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Le donjon carré, assis sur le rocher,  est démoli en [[1792]]  ; il était défendu par huit tours formant l'enceinte de la citadelle et une douve alimentée par les eaux venant de la ville<ref name = VG/>.  
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==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 5 décembre 2019 à 19:30

Ruines du chateau de Mortain (1839)
Le château de Mortain sur un plan de 1871

Le château de Mortain est un ancien château de la Manche, situé à Mortain-Bocage.

Il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges : le sommet de la tour des Prêtres offre un beau panorama sur la vallée de la Cance.

Situé à l'écart de la ville qui, au Moyen-âge possède sa propre enceinte, il est édifié à 185 mètres d'altitude sur un escarpement rocheux abrupt. Il occupe ainsi une position imprenable qui en fait également un poste de surveillance des voies de communication entre la Normandie, la Bretagne et le Maine.

Histoire

Selon Victor Gastebois, la forteresse est construite par la volonté de Guillaume Longue-Épée vers 940, pour former avec les châteaux de Saint-Hilaire, des Biards et d'Avranches une ligne de défense contre la Bretagne et ses puissants ducs[1].

Au 11e siècle, le comte Robert de Mortain en fait sa principale résidence.

Le donjon carré, assis sur le rocher, est démoli en 1792  ; il était défendu par huit tours formant l'enceinte de la citadelle et une douve alimentée par les eaux venant de la ville[1]. La tour de Barenton, présente sur un plan de 1610, est détruite pour céder la place à la halle au blé[1]. La dernière tour encore debout, la tour de Dessus la Porte, devenue tour des Archives s'est écroulée en avril 1838, provoquant l'éparpillement et le pillage de milliers de documents[1].

Louise-Élisabeth d’Orléans, dite Mademoiselle de Montpensier, comtesse de Mortain aurait fait construire vers 1680 le château de l'époque moderne[1].

Le 9 janvier 1792, Louis-Philippe d'Orléans, dit Philippe Égalité, vend le château avec d'autres nombreuses propriétés à M. Collet de Saint-James, maître de forges et créancier du comte de Mortain. Le château passe ensuite aux mains de Jean-François Juetz d'Inglemare et M. Bachelier qui développèrent l'activité des forges de Bourberouge, puis devient la propriété d'Athanase de Pracontal. Ce dernier le vend au département qui l'aménage en sous-préfecture[1].

Bibliographie

  • Charles de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux de la Manche. Château de Mortain », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 3, Société des antiquaires de Normandie, 1828 (lire en ligne)

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Victor Gastebois, « Le château, la sous-préfecture », Le Vieux Mortain, volume 2, 1931, p. 309-315 (lire en ligne)

Liens externes