« Centre hospitalier d'Avranches » : différence entre les versions
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Le '''centre hospitalier d'Avranches''' est un établissement hospitalier public de la [[Manche]], situé à [[Avranches]]. | Le '''centre hospitalier d'Avranches''' est un établissement hospitalier public de la [[Manche]], situé à [[Avranches]]. | ||
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L'architecte François Cheftel (1799-1892) le dote d'une nouvelle chapelle en [[1862]], en bordure de la rue<ref name = APD>Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, ''Avranches, promenades et découvertes'', éd. Alizé. CdJ, 2008, p.46</ref>. | L'architecte François Cheftel (1799-1892) le dote d'une nouvelle chapelle en [[1862]], en bordure de la rue<ref name = APD>Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, ''Avranches, promenades et découvertes'', éd. Alizé. CdJ, 2008, p.46</ref>. | ||
De nouveaux pavillons sont inaugurés le [[13 octobre]] [[1907]] par M. Ruau ministre, en présence du député [[Lucien Dior (1867)|Lucien Dior]] ; le docteur [[Eugène Béchet]] fait remarquer l’absence d’appareils de chauffage et d’éclairage <ref>« Les fêtes d’Avranches », ''L’Avranchin'', 19 octobre 1907.</ref>. | |||
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De nouvelles constructions modernisent l'ensemble dans les années 1960 : la maternité est créée pour la sécurité des accouchements<ref name = OF/>. | De nouvelles constructions modernisent l'ensemble dans les années 1960 : la maternité est créée pour la sécurité des accouchements <ref name = OF/>. | ||
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Le [[7 mars]] [[2015]], à l'appel du Collectif des usagers pour la défense de l'hôpital de proximité, une centaine de personnes manifestent devant l'hôpital pour protester contre sa fermeture prévisible <ref>« Hôpital d'Avranches : une centaine de personnes pour sa défense », ''La Gazette de la Manche'', site internet, 10 mars 2015. </ref>. | |||
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En septembre [[2019]], le service de cardiologie quitte l'aile du bâtiment historique où il était depuis [[1992]] pour investir le {{2e}} étage du bâtiment principal, près du service de réanimation, et subir une réorganisation complète <ref>« Un nouveau service de cardiologie à l'hôpital », ''Ouest-France'', 13 septembre 2019.</ref>. | |||
En septembre [[2021]], le service de pneumologie-oncologie thoracique de Granville est transféré à Avranches <ref>« Hôpital : le service pneumologie part à Avranches, un nouveau service soins palliatifs à Granville », ''Ouest-France'', site internet, 21 septembre 2021.</ref>. | |||
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==Bibliographie== | ==Bibliographie== | ||
* Boudent, « Notice sur l'hospice d'Avranches », ''Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches'' , éd. Tostain, 1842 (T1) [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558198b/f19.image ''(lire en ligne)''] | * Boudent, « Notice sur l'hospice d'Avranches », ''Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches'' , éd. Tostain, 1842 (T1) [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558198b/f19.image ''(lire en ligne)'']. | ||
* [[Charles de Robillard de Beaurepaire]], ''Notice sur l'hospice d'Avranches'', éd. Tostain, Avranches, 1858 [https://books.google.fr/books?id=OB5eAAAAcAAJ ''(lire en ligne)''] | * [[Charles de Robillard de Beaurepaire (1828)|Charles de Robillard de Beaurepaire]], ''Notice sur l'hospice d'Avranches'', éd. Tostain, Avranches, 1858 [https://books.google.fr/books?id=OB5eAAAAcAAJ ''(lire en ligne)'']. | ||
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Le centre hospitalier d'Avranches est un établissement hospitalier public de la Manche, situé à Avranches.
Il fait partie du centre hospitalier d'Avranches-Granville depuis 1992.
Histoire
De l'hôtel-Dieu à l'hospice
L'hôtel-Dieu d'Avranches, situé place Saint-Gervais et datant du 12e siècle est transféré en 1240 à l'extérieur de la ville[1], à proximité de la Sée et sur le passage d'une voie antique, aussi chemin de pèlerinage au Mont-Saint-Michel.
En 1623, François de Péricard, évêque d'Avranches, pour augmenter ses ressources, lui annexe la maladrerie de Saint-Nicolas, au pied du Tertre Saint-Nicolas[1]. En 1657, l'Hôtel-Dieu est encore desservi par des religieux[1].
En 1662, un édit de Louis XIV exige, dans toutes les villes du royaume, un hôpital général pour accueillir les indigents. Avranches ne s'étant pas encore exécutée en 1676, le roi charge l'évêque Gabriel Froulay de Tessé de réunir le chapitre, la justice et les notables; des députés sont nommés qui décident d'établir un hôpital général à l'emplacement de l'ancien, rue de Malloué[1]. Les travaux sont terminés en 1680. En plus de la chapelle datant du 13 e siècle, l'hospice comprenait un corps de bâtiments à deux étages, une petite maison pour le chapelain, une boulangerie etc... détruits et remplacés par la suite[1].
En 1791, l'hospice possédait la terre et la ferme de l'hôpital, la Terre des marais, des maisons en ville et des rentes foncières sur des particuliers et des communautés[1]. En février 1793, la municipalité engage deux dames hospitalières de Villedieu pour remplacer celles qui, en poste, avaient refusé de prêter le serment civique. L'État s'étant emparé des biens du clergé, des émigrés, des communes et des hospices, on vend les biens mobiliers (instruments agricoles et bestiaux) de l'hôpital ; les pauvres de l'hospice se retrouvent dans un dénuement total[1].
Le 21 novembre 1793, 60 malades et blessés vendéens restés à l'hospice après la retraite des leurs, sont enlevés de leurs lits et fusillés dans le champ de l'Ensoudière[2], de l'autre côté de la rue[1].
L'hospice ayant beaucoup souffert des éléments déchaînes (grande marée du 16 septembre 1798, raz de marée de 1817, inondation de 1837, orage de 1849, incendie de 1859, trombe d'eau de 1889 ), des bâtiments sont reconstruits à partir de 1844[1].
Sous l'Empire, devant la recrudescence d'abandons d'enfants, on crée un tour où la sœur tourière récupère les enfants abandonnés, les baptise et les confie à une nourrice avant de leur trouver famille[3].
L'architecte François Cheftel (1799-1892) le dote d'une nouvelle chapelle en 1862, en bordure de la rue[4].
De nouveaux pavillons sont inaugurés le 13 octobre 1907 par M. Ruau ministre, en présence du député Lucien Dior ; le docteur Eugène Béchet fait remarquer l’absence d’appareils de chauffage et d’éclairage [5].
De l'hospice au centre hospitalier
De nouvelles constructions modernisent l'ensemble dans les années 1960 : la maternité est créée pour la sécurité des accouchements [3].
Le 27 janvier 1997, René André, député-maire d'Avranches, vice président du conseil d'administration, Marc Verdier, maire de Granville, président du conseil d'administration, Hervé Gaymard, secrétaire d'État à la santé et à la sécurité sociale posent la première pierre de la construction et de la restauration du site hospitalier d'Avranches [6]. S'élèvent alors le nouveau plateau technique et le hall d'accueil semi-circulaire.
Le 7 mars 2015, à l'appel du Collectif des usagers pour la défense de l'hôpital de proximité, une centaine de personnes manifestent devant l'hôpital pour protester contre sa fermeture prévisible [7].
Le 29 novembre 2018, on inaugure de nouvelles urgences pédiatriques. Leur réalisation a coûté 320 000 € [8].
En septembre 2019, le service de cardiologie quitte l'aile du bâtiment historique où il était depuis 1992 pour investir le 2e étage du bâtiment principal, près du service de réanimation, et subir une réorganisation complète [9].
En septembre 2021, le service de pneumologie-oncologie thoracique de Granville est transféré à Avranches [10].
En janvier 2023, l'Agence régionale de santé (ARS) valide un plan d'investissement de 36 millions d'euros, qui va permettre la construction d'un nouveau bâtiment de trois étages comprenant les urgences au rez-de-chaussée [11].
Services médicaux
- Bâtiment médico-technique:
- Rez-de-chaussée : urgences, imagerie médicale (radiologie, scanner),laboratoire, pharmacie
- Étage 1 : secteur femme/ enfant : pédiatrie, néonatalogie, gynécologie, obstétrique, bloc obstétrical, consultations gynécologie et pédiatrie.
- Étage 2 : médecine 2, chirurgie orthopédique et traumatologique, réanimation, diététique
- Étage 3 : chirurgie 1, chirurgie 2, bloc opératoire
- Bâtiment D :
- Rez-de-chaussée : rééducation fonctionnelle
- Étage 1 : soins palliatifs, unité mobile d'orientation et d'évaluation gériatrique
- Étage 2 : cardiologie
- Bâtiment F :
- Rez-de-chaussée : court séjour gériatrique
- Étage 1 : soins de suite et de réadaptation
- Arc en Sée (résidence pour personnes âgées)
Administration
Adresse : 59, rue de la Liberté
50300 Avranches
Tél. 02 33 89 40 00
Bibliographie
- Boudent, « Notice sur l'hospice d'Avranches », Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches , éd. Tostain, 1842 (T1) (lire en ligne).
- Charles de Robillard de Beaurepaire, Notice sur l'hospice d'Avranches, éd. Tostain, Avranches, 1858 (lire en ligne).
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Félix Jourdan, Histoire de l'hospice d'Avranches depuis son origine jusqu'à nos jours, imprimerie A. Perrin, Avranches, 1904 (lire en ligne)
- ↑ Une stèle y rappelle ce fait barbare
- ↑ 3,0 et 3,1 « Les rôles de l'hôpital à travers les époques », Ouest-France, 28-29 décembre 2019.
- ↑ Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, Avranches, promenades et découvertes, éd. Alizé. CdJ, 2008, p.46
- ↑ « Les fêtes d’Avranches », L’Avranchin, 19 octobre 1907.
- ↑ Plaque commémorative et première pierre dans le hall d'accueil.
- ↑ « Hôpital d'Avranches : une centaine de personnes pour sa défense », La Gazette de la Manche, site internet, 10 mars 2015.
- ↑ Narjisse El Gouari, « Nouvelles urgences pédiatriques d’Avranches : "Le résultat est là" », Ouest-France, site internet, 30 novembre 2018.
- ↑ « Un nouveau service de cardiologie à l'hôpital », Ouest-France, 13 septembre 2019.
- ↑ « Hôpital : le service pneumologie part à Avranches, un nouveau service soins palliatifs à Granville », Ouest-France, site internet, 21 septembre 2021.
- ↑ Audrey Vairé, « Avranches-Granville : l'hôpital respire », Ouest-France, 19 janvier 2023.