« Éléonor Daubrée » : différence entre les versions
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'''Éléonor''' Aimable '''Daubrée''', {{date naissance|31|1|1881|Gouville-sur-Mer}} <ref name=EC2>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769RW5ORv/0c206605ff - Acte de naissance n° 7].</ref> et mort en [[1961]], est un poète de la [[Manche]]. | |||
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* ''À tous nos morts sublimes'', 1915. | * ''À tous nos morts sublimes'', 1915. | ||
* ''Un regard sur la vie'', éd. Blaizot, Paris, 1918; prix Balzac de la Société des gens de lettres. | * ''Un regard sur la vie'', éd. Blaizot, Paris, 1918 ; prix Balzac de la Société des gens de lettres. | ||
* ''La Terre des ancêtres'', préface de Frédéric Mistral, éd. Jouve, 1922; ouvrage couronné par l'[[Académie française]]. | * ''La Terre des ancêtres'', préface de Frédéric Mistral, éd. Jouve, 1922 ; ouvrage couronné par l'[[Académie française]]. | ||
* ''Le Cœur des humbles'', Barbaroux, 1939; contient « La coiffe normande », « L'armoire normande ». | * ''Le Cœur des humbles'', Barbaroux, 1939 ; contient « La coiffe normande », « L'armoire normande ». | ||
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Éléonor Aimable Daubrée, né à Gouville-sur-Mer le 31 janvier 1881 [1] et mort en 1961, est un poète de la Manche.
Biographie
Il passe sa jeunesse à Gouville puis entre à l'École normale d'instituteurs de Saint-Lô [2]. Il fait carrière dans l'enseignement, d'abord comme instituteur adjoint à Saint-Jores, puis à Lessay et au collège moderne de Dol-de-Bretagne. Il prend sa retraite le 1er janvier 1941, est élu conseiller municipal et adjoint au maire de Gouville-sur-Mer en 1945, maire en 1946 [2]. Il reste en poste jusqu'en 1953.
Il se passionne pour la poésie [3]. Il laisse de nombreux recueils, dont Un regard sur la vie, qui lui vaut le Prix Balzac en 1919 et les encouragements de Mistral [3].
Il est président du conseil d'administration de la fondation Fastout [2].
Œuvres
- Les Fleurs de mon pays, préface de Léon Deries, éd. Henry Delesques, 1912.
- À l'ombre des pommiers, éd. H. Delesques, 1914.
- À tous nos morts sublimes, 1915.
- Un regard sur la vie, éd. Blaizot, Paris, 1918 ; prix Balzac de la Société des gens de lettres.
- La Terre des ancêtres, préface de Frédéric Mistral, éd. Jouve, 1922 ; ouvrage couronné par l'Académie française.
- Le Cœur des humbles, Barbaroux, 1939 ; contient « La coiffe normande », « L'armoire normande ».
- Un florilège des œuvres poétiques d'Éléonor Daubrée, illustrations de Jean-Clair Popineau, Association pour le respect et la valorisation du patrimoine culturel, 1997.
- Poèmes inédits, éd. P. Bellée.
Distinctions
- Palmes académiques (officier)
Hommages
- Un monument célèbre sa mémoire à Gouville-sur-Mer (inauguré en 1963).
- Une rue et un gymnase portent son nom à Coutances.
- Une place porte son nom à Lessay.
Citation
- « D'une inspiration toujours élevée et saine, respire l'amour du sol natal et des belles traditions françaises », Henri de Régnier [4].
Divers
- Après le décès du poète, la Société des gens de lettres crée un « Prix Éléonor Daubrée ».
Bibliographie
- Raymond Deslandes, « Éléonor Daubrée (1881-1961) », revue Viridovix, n° 10, 1992.