« Robert Colléate » : différence entre les versions
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Il travaillait comme ouvrier de la S.N.C.F. au dépôt d’Amiens. Militant actif du Parti Communiste clandestin, Robert Colléatte entra très vite dans la Résistance, en 1941 il organisait la diffusion d’un journal clandestin des cheminots, le "Rail rouge". Il participa à une tentative de sabotage au dépôt de chemin de fer d’Amiens dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1942. | Il travaillait comme ouvrier de la S.N.C.F. au dépôt d’Amiens. Militant actif du Parti Communiste clandestin, Robert Colléatte entra très vite dans la Résistance, en [[1941]] il organisait la diffusion d’un journal clandestin des cheminots, le "Rail rouge". Il participa à une tentative de sabotage au dépôt de chemin de fer d’Amiens dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1942. | ||
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* | * Notice Colléatte [écrit aussi Colléate] Robert, Jules, Yvon par Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu, Annie Pennetier, [http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article168600 version mise en ligne le 26 octobre 2016], dernière modification le 18 septembre 2018. | ||
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Version du 3 mai 2019 à 13:01
Robert Colléate dit Paul Colléate, né le 8 octobre 1911 à Amiens, mort à Saint-Lô le 20 septembre 1943, est un résistant de la Somme puis de la Manche.
Il travaillait comme ouvrier de la S.N.C.F. au dépôt d’Amiens. Militant actif du Parti Communiste clandestin, Robert Colléatte entra très vite dans la Résistance, en 1941 il organisait la diffusion d’un journal clandestin des cheminots, le "Rail rouge". Il participa à une tentative de sabotage au dépôt de chemin de fer d’Amiens dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1942.
Il fut par la suite envoyé dans la Manche à Airel, pour réorganiser le Front National, d’abord dans le centre et le sud du département. Robert alias "Paul" fut l’un des responsables du Front national pour le département de la Manche. Il participa à l’implantation des FTP dans ce département où de nombreuses arrestations avaient affaibli le mouvement. Dans la clandestinité, il fut caché dans de nombreuses communes, dont Airel, Villedieu , Gatteville.
Robert Colléate fut arrêté 4 mai 1943 rue de l’Alma à Cherbourg pour « terrorisme – responsable Front national pour la Manche ». Il possédait sur lui des documents dont un carnet d’adresses qui entrainèrent une vague d’arrestations.
Condamné à mort le 3 septembre 1943 par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722), il a été fusillé le 20 septembre 1943 à Saint-Lô.
Robert Colléate a été inhumé au cimetière Saint-Acheul d’Amiens.
Références
- Notice Colléatte [écrit aussi Colléate] Robert, Jules, Yvon par Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu, Annie Pennetier, version mise en ligne le 26 octobre 2016, dernière modification le 18 septembre 2018.