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'''Vital de Mortain''', aussi ''Vital de Savigny'', né à Tierceville (Calvados) vers [[1050]], mort {{date décès|16|9|1122}} <ref>Béatrice Poulle, « Savigny and England »,''England and Normandy in the Middle Age'', p. 159. </ref>, est un saint de la [[Manche]].
'''Vital de Mortain''', aussi ''Vital de Savigny'', né à Tierceville (aujourd'hui Calvados) vers [[1050]], mort {{date décès|16|9|1122}} <ref> Béatrice Poulle, « Savigny and England »,''England and Normandy in the Middle Age'', p. 159. </ref>, est un saint de la [[Manche]].


Il fonde l'ordre de Savigny.
Il fonde l'ordre de Savigny.
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Il est le frère d'[[Adeline de Mortain]].
Il est le frère d'[[Adeline de Mortain]].
Sa vie est écrite au 12{{e}} siècle par Étienne de Fougères, évêque de Rennes, qui s'est appuyé sur le rouleau funéraire de Vital, conservé aux archives nationales depuis 1839<ref>Hippolyte Sauvage, « Le rouleau de Saint-Vital », ''Saint Vital et l'abbaye de Savigny, dans l'ancien diocèse d'Avranches'', p.10-12 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63454z/f16.item ''(lire en ligne)'']</ref>.


==Biographie==
==Biographie==
[[Fichier:Rouleau funéraire du bienheureux Vital, abbé de Savigny. - Archives Nationales - AE-II-138.jpg|200px|vignette|Rouleau funéraire du bienheureux Vital]]
Il naît dans une famille aisée du diocèse de Bayeux (Calvados), qui le fait instruire tôt. Nommé « petit abbé », il poursuit son éducation  à Liège (Belgique).  
Il naît dans une famille aisée du diocèse de Bayeux (Calvados), qui le fait instruire tôt. Nommé « petit abbé », il poursuit son éducation  à Liège (Belgique).  


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==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Étienne de Fougères, ''Vie du bienheureux Vital''
* Étienne de Fougères, ''Vie du bienheureux Vital''
* Hippolyte Sauvage, ''Saint Vital et l'abbaye de Savigny'', Impr. A. Leroy, Mortain, 1895 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63454z ''(lire en ligne)'']
* [[Hippolyte Sauvage]], ''Saint Vital et l'abbaye de Savigny'', Impr. A. Leroy, Mortain, 1895 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63454z ''(lire en ligne)'']
* Hippolyte Sauvage, ''Office propre de saint Vital, abbé et fondateur du monastère de Savigny (Manche), et offices et propres de saint Vital et des bienheureux de Savigny'', impr. Armand Leroy, Mortain, 1897[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63462k/f4.image ''(lire en ligne)'']
* Jaap Van Moolentboek, « Vital l'ermite, prédicateur itinérant, fondateur de l'abbaye normande de Savigny », ''Revue de l'Avranchin et du pays de Granville'', tome 68, n° 346, 1991, p. 148-211
* Jaap Van Moolentboek, « Vital l'ermite, prédicateur itinérant, fondateur de l'abbaye normande de Savigny », ''Revue de l'Avranchin et du pays de Granville'', tome 68, n° 346, 1991, p. 148-211


==Notes et références==
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==Liens externes==
==Liens externes==
* [http://data.bnf.fr/atelier/12201956/vital/ Notice à la Bibliothèque nationale de France]
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Dernière version du 15 septembre 2023 à 15:15

Vital de Mortain, aussi Vital de Savigny, né à Tierceville (aujourd'hui Calvados) vers 1050, mort le 16 septembre 1122 [1], est un saint de la Manche.

Il fonde l'ordre de Savigny.

Il est fêté le 16 septembre.

Il est le frère d'Adeline de Mortain.

Sa vie est écrite au 12e siècle par Étienne de Fougères, évêque de Rennes, qui s'est appuyé sur le rouleau funéraire de Vital, conservé aux archives nationales depuis 1839[2].

Biographie

Rouleau funéraire du bienheureux Vital

Il naît dans une famille aisée du diocèse de Bayeux (Calvados), qui le fait instruire tôt. Nommé « petit abbé », il poursuit son éducation à Liège (Belgique).

À son retour en Normandie, il ouvre une école.

Robert, comte de Mortain, au tempérament fougueux, avait pour frère Odon, évêque de Bayeux. Ce dernier lui envoie Vital de Tierceville comme chapelain, espérant corriger la rudesse de ses mœurs[3]. Vital a certainement poussé son maître à remplacer la petite église Saint-Évroult par un édifice davantage digne de la puissance d'un grand seigneur[3]. Il est choisi pour en être l'un des premiers chanoines[3].

Vers 1093, il devient ermite et fait de nombreux adeptes qui font vœu de silence absolu, de prière continuelle et de travail manuel. Vital reçoit des terres au Neufbourg de Guillaume de Mortain. Ce geste est connu sous la dénomination d'« aumône de Mortain ».

Le roi d'Angleterre confisque l'« aumône de Mortain » et Vital se voit contraint de se réfugier dans des forêts bretonnes, où il retrouve d'autres ermites comme Robert d'Arbrissel, Raoul de la Futaie et Bernard de Tiron.

En 1112, s'étant fait confier des terres par Raoul de Fougères, Vital fonde l'abbaye de Savigny, qui ne cesse de prendre de l'importance.

Il meurt en rendant visite aux ermites de Dompierre (Orne). Il est enterré à Savigny.

Hommages

À Romagny, la chapelle Saint-Vital a été construite au XIXe siècle en son honneur par l'abbé Colas-Lavigne.

Bibliographie

  • Étienne de Fougères, Vie du bienheureux Vital
  • Hippolyte Sauvage, Saint Vital et l'abbaye de Savigny, Impr. A. Leroy, Mortain, 1895 (lire en ligne)
  • Hippolyte Sauvage, Office propre de saint Vital, abbé et fondateur du monastère de Savigny (Manche), et offices et propres de saint Vital et des bienheureux de Savigny, impr. Armand Leroy, Mortain, 1897(lire en ligne)
  • Jaap Van Moolentboek, « Vital l'ermite, prédicateur itinérant, fondateur de l'abbaye normande de Savigny », Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, tome 68, n° 346, 1991, p. 148-211

Notes et références

  1. Béatrice Poulle, « Savigny and England »,England and Normandy in the Middle Age, p. 159.
  2. Hippolyte Sauvage, « Le rouleau de Saint-Vital », Saint Vital et l'abbaye de Savigny, dans l'ancien diocèse d'Avranches, p.10-12 (lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Victor Gastebois, Le Vieux Mortain, 1930, p. 21-23.(lire en ligne)

Liens externes