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== Biographie == | == Biographie == | ||
Henri Liébard est une des hautes figures de la vie publique saint-loise à laquelle il imprime sa marque durant une trentaine d’années<ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 3, | Henri Liébard est une des hautes figures de la vie publique saint-loise à laquelle il imprime sa marque durant une trentaine d’années <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 3, éd. Eurocibles.</ref>. | ||
Ingénieur des Ponts-et-Chaussées à [[Saint-Lô]], où il est arrivé en [[1930]]<ref name=Hamel/>, il participe au mouvement de [[Résistance dans la Manche|résistance]] « Noyautage des administrations publiques » | Ingénieur des Ponts-et-Chaussées à [[Saint-Lô]], où il est arrivé en [[1930]] <ref name=Hamel/>, il participe au mouvement de [[Résistance dans la Manche|résistance]] <ref>« Noyautage des administrations publiques », ''beaucoudray.free.fr'' [http://beaucoudray.free.fr/1940.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
Élu conseil municipal de Saint-Lô en [[1945]] <ref>« Les années 50 dans la Manche », ''Ouest-France'', hors-série, sd. </ref>, il est élu maire en [[1953]], poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en [[1971]]. Il est ainsi le second maire de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] du chef-lieu de la Manche, après [[Georges Lavalley]]. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô|Saint-Thomas]] et de [[Sainte-Croix-de-Saint-Lô|Sainte-Croix]]. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre]] <ref>« 14 maires et 126 ans d'élections municipales », ''Ouest-France'', 29 mars 2014. </ref>. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à ''[[La Manche Libre]]'' en [[1979]]<ref name=Hamel/>. | Élu conseil municipal de Saint-Lô en [[1945]] <ref>« Les années 50 dans la Manche », ''Ouest-France'', hors-série, sd. </ref>, il est élu maire en [[1953]], poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en [[1971]]. Il est ainsi le second maire de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] du chef-lieu de la Manche, après [[Georges Lavalley]]. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô|Saint-Thomas]] et de [[Sainte-Croix-de-Saint-Lô|Sainte-Croix]]. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre]] <ref>« 14 maires et 126 ans d'élections municipales », ''Ouest-France'', 29 mars 2014. </ref>. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à ''[[La Manche Libre]]'' en [[1979]] <ref name=Hamel/>. | ||
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Version du 17 janvier 2019 à 19:28
Henri Liébard, né à Saint-Pair-sur-Mer en 1909, mort en 1986, est un résistant et homme politique de la Manche, ingénieur des Ponts-et-chaussées de profession.
Biographie
Henri Liébard est une des hautes figures de la vie publique saint-loise à laquelle il imprime sa marque durant une trentaine d’années [1].
Ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Saint-Lô, où il est arrivé en 1930 [1], il participe au mouvement de résistance [2].
Élu conseil municipal de Saint-Lô en 1945 [3], il est élu maire en 1953, poste qu'il conserve pendant dix-huit ans, jusqu'en 1971. Il est ainsi le second maire de la reconstruction du chef-lieu de la Manche, après Georges Lavalley. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines. Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de Saint-Thomas et de Sainte-Croix. On lui doit la remise en état du vélodrome Marcel-James et la construction du théâtre [4]. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à La Manche Libre en 1979 [1].
Affilié au CDS, il est conseiller général de la Manche, de 1959 à 1967 et de 1973 à 1985, pour le canton de Saint-Lô puis du canton de Saint-Lô-Ouest après le démembrement de 1982 [5]. Il est très fier d’être un des rares salariés à siéger au conseil général à une période où les professions libérales dominaient la vie publique [1].
Il est également conseiller régional de Basse-Normandie entre 1979 et 1985.
Hommage
- À Saint-Lô, une passerelle piétonne porte son nom.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, éd. Eurocibles.
- ↑ « Noyautage des administrations publiques », beaucoudray.free.fr (lire en ligne).
- ↑ « Les années 50 dans la Manche », Ouest-France, hors-série, sd.
- ↑ « 14 maires et 126 ans d'élections municipales », Ouest-France, 29 mars 2014.
- ↑ Michel Boivin, Les Conseillers généraux de la Manche de 1945 à nos jours, éd. Paradigme, 1984.