Actions

« Halle aux grains (Cherbourg-Octeville) » : différence entre les versions

De Wikimanche

(ajout modèle notes et references)
(màj)
Ligne 2 : Ligne 2 :
La '''halle aux grains''' ou '''halle au blé''' est un ancien édifice de [[Cherbourg]].
La '''halle aux grains''' ou '''halle au blé''' est un ancien édifice de [[Cherbourg]].


Construite à partir de [[1827]] par [[Louis Pierre Charles Le Sauvage]], elle ouvre le [[1er janvier|1{{er}} janvier]] [[1833]] <ref>Louis Sallé « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maout, 1905, p. 161. </ref>. Elle comprend deux avant-cours, au nord sur la [[Place du Général-de-Gaulle (Cherbourg-Octeville)|place du Château]] et au sud sur la [[Place Divette (Cherbourg-Octeville)|place Divette]], et quatre petits pavillons d’angle. Ces avant-cours sont fermées par des grilles.
Le [[17 juin]] [[1829]], le maire de Cherbourg, [[Nicolas Collart]], pose la première pierre de la halle aux grains <ref name=LPM1>Frédéric Patard, « De la halle aux grains au centre culturel », ''La Presse de la Manche'', 9 août 2023. </ref>.


On y accède principalement par la [[Rue Collart (Cherbourg-Octeville)|rue Collart]].
Mais les travaux semble avoir commencé plus tôt, peut être même dès [[1827]]. Les plans sont dus à l'architecte municipal, [[Louis Pierre Charles Le Sauvage|Louis Le Sauvage]]. L'ouverture a lieu le [[1er janvier|1{{er}} janvier]] [[1833]] <ref>Louis Sallé « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maout, 1905, p. 161. </ref>. Le chantier coûte {{unité|224457|francs}} <ref name=LPM1/>.


Avant cette construction, le commerce des grains se tenait en plein air [[Rue au Blé (Cherbourg-Octeville)|rue au Blé]] <ref>Bernard Lainey, ''Cherbourg 1900-1975'', Impr. La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 96. </ref>.
Le bâtiment qu'il l'abrite mesure {{unité|61|mètres}} de long sur {{unité|44|m}} de large <ref name=LPM1/>. La halle comprend deux avant-cours, au nord sur la [[Place du Général-de-Gaulle (Cherbourg-Octeville)|place du Château]] et au sud sur la [[Place Divette (Cherbourg-Octeville)|place Divette]], et quatre petits pavillons d’angle. Ces avant-cours sont fermées par des grilles. Le sol est fait de pavés. On y accède par quatre entrées, la  principale se trouvant [[Rue Collart (Cherbourg-Octeville)|rue Collart]].
 
Comme son nom l'indique, on y vent des grains : orge, avoine, sarrasin, froment... Avant cette construction, le commerce des grains se tenait en plein air [[Rue au Blé (Cherbourg-Octeville)|rue au Blé]] <ref>Bernard Lainey, ''Cherbourg 1900-1975'', Impr. La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 96. </ref>. La vente du beurre, du fromage et des volailles vient s'y ajouter plus tard <ref name=LPM1/>.
 
La construction du [[Théâtre de Cherbourg|théâtre]], à partir de [[1880]], vient restreindre, au nord, la surface de la halle aux grains, qui, de toute façon, avait été vue un peu trop grande.  


Le résistant [[Joseph Bocher]] y organise la première réunion syndicale d'après la [[Bataille de Cherbourg (1944)|Libération]].
Le résistant [[Joseph Bocher]] y organise la première réunion syndicale d'après la [[Bataille de Cherbourg (1944)|Libération]].
La halle étant trop grande, il est décidé de construire le [[théâtre de Cherbourg]] sur une partie de son emprise, en réutilisant une partie des murs.


La destruction de la halle en [[1977]] laisse la place au [[Quasar|centre culturel]].
La destruction de la halle en [[1977]] laisse la place au [[Quasar|centre culturel]].

Version du 9 août 2023 à 18:21

La halle aux grains.

La halle aux grains ou halle au blé est un ancien édifice de Cherbourg.

Le 17 juin 1829, le maire de Cherbourg, Nicolas Collart, pose la première pierre de la halle aux grains [1].

Mais les travaux semble avoir commencé plus tôt, peut être même dès 1827. Les plans sont dus à l'architecte municipal, Louis Le Sauvage. L'ouverture a lieu le 1er janvier 1833 [2]. Le chantier coûte 224 457 francs [1].

Le bâtiment qu'il l'abrite mesure 61 mètres de long sur 44 m de large [1]. La halle comprend deux avant-cours, au nord sur la place du Château et au sud sur la place Divette, et quatre petits pavillons d’angle. Ces avant-cours sont fermées par des grilles. Le sol est fait de pavés. On y accède par quatre entrées, la principale se trouvant rue Collart.

Comme son nom l'indique, on y vent des grains : orge, avoine, sarrasin, froment... Avant cette construction, le commerce des grains se tenait en plein air rue au Blé [3]. La vente du beurre, du fromage et des volailles vient s'y ajouter plus tard [1].

La construction du théâtre, à partir de 1880, vient restreindre, au nord, la surface de la halle aux grains, qui, de toute façon, avait été vue un peu trop grande.

Le résistant Joseph Bocher y organise la première réunion syndicale d'après la Libération.

La destruction de la halle en 1977 laisse la place au centre culturel.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Frédéric Patard, « De la halle aux grains au centre culturel », La Presse de la Manche, 9 août 2023.
  2. Louis Sallé « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maout, 1905, p. 161.
  3. Bernard Lainey, Cherbourg 1900-1975, Impr. La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 96.

Lien interne