« Tourbière de Baupte » : différence entre les versions
De Wikimanche
(Remplace DEFAULTSORT par CLEDETRI) |
(layers et cat) |
||
| Ligne 20 : | Ligne 20 : | ||
==Situation== | ==Situation== | ||
{{#display_map:49.281817,-1.379828; | {{#display_map:49.281817,-1.379828; | ||
| | |layers=OpenStreetMap,GeoportailFrance.orthos | ||
|height = | |height = 230 | ||
|zoom= | |zoom=13 | ||
|enablefullscreen = yes | |enablefullscreen = yes | ||
}} | }} | ||
| Ligne 36 : | Ligne 34 : | ||
[[Catégorie:Site naturel de la Manche]] | [[Catégorie:Site naturel de la Manche]] | ||
[[Catégorie:Baupte]] | [[Catégorie:Baupte]] | ||
[[Catégorie:Article géolocalisé sur une carte]] | |||
Version du 14 janvier 2023 à 18:00
La tourbière de Baupte est un site naturel de la Manche.
Elle est située dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin, sur les communes d'Auvers, Baupte, Gorges, Le Plessis-Lastelle et Saint-Jores [1].
Avec 900 hectares, c'est l'une des plus grandes tourbières d'Europe occidentale, l'épaisseur de la tourbe atteignant 7 à 10 mètres dans le ruisseau Briquebost et 12 m vers la Sèves [1].
Depuis 1995, elle est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) pour la richesse des espèces végétales qui vivent à sa périphérie et Natura 2000 depuis 2004 [1].
Exploitation
La tourbe est utilisée comme combustible pendant la Première et la Seconde guerres mondiales jusqu'en 1995 et comme source d'énergie pour l'usine des engrais d'Auby, puis par la société LCI [1], aujourd'hui Cargill, qui transforme les algues en additifs agro-alimentaires.
En 1947[2] est mise en service une courte ligne de chemin de fer qui raccorde la tourbière à la ligne ferroviaire Carentan-Carteret.
Plus de 400 hectares du site sont remis en eau en 2005, formant ainsi une réserve naturelle [2].
Une société nantaise, La Florentaise, a l'autorisation de la préfecture jusqu'en 2026 pour extraire 133 500 m3 de tourbe par an sur environ 400 ha et la transformer en terreau destiné à l'horticulture [3]. En 2016, Europe écologie-Les Verts lui reproche de détruire des espèces végétales protégées sans dérogation [4].
Cette exploitation nécessite un pompage de 20 millions de m3 par an, rejetés en aval de la zone humide. C'est peut-être l'une des causes de la baisse du niveau d'eau dans le marais d'Auvers [3].
Situation
Bibliographie
- « À la tourbière, un retour à la nature pas si simple », Ouest-France, 3 mai 2021.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Tourbière holocène de Baupte, Inventaire du patrimoine naturel, consulté le 27 novembre 2018.
- ↑ 2,0 et 2,1 « La tourbière de Baupte, au cœur du Cotentin », France 3 (voir en ligne).
- ↑ 3,0 et 3,1 Mathieu Charrier, « Dans la Manche, le marais d'Auvers en danger », Ouest-France, 26 novembre 2018.
- ↑ Cyrille Calmets, « Tourbière de Baupte : l'exploitation dénoncée », Ouest-France, site internet, 10 mai 2016 (lire en ligne).