <ref name=EA/>.  


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« Son nom peut être honoré comme celui d’un bon serviteur de la culture occidentale », écrit Pierre Leberruyer <ref name=Dico/>.
« Son nom peut être honoré comme celui d’un bon serviteur de la culture occidentale », écrit Pierre Leberruyer <ref name=Dico/>.
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* ''Lettres anglaises'', chroniques du ''Mercure de France''
* ''Lettres anglaises'', chroniques du ''Mercure de France''


==Notes et références==
==Distinctions==
<references />
* Compagnon de l'Empire britannique
* Officier de la Légion d'honneur
 
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Dernière version du 30 juillet 2023 à 11:51

Henry Davray, parfois Henry-David Davray, né Durand en 1872 [1], mort à Londres en 1944, est une personnalité intellectuelle et journalistique liée au département de la Manche.

Un serviteur de la culture occidentale

Henry Durand prend en littérature le nom de Davray.

On l’aurait certainement oublié complètement si sa figure n’avait été évoquée en 1987 par Pierre Leberruyer dans les colonnes de La Presse de la Manche [2].

Originaire de la région parisienne, Henry Davray est considéré comme un Bricquebétais d’adoption car, très jeune, il vient vivre chez sa marraine, Mlle Simon de Vaudiville, qui demeure au Haut Bailli [2].

Henry Davray est, au début du XXe siècle, un éminent vulgarisateur de la littérature de langue anglaise en traduisant et en faisant découvrir les œuvres d’Oscar Wilde, Rudyard Kipling, Frank Harris, H. G. Wells, Joseph Conrad ou George Meredith [2]. Il a notamment traduit le célèbre roman de H. G. Wells La Guerre des mondes.

Il crée plusieurs revues, dont la plus connue est l’anglo-française Review. En 1915, il est l'envoyé spécial du Petit Parisien sur le front britannique [3]. Après la Première Guerre mondiale, son action en faveur de la diffusion de la prose anglaise lui vaut de devenir le Français le plus célèbre dans les milieux littéraires de Grande-Bretagne, où il se fixe en 1940 après avoir été fait commandeur de l’Ordre de l'Empire britannique par le roi George VI [2]. Il devient correspondant à Londres du Petit Journal et collabore longtemps à La Dépêche de Toulouse [3].

En 1946, l’urne funéraire contenant ses cendres est rapportée au cimetière de Bricquebec dans le caveau de la famille Vaudiville, qui l’a si souvent accueilli [2].

« Son nom peut être honoré comme celui d’un bon serviteur de la culture occidentale », écrit Pierre Leberruyer [2].

Ouvrages

  • Lettres anglaises, chroniques du Mercure de France

Distinctions

  • Compagnon de l'Empire britannique
  • Officier de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. Souvent aussi 1873.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, ISBN 2914541171.
  3. 3,0 et 3,1 « Mort à Londres de M. Henry Davray un des fondateurs du "Mercure de France" », L'Écho d'Alger, 26 janvier 1944.