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'''Gustave Belloir''', né à [[Avranches]] le [[14 mars]] [[1879]] et gazé le [[29 juin]] [[1944]] au château de Hartheim à Alkoven (Haute-Autriche), est une personnalité militaire et résistant de la Manche.
'''Gustave Belloir''', {{date naissance|14|3|1879|Avranches}}, mort {{date décès|29|6|1944}} au château de Hartheim à Alkoven (Haute-Autriche), est une personnalité militaire et résistant de la Manche.
 
 
==« La cousine » du réseau Marc-France==
==« La cousine » du réseau Marc-France==
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Transféré au château de Hartheim, il y est gazé le [[29 juin]] [[1944]] , là où selon les derniers témoins, Gustave Belloir entonne dans le camion qui les transporte vers la nuit, une ultime « Marseillaise ».


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[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
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[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
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Version du 15 janvier 2019 à 12:21

Gustave Belloir, né à Avranches le 14 mars 1879, mort le 29 juin 1944 au château de Hartheim à Alkoven (Haute-Autriche), est une personnalité militaire et résistant de la Manche.  

« La cousine » du réseau Marc-France

Gustave Belloir connaît un double destin, glorieux et tragique.

Parti en 1914 comme chasseur à pied avec le 25e Bataillon, il en revient, en 1918, lieutenant avec la Légion d’honneur, cinq citations et …trois blessures.

Quand l’occupation de 1940 survient, il ne tarde pas à s’engager dans la Résistance, mettant à profit sa profession de voyageur de commerce.

En novembre 1941, domicilié à Saint-Jean-le-Thomas, il est recruté à Dol (Ille-et-Vilaine) par Lebret, agent de la SNCF. Il n’aura de cesse de développer son mouvement, tout particulièrement dans le milieu cheminot ou auprès de ses amis, tel André Lebarbenchon, professeur de dessin au collège Littré d’Avranches.

Ils parcourent, ensemble, à bicyclette, la zone côtière, en reproduisant les renseignements avec des dessins plus vrais que nature.

Mais après l’arrestation, sur dénonciation, de Pierre Moreau, chef parisien du réseau Marc-France et de vingt-huit membres, c’est au tour de Gustave Belloir dit « La Cousine » d’être arrêté le 22 mars 1943 à Saint-Jean-le-Thomas. Il retrouve les membres de son réseau à Mauthausen (Autriche), non sans avoir essayé de se jeter à Sarrebruck, sous le train qui les emmène à l’antichambre de la mort, le 18 septembre 1943.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 35119.

Transféré au château de Hartheim, il y est gazé le 29 juin 1944 , là où selon les derniers témoins, Gustave Belloir entonne dans le camion qui les transporte vers la nuit, une ultime « Marseillaise ».

Notes et références


Liens internes

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562