« Port de Carteret » : différence entre les versions
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==Bibliographie== | |||
* Jean Barros, « Le port de Carteret au XVIII{{e}} siècle », ''[[Revue du département de la Manche]]'', t. 8, fasc. 29-30, janvier-avril 1966 | |||
* Jeannine Bavay, « Carteret, les bateaux de pêche des années 1960-début des années 1970 », ''[[Vikland]]'', n° 11, 2014. | |||
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Le port de Carteret est un port de la Manche, situé à Barneville-Carteret.
Il est parfois appelé « port des Isles ».
Histoire
Au XVIIIe siècle les goélettes participant à un commerce maritime très actif viennent s'échouer dans le havre de Carteret [1]. La construction navale est également une activité bien présente à l’époque et entre 1710 et 1788, 71 navires de commerce et de pêche sont mis à l’eau au sein du havre [1].
Des aménagements contre la sédimentation sont entrepris dès 1731 [1].
En 1865, une station de sauvetage est créée.
En 1880, la grande jetée nord est achevée, ainsi que la digue sud.
En 1881, une liaison est créée avec Jersey par le vapeur Claire de la Société des terrains et vapeurs de Carteret[1]. D’autres navires, comme La Gerfleur ou Le Cygne, puis d’autres compagnies assurent les liaisons. Entre 1903 et 1912, Le Cygne, vapeur à roues à aubes transporte plus de 121 000 passagers [1].
Interrompu pendant la Première Guerre mondiale, le service reprend en 1934 suite à la fermeture du port de Gorey aux navires français. Il ne reprend qu’en 1948 avec la vedette Perle des îles [1].
En 1945, le « petit port », servant d'abri aux pêcheurs par grande marée, est agrandi avec l'aide du 280e bataillon de combat du génie américain stationné à Carteret [2].
En juin 1952, Édouard Lebas, préfet de la Manche, inaugure la nouvelle gare maritime [3].
En 1995, un nouveau bassin de plaisance de 300 places est créé.
Le pôle nautique est construit en 2016, à côté du port des Américains [1].
Situation
.JPG)
Il se situe dans le havre de Carteret, sur la rive droite de l'embouchure de la Gerfleur, non loin du cap de Carteret.
Port de pêche
Une vingtaine de bateaux (chalutiers et caseyeurs) y sont attachés, qui pêchent essentiellement des soles et des raies au chalut, des homards, araignées et tourteaux aux casiers, et des coquilles saint-jacques à la drague [2].
Un « centre de débarque », installé dans l'ancien poste de douane, est en fonction depuis le premier trimestre 2013. Il comprend une salle de pesée, où chaque bateau fait enregistrer sa pêche, par espèces, et une chambre frigorifique. La dépense est estimée à 205 000 €, financée par le Fonds européen de la pêche (50 %), l'État, la région Basse-Normandie, le Conseil général de la Manche et la municipalicité pour 27 000 € [4].
Port de commerce
En 1898, la ligne avec Jersey enregistre près de 12 000 passagers pour les deux sens [5].
La compagnie Manche Îles Express assure l'été des liaisons avec les îles Anglo-Normandes : Jersey (1 h) et Guernesey (1 h 20 min).
Port de plaisance
- lire l'article détaillé Port de plaisance de Barneville-Carteret
Bibliographie
- Jean Barros, « Le port de Carteret au XVIIIe siècle », Revue du département de la Manche, t. 8, fasc. 29-30, janvier-avril 1966
- Jeannine Bavay, « Carteret, les bateaux de pêche des années 1960-début des années 1970 », Vikland, n° 11, 2014.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 IDRA environnement et BRL ingénierie, Dossier de demande d'autorisation pour l'aménagement du port départemental de Barneville-Carteret, 2019, p. 197.(lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 Barneville-Carteret, station balnéaire classée, brochure promotionnelle, Office de tourisme de Barneville-Carteret, 1er trimestre 2011, p. 17.
- ↑ « Carteret, cité touristique, a inauguré sa gare maritime et son nouveau service avec Jersey », Ouest-France, 3 juin 1952.
- ↑ Ouest-France, 27 décembre 2011.
- ↑ La Manche 1900, éd. Florilège, 1994, p. 112.