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(compte rendu du Phare de la Manche)
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Les restes de Napoléon sont transférés dans la nuit du [[8 décembre|8]] au [[9 décembre]] sur le bateau à vapeur ''Normandie'', qui gagne d'abord Le Havre, puis Rouen. Là, un nouveau bateau, ''La Dorade 3'', prend en charge les cendres. Le bateau remonte la Seine en direction de Paris. Il s'amarre à Courbevoie le [[14 décembre]]. L'inhumation a lieu à Paris le [[15 décembre|lendemain]]. Une cérémonie solennelle et grandiose, suivie par plusieurs centaines de milliers de personnes.
Les restes de Napoléon sont transférés dans la nuit du [[8 décembre|8]] au [[9 décembre]] sur le bateau à vapeur ''Normandie'', qui gagne d'abord Le Havre, puis Rouen. Là, un nouveau bateau, ''La Dorade 3'', prend en charge les cendres. Le bateau remonte la Seine en direction de Paris. Il s'amarre à Courbevoie le [[14 décembre]]. L'inhumation a lieu à Paris le [[15 décembre|lendemain]]. Une cérémonie solennelle et grandiose, suivie par plusieurs centaines de milliers de personnes.
==Compte rendu du ''Phare de la Manche''==
''[[Le Phare de la Manche]]'' publie ce compte rendu :
: « Les restes mortels de l'empereur Napoléon ne sont plus à Cherbourg, qui a eu l'insigne honneur de les posséder pendant neuf jours, et l'honneur plus grand encore d'être la première ville de France qui ait pu les saluer à leur retour de la terre d'exil. Arrivés dans nos eaux le 30 novembre, à 5 heures du matin, ils en sont partis le 8 décembre, à 2 heures 1/4 de l'après-midi.
:Nous allons retracer les détails de la cérémonie funèbre et du transbordement qui ont précédé ce mémorable départ, dont le souvenir nous suivra partout, et qui est pour Cherbourg une des grandes époques de son histoire.
:Mardi 8 décembre, au lever du soleil, les bâtiments du port, de la rade et de la marine marchande avaient mis leurs vergues en pantenne et leurs pavillons en berne, en signe de grand deuil royal.
:À 9 heures et demie du matin, la garde nationale et les troupes de terre et de mer, commandées par leurs officiers en grande tenue de deuil, crêpe au bras et à l'épée, étaient rangées en bataille sur les quais du port Napoléon, dont l'entrée avait été ouverte au public. La ''Belle-Poule'' était pavoisée, des pavillons flottaient à la pomme de ses mâts ; la frégate avait pris sa robe de fête et faisait contraste avec les autres bâtiments du port, le vaisseau à trois ponts, le ''Friedland'', les corvettes ''La Favorite'' et ''la Recherche'' et les pyrographes ''Le Véloce'' et ''Le Courrier'', qui avaient les vergues en croix et les pavillons à mi-mât.
:Le sarcophage impérial avait été transporté de la chambre ardente sur le gaillard d'arrière de la ''Belle Poule''. Un riche autel, supporté par deux aigles dorés et couronnés par un trophée d'armes, était établi sur le pont de la frégate, adossé au pied du mât d'artimon et faisant face à l'avant. Assez près de l'autel, vers l'avant, reposait le cercueil du grand homme, recouvert du drap mortuaire en velours violet, semé d'abeilles d'or, et ayant à chaque angle un aigle brodé en or, surmonté d'une couronne de laurier dorée, le tout bordé d'hermine parsemée de larmes noires. Sur la tête du sarcophage était un coussin aussi de velours violet, avec glands d'or, qui portait la couronne impériale enlacée d'un crêpe.
:À dix heures moi un quart, tout était disposé pour la cérémonie funèbre qui devait précéder l'opération du transbordement des restes de l'Empereur. Des détachements de la gare nationale et de l'artillerie de marine occupaient sur le pont la droite du cercueil ; la gauche était gardée par des détachements de l'infanterie de marine et du I{{er}} léger. Aux deux angles de l'autel était la garde d'honneur de la ''belle Poule''. Aux quatre coins du poêle se tenaient débout MM. les généraux Bertrand et Gourgaud, à la tête ; aux pieds, M. le comte de Rohan-Chabot, commissaire du Roi, et M. Jouanne, commandant de la garde nationale de Cherbourg. Près de ces gardiens du poêle impérial étaient les quatre domestiques qui avaient suivi Napoléon à l'île Sainte-Hélène, MM. Saint-Denis, Noverraz, Pierron et Archambault. L'espace entre le pied du grand mât et le cercueil était occupé par SAR le prince de Joinville et les autorités maritimes, civiles et militaires de Cherbourg et du département.
:À dix heures, MM. les membres du clergé de Cherbourg, invités à la solennité, sont entrés en habits de chœur. M. l'abbé Coquereau, aumônier de la ''Belle Poule'', assisté de l'abbé Briquet, curé de Cherbourg, et de l'abbé Pauline, aumônier de la marine, a commencé la cérémonie solennelle de l'absoute. On a observé absolument le même rite que lors de l'exhumation à Sainte-Hélène, excepté pourtant que, sur la rive étrangère, tous les psaumes furent seulement récités, au lieu qu'ici le clergé a chanté le dernier ''De profundis'' en faux-bourdon, ce qui a donné à la physionomie de la cérémonie funèbre un caractère encore plus sévère et plus solennel. Pendant ce temps, la batterie de l'arsenal et le stationnaire tiraient alternativement un coup de canon de minute en minute.
:L'office divin terminé, M. Noël-Agnès, maire de Cherbourg, portant une couronne de laurier, ornée d'un nœud de rubans tricolores, s'est avancé au pied du cercueil à la tête d'une députation du conseil municipal, et là, d'une voix émue, il a prononcé le discours suivant, dans lequel il a payé aux grandes mânes du créateur de notre port un juste tribut d'hommages, au nom de la cité reconnaissante dont il a été le digne et fidèle écho :


