Actions

« Gustave Desgranges » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Création)
 
(Précisions)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Gustave Desgranges''', né à [[La Croix-Avranchin]] le [[4 décembre]] [[1926]] et mort à Gardelegen (Allemagne) le [[13 avril]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Gustave Desgranges''', né à [[La Croix-Avranchin]] le [[4 décembre]] [[1926]] et mort à Gardelegen (Allemagne) le [[13 avril]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].


Gustave Desgranges est déporté à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[4 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Neuengamme (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 2 062 hommes dont les Manchois [[Bernard Boulot|Boulot ]], [[Joseph Danlos|Danlos]], [[François Desgranges]], [[Jean Guillaume|Guillaume]], [[Albert Houssin|Houssin]], [[Georges Legourd|Legourd]], [[Aimable Lepeu|Lepeu]], [[Raymond Lepoil|Lepoil]], [[Gustave Madeline|Madeline]], [[Raymond Raux|Raux]], [[Joseph Ruault|Ruault]] et [[Bernard Yau|Yau]].
Gustave Desgranges épouse Germaine Levêque, elle aussi née à La Croix-Avranchin le [[10 décembre]] [[1906]], à son retour de la [[Première Guerre mondiale|guerre de 14 – 18]] qu’il a terminée en Allemagne en [[1919]].
 
Employé SNCF à Argentan (Orne), il entre dans la résistance en [[1943]], dans le réseau Vengeance, puis la Résistance-fer avec mission de donner des cours de maniement d’armes et d’accueillir, la nuit, des résistants de passage.
 
Il est arrêté sur dénonciation par la Gestapo le [[20 mars]]  [[1944]]. De la prison des Ducs à Alençon (Orne), où l’espace de quelques heures il se retrouve dans la même cellule que son fils ainé [[Desgranges François|François]], 17 ans à cette date, que les Allemands sont allés arrêter à la Croix-Avranchin où il se cachait.
 
Gustave Desgranges est déporté à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[4 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Neuengamme (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 2 062 hommes dont son fils François et les Manchois [[Bernard Boulot|Boulot]], [[Joseph Danlos|Danlos]], [[Jean Guillaume|Guillaume]], [[Albert Houssin|Houssin]], [[Georges Legourd|Legourd]], [[Aimable Lepeu|Lepeu]], [[Raymond Lepoil|Lepoil]], [[Gustave Madeline|Madeline]], [[Raymond Raux|Raux]], [[Joseph Ruault|Ruault]] et [[Bernard Yau|Yau]].


Au camp de Neuengamme, il se voit attribuer le matricule 33300 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Gustave Desgranges intègre le kommado Hannover-Stöcken installé au nord-ouest de Hanovre. Lors de l'évacuation du camp, le convoi formé se retrouve à Gardelegenle. De nombreux déportés venant notamment du camp de concentration de Dora s'y trouvent  déjà. Devant cet afflux massif et l'impossibilité de continuer par voie ferroviaire n raison du dommage causés aux rails par les bombardements alliés, le SS-Untersturmführer Erhard Brauny donne l'ordre de parquer le millier de prisonniers dans une grange et d'y mettre le feu.  
Au camp de Neuengamme, il se voit attribuer le matricule 33300 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Gustave Desgranges intègre le kommado Hannover-Stöcken installé au nord-ouest de Hanovre. Lors de l'évacuation du camp, le convoi formé se retrouve à Gardelegenle. De nombreux déportés venant notamment du camp de concentration de Dora s'y trouvent  déjà. Devant cet afflux massif et l'impossibilité de continuer par voie ferroviaire n raison du dommage causés aux rails par les bombardements alliés, le SS-Untersturmführer Erhard Brauny donne l'ordre de parquer le millier de prisonniers dans une grange et d'y mettre le feu.  

Version du 20 novembre 2014 à 19:51

Gustave Desgranges, né à La Croix-Avranchin le 4 décembre 1926 et mort à Gardelegen (Allemagne) le 13 avril 1945, est un déporté de la Manche.

Gustave Desgranges épouse Germaine Levêque, elle aussi née à La Croix-Avranchin le 10 décembre 1906, à son retour de la guerre de 14 – 18 qu’il a terminée en Allemagne en 1919.

Employé SNCF à Argentan (Orne), il entre dans la résistance en 1943, dans le réseau Vengeance, puis la Résistance-fer avec mission de donner des cours de maniement d’armes et d’accueillir, la nuit, des résistants de passage.

Il est arrêté sur dénonciation par la Gestapo le 20 mars  1944. De la prison des Ducs à Alençon (Orne), où l’espace de quelques heures il se retrouve dans la même cellule que son fils ainé François, 17 ans à cette date, que les Allemands sont allés arrêter à la Croix-Avranchin où il se cachait.

Gustave Desgranges est déporté à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 4 juin 1944 à destination du camp de concentration de Neuengamme (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 2 062 hommes dont son fils François et les Manchois Boulot, Danlos, Guillaume, Houssin, Legourd, Lepeu, Lepoil, Madeline, Raux, Ruault et Yau.

Au camp de Neuengamme, il se voit attribuer le matricule 33300 [1]. Gustave Desgranges intègre le kommado Hannover-Stöcken installé au nord-ouest de Hanovre. Lors de l'évacuation du camp, le convoi formé se retrouve à Gardelegenle. De nombreux déportés venant notamment du camp de concentration de Dora s'y trouvent déjà. Devant cet afflux massif et l'impossibilité de continuer par voie ferroviaire n raison du dommage causés aux rails par les bombardements alliés, le SS-Untersturmführer Erhard Brauny donne l'ordre de parquer le millier de prisonniers dans une grange et d'y mettre le feu.

Gustave Desgranges y trouve la mort comme les 1 016 déportés qui périssent dans les flammes ou tués d'une balle quand ils essaient de fuir de la grange.

Note

  1.  Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. 

Lien interne