Actions

« Henri Liébard » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Remplace DEFAULTSORT par CLEDETRI)
Ligne 9 : Ligne 9 :
Élu conseil municipal de Saint-Lô en [[1945]] <ref>« Les années 50 dans la Manche », ''Ouest-France'', hors-série, sd. </ref>, il est élu maire en [[1953]], poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en [[1971]]. Il est ainsi le second maire de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] du chef-lieu de la Manche, après [[Georges Lavalley]]. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô|Saint-Thomas]] et de [[Sainte-Croix-de-Saint-Lô|Sainte-Croix]]. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre]] <ref>« 14 maires et 126 ans d'élections municipales », ''Ouest-France'', 29 mars 2014. </ref>. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à ''[[La Manche Libre]]'' en [[1979]] <ref name=Hamel/>.
Élu conseil municipal de Saint-Lô en [[1945]] <ref>« Les années 50 dans la Manche », ''Ouest-France'', hors-série, sd. </ref>, il est élu maire en [[1953]], poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en [[1971]]. Il est ainsi le second maire de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] du chef-lieu de la Manche, après [[Georges Lavalley]]. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô|Saint-Thomas]] et de [[Sainte-Croix-de-Saint-Lô|Sainte-Croix]]. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre]] <ref>« 14 maires et 126 ans d'élections municipales », ''Ouest-France'', 29 mars 2014. </ref>. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à ''[[La Manche Libre]]'' en [[1979]] <ref name=Hamel/>.


Affilié au CDS, il est conseiller général de la Manche, de [[1959]] à [[1967]] et de [[1973]] à [[1985]], pour le [[canton de Saint-Lô]] puis du [[canton de Saint-Lô-Ouest]] après le démembrement de [[1982]] <ref>[[Michel Boivin]], ''Les Conseillers généraux de la Manche de 1945 à nos jours'', éd. Paradigme, 1984.</ref>. Il est très fier d’être un des rares salariés à siéger au [[Conseil général de la Manche|conseil général]] à une période où les professions libérales dominaient la vie publique <ref name=Hamel/>.
Affilié au CDS, il est conseiller général de la Manche, de [[1959]] à [[1967]] et de [[1973]] à [[1985]] (année où [[Jean Patounas]] lui succède) pour le [[canton de Saint-Lô]] puis du [[canton de Saint-Lô-Ouest]] après le démembrement de [[1982]] <ref>[[Michel Boivin]], ''Les Conseillers généraux de la Manche de 1945 à nos jours'', éd. Paradigme, 1984.</ref>. Il est très fier d’être un des rares salariés à siéger au [[Conseil général de la Manche|conseil général]] à une période où les professions libérales dominaient la vie publique <ref name=Hamel/>.


Il est également conseiller régional de Basse-Normandie entre 1979 et [[1985]].
Il est également conseiller régional de Basse-Normandie entre 1979 et [[1985]].

Version du 10 novembre 2022 à 12:57

Henri Liébard (1960).

Henri Marie Félix Liébard, né à Saint-Pair-sur-Mer le 28 juillet 1909 [1] et mort à Saint-Lô le 13 novembre 1986 [2], est un résistant et homme politique de la Manche, ingénieur des Ponts-et-chaussées de profession.

Biographie

Henri Liébard est une des hautes figures de la vie publique saint-loise à laquelle il imprime sa marque durant une trentaine d’années [3].

Ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Saint-Lô, où il est arrivé en 1930 [3], il participe au mouvement de résistance [4].

Élu conseil municipal de Saint-Lô en 1945 [5], il est élu maire en 1953, poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en 1971. Il est ainsi le second maire de la reconstruction du chef-lieu de la Manche, après Georges Lavalley. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de Saint-Thomas et de Sainte-Croix. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du théâtre [6]. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à La Manche Libre en 1979 [3].

Affilié au CDS, il est conseiller général de la Manche, de 1959 à 1967 et de 1973 à 1985 (année où Jean Patounas lui succède) pour le canton de Saint-Lô puis du canton de Saint-Lô-Ouest après le démembrement de 1982 [7]. Il est très fier d’être un des rares salariés à siéger au conseil général à une période où les professions libérales dominaient la vie publique [3].

Il est également conseiller régional de Basse-Normandie entre 1979 et 1985.

Hommage

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1986.
  2. « Acte de décès n° 453 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1986.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, éd. Eurocibles.
  4. « Noyautage des administrations publiques », beaucoudray.free.fr (lire en ligne).
  5. « Les années 50 dans la Manche », Ouest-France, hors-série, sd.
  6. « 14 maires et 126 ans d'élections municipales », Ouest-France, 29 mars 2014.
  7. Michel Boivin, Les Conseillers généraux de la Manche de 1945 à nos jours, éd. Paradigme, 1984.

Lien interne