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Emmanuel Macron à Cherbourg (2024)

De Wikimanche

Le discours à la base navale.
Emmanuel Macron à Cherbourg (2024)

Emmanuel Macron, président de la République, est à Cherbourg-en-Cotentin le vendredi 19 janvier 2024 pour présenter ses vœux aux armées.

Dès 10 h, près de 250 manifestants se rassemblent à la porte du Midi, devant l'arsenal, à l'appel de l'intersyndicale, pour dénoncer les attaques en règle du chef de l'État contre le travail et les suppressions de postes dans l'Éducation nationale [1]. Une dizaine de militantes féministes se joignent à eux : elles dénoncent le récent propos d'Emmanuel Macron sur le « réarmement démographique », qu'elles considèrent comme « rétrograde et sexiste » [1]. Une cinquantaine d'élèves des lycées Victor-Grignard, Alexis-de-Tocqueville et Jean-François Millet viennent en renfort [1].

À 11 h 08, le Falcon 7X du chef de l'État se pose sur l'aéroport de Maupertus. Le président de la République est accompagné de Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin, veut voir dans cette visite un hommage rendu par l'État au « rôle de la ville sur les questions de Défense et de naval » [2].

La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.

À 11 h 30, le chef de l'État arrive aux Constructions mécaniques de Normandie (CMN), où il est accueilli par Serge Quaranta, président des CMN [3]. Il visite le chantier et rencontre 150 jeunes en formation [4]. Le chef de l'État préside ensuite à un lever de couleurs devant 150 autres jeunes venus de tout le département, avant de partager le déjeuner avec 50 d'entre eux [4]

À 14 h 20, Emmanuel Macron arrive à la base navale, où il reçoit les honneurs militaires. À 15 h 30, Emmanuel Macron prononce son discours d'une trentaine de minutes dans le gymnase de la base navale devant 300 invités [5]. Il exhorte les industriels de la défense « à gagner en rapidité, en volume et en innovation » pour atteindre le « made économie de guerre », fustigeant la « forme d'engourdissement » qui avait gagné le secteur avant l'invasion de l'Ukraine [6]. « On ne peut plus se satisfaire de délais de production qui s'étalent sur plusieurs années », insiste-t-il [7]?

Vers 16 h 30, le Président arrive dans les ateliers de l'École atomique, où une formation au BTS « Maintenance des systèmes de production nucléaire » a été mise en place l'an passé [8].

À 17 h 30, le chef de l'État quitte Cherbourg.

Placée sous haute sécurité, la visite du président de la République n'a que peu concerné les Cherbourgeois, hormis les embouteillages supplémentaires créés par les déplacements du cortège présidentiel [9].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Tom Savary, « 250 manifestants pour une fronde commune », Ouest-France, 20 janvier 2024.
  2. La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.
  3. Sébastien Lucot, « Défense et hydrolien : CMN mis à l'honneur », La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.
  4. 4,0 et 4,1 « Un moment passé avec la jeunesse », La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.
  5. Julien Munoz, « Emmanuel Macron, entre symboles et réaffirmations », La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.
  6. « Armées : Macron demande aux industriels de “gagner en rapidité, en volume et en innovation” », AFP, 19 janvier 2024, 17 h 04.
  7. Olivier Clerc, « Vœux aux armées : “La France se réorganise” », Ouest-France, 20 janvier 2024.
  8. Sébastien Lucot, « Le BTS de l'école atomique progresse », La Presse de la Manche, 20 janvier 2024.
  9. « Des Cherbourgeois peu concernés par la venue du Président », La Presse de la Manche, 20 janvier 2021.

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