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

Version du 15 octobre 2021 à 18:47

Le transbordement en rade de Cherbourg (tableau de Morel-Fatio).
Le Retour des cendres de l'empereur Napoléon Ier, par la baronne de La Gatinerie (chapelle ardente dressée à bord de la Belle-Poule).

Le retour des cendres de Napoléon à Cherbourg est un événement historique de la Manche, qui a lieu à Cherbourg le 30 novembre 1840.

En 1840, le roi Louis-Philippe et Adolphe Thiers, président du Conseil, obtiennent de l'Angleterre la restitution des restes [1] de Napoléon Ier, décédé le 5 mai 1821 dans sa maison de Longwood à Sainte-Hélène.

Le 12 mai 1840, Charles de Rémusat, ministre de l'Intérieur, annonce à la tribune de l'Assemblée nationale que le roi a ordonné au prince de Joinville François d'Orléans, son quatrième fils, de se rendre à Sainte-Hélène avec la frégate La Belle Poule pour ramener les restes de Napoléon Ier. « Désormais, déclare M. de Rémusat, la France, et la France seule, possédera tout ce qui reste de Napoléon. Son tombeau, comme sa mémoire, n'appartiendra à personne qu'à son pays. » Un million de francs-or est débloqué pour couvrir les frais de l'expédition.

Le 29 novembre 1840, le journal parisien La Presse annonce le programme de la cérémonie de la réception des cendres de Napoléon à Cherbourg : « Le cercueil, salué à son arrivée par toutes les batteries des forts, sera reçu par les gardes nationales de la ville et des campagnes, revêtues de leur uniforme ; une couronne d'or, de branches de chêne et de branches de laurier entrelacées, sera déposée sur le cercueil le pavillon tricolore sera arboré à la mairie en signe de deuil les habitans seront invités à en faire autant devant leurs maisons et une distribution extraordinaire de vivres sera faite aux pauvres. »[2].

Le 30 novembre, à 5 h du matin, la frégate La Belle Poule fait son entrée dans le port de Cherbourg, après avoir appareillé du port de Jamestown à Sainte-Hélène le 18 octobre, un mois et demi plus tôt [3]. Elle est accompagnée de la corvette La Favorite [4].

Le prince de Joinville adresse aussitôt depuis Cherbourg un rapport au ministre de la Marine :

« En rade de Cherbourg, 30 novembre 1840.
Monsieur le ministre,
Ainsi que j'ai eu l'honneur de vous l'annoncer, je suis parti le 14 septembre de la baie de Tous-les-Saints ; j'ai prolonge la côte du Brésil avec des vents d'est qui, ayant hâté le nord-est et le nord, m'ont permis d'atteindre promptement le méridien de Sainte-Hélène, sans que j'aie eu à dépasser le parallèle de 28° sud. Arrivé sur ce méridien, des calmes et des folles-brises m'ont causé quelque retard. Le 8 octobre, je mouillais sur la rade de James-Town.
Le brick l'Oreste, détaché par M. le vice-amiral de Mackau, pour remettre à la Belle-Poule un pilote de la Manche, était arrivé la veille. Ce bâtiment ne m'apportant aucune instruction nouvelle, je me suis occupé immédiatement des ordres que j'avais précédemment reçus.
Mon premier soin a été de mettre M. de Chabot, commissaire du roi, en rapport avec M. le général Middlemore, gouverneur de l'île. Ces messieurs avaient à régler, selon leurs instructions respectives, la manière dont il devait être procédé à l'exhumation dés restes de l'empereur et à leur translation à bord de la Belle-Poule. L'exécution des projets arrêtés fut fixée au 15 octobre.
Le gouvernement voulut se charger de l'exhumation et de tout ce qui devait avoir lieu sur le territoire anglais. Pour moi, je réglai, par l'ordre du 13 octobre, dont je vous envoie ci-joint copie, les honneurs à rendre dans les journées du 15 et du 16 par la division placée sous mes ordres. Les navires du commerce français, la Bonne-Aimée, capitaine Gallet, et l'Indien, capitaine Truquetil, s'associèrent à nous avec empressement.
Le 15, à minuit, l'opération a été commencée en présence des commissaires français et anglais, M. de Chabot et le capitaine Alexandre R. E. Ce dernier dirigeait les travaux. M. de Chabot rendant au gouvernement un compte circonstancié des opérations dont il acte témoin, je crois pouvoir me dispenser d'entrer dans les mêmes détails ; je me bornerai à vous dire qu'à dix heures du matin, le cercueil était a découvert dans la fosse. Après l'en avoir retiré intact, on procéda à son ouverture, et le corps fut trouvé dans un état de conservation inespéré. En ce moment solennel, à la vue des restes si reconnaissables de celui qui fit tant pour les gloires de la France, l'émotion fut profonde et unanime.
À trois heures et demie, le canon des forts annonçait à la rade que le cortège funèbre se mettait en marche vers la ville de James-Town. Les troupes de la milice et de la garnison précédaient le char recouvert du drap mortuaire, dont les coins étaient tenus par les généraux Bertrand et Gourgaud, et par MM. de Lascases et Marchand ; les autorités et les habitans suivaient en foule. Sur rade, le canon de la frégate avait répondu à celui des forts, et tirait de minute en minute depuis le matin, les vergues étaient en pantenne, les pavillons à mi-mât, et tous les navires français et étrangers s'étaient associés à ces signes de deuil. Quand le cortège a paru sur le quai, les troupes anglaises ont formé la haie, et le char s'est avancé lentement vers la plage.
Au bord de la mer, là où s'arrêtaient les lignes anglaises, j'avais réuni autour de moi les officiers de la division française. Tous, en grand deuil et la tête découverte, nous attendions l'approche du cercueil à vingt pas de nous, il s'est arrêté, et le général gouverneur, s'avançant, vers moi, m'a remis, au nom de son gouvernement, les restes de l'empereur Napoléon.
Aussitôt le cercueil a été descendu dans la chaloupe de la frégate, disposée pour le recevoir, et, là encore, l'émotion a été grave et profonde le vœu de l'empereur mourant commençait à s'accomplir ; ses cendres reposaient sous le pavillon national.
Tout signe de deuil a été dès lors abandonné ; les mêmes honneurs que l'empereur aurait reçus de son vivant, ont été rendus à sa dépouille mortelle; et, c'est au milieu des salves des navires pavoisés, avec leurs équipages rangés sur les. vergues, que la chaloupe, escortée par les canots de tous les navