Actions

« Château du Haut-Aunay (Sourdeval) » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
(- lien normannia)
Ligne 5 : Ligne 5 :
[[Jules Labiche]], futur sénateur de Sourdeval, construit ce château en [[1860]] dans un style néo-classique <ref name = NG> Nicolas Garel, ''Châteaux et manoirs du canton de Sourdeval'', communauté de communes, 2011. </ref>.
[[Jules Labiche]], futur sénateur de Sourdeval, construit ce château en [[1860]] dans un style néo-classique <ref name = NG> Nicolas Garel, ''Châteaux et manoirs du canton de Sourdeval'', communauté de communes, 2011. </ref>.


Joseph Labiche en devient propriétaire après le décès de son oncle, Jules <ref name = NG/>. Le [[29 décembre]] [[1938]], Joseph Labiche, ancien courtier d’affaires, âgé de 74 ans, après avoir échangé des injures avec sa servante Marguerite Renault, la tue d’un coup de revolver en sortant de table <ref> ''[[L'Avranchin]]'', 7 janvier 1939, p 3. [https://www.normannia.info/ark%3A/86186/718k7#?c=0&m=0&s=0&cv=0 ''(lire en ligne)'']. </ref>. Six mois plus tard, il est condamné à deux ans de prison par la [[Cour d'assises de la Manche|Cour d’assises]] <ref> « Le crime de Sourdeval », ''[[Le Glaneur de la Manche]]'', 17 juin 1939 [https://www.normannia.info/ark%3A/86186/76p0g#?c=0&m=0&s=0&cv=3''(lire en ligne)'']. </ref>.
Joseph Labiche en devient propriétaire après le décès de son oncle, Jules <ref name = NG/>. Le [[29 décembre]] [[1938]], Joseph Labiche, ancien courtier d’affaires, âgé de 74 ans, après avoir échangé des injures avec sa servante Marguerite Renault, la tue d’un coup de revolver en sortant de table <ref> ''[[L'Avranchin]]'', 7 janvier 1939, p 3. [https://www.normannia.info/ark%3A/86186/718k7#?c=0&m=0&s=0&cv=0 ''(lire en ligne)'']. </ref>. Six mois plus tard, il est condamné à deux ans de prison par la [[Cour d'assises de la Manche|Cour d’assises]] <ref> « Le crime de Sourdeval », ''[[Le Glaneur de la Manche]]'', 17 juin 1939. </ref>.


La demeure sert ensuite de [[Liste des colonies de vacances de la Manche|colonie de vacances]]. Lors de la [[Libération de la Manche (1944)|Libération]], Mademoiselle Coquoin, la directrice, fait aménager un abri dans un ancien souterrain du château <ref> « La libération de Sourdeval », ''le50enlignebis'', site internet consulté le 16 novembre 2020 [http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article13203 ''(lire en ligne)'']</ref>; ainsi, du [[2 août|2]] au [[13 août]] [[1944]], 91 enfants et leurs encadrants y restent protégés des combats <ref name = NG/>.
La demeure sert ensuite de [[Liste des colonies de vacances de la Manche|colonie de vacances]]. Lors de la [[Libération de la Manche (1944)|Libération]], Mademoiselle Coquoin, la directrice, fait aménager un abri dans un ancien souterrain du château <ref> « La libération de Sourdeval », ''le50enlignebis'', site internet consulté le 16 novembre 2020 [http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article13203 ''(lire en ligne)'']</ref>; ainsi, du [[2 août|2]] au [[13 août]] [[1944]], 91 enfants et leurs encadrants y restent protégés des combats <ref name = NG/>.
Ligne 13 : Ligne 13 :
Propriété privée, il ne se visite pas.
Propriété privée, il ne se visite pas.


==Situation==  
== Situation ==  
Il est au bord de la [[route départementale 977]], au nord du bourg de Sourdeval.
Il est au bord de la [[route départementale 977]], au nord du bourg de Sourdeval.
{{Carte flottante droite
{{Carte flottante droite

Version du 27 février 2024 à 23:44

Château du Haut-Aunay.

Le château du Haut-Aunay, dit aussi château Labiche, est une demeure historique de la Manche, située à Sourdeval.

Histoire

Jules Labiche, futur sénateur de Sourdeval, construit ce château en 1860 dans un style néo-classique [1].

Joseph Labiche en devient propriétaire après le décès de son oncle, Jules [1]. Le 29 décembre 1938, Joseph Labiche, ancien courtier d’affaires, âgé de 74 ans, après avoir échangé des injures avec sa servante Marguerite Renault, la tue d’un coup de revolver en sortant de table [2]. Six mois plus tard, il est condamné à deux ans de prison par la Cour d’assises [3].

La demeure sert ensuite de colonie de vacances. Lors de la Libération, Mademoiselle Coquoin, la directrice, fait aménager un abri dans un ancien souterrain du château [4]; ainsi, du 2 au 13 août 1944, 91 enfants et leurs encadrants y restent protégés des combats [1].

Le château appartient ensuite au Bureau de bienfaisance de Sourdeval, puis aux Renault, aux Gibbs et enfin aux Kelly [1].

Propriété privée, il ne se visite pas.

Situation

Il est au bord de la route départementale 977, au nord du bourg de Sourdeval.

Chargement de la carte...

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Nicolas Garel, Châteaux et manoirs du canton de Sourdeval, communauté de communes, 2011.
  2. L'Avranchin, 7 janvier 1939, p 3. (lire en ligne).
  3. « Le crime de Sourdeval », Le Glaneur de la Manche, 17 juin 1939.
  4. « La libération de Sourdeval », le50enlignebis, site internet consulté le 16 novembre 2020 (lire en ligne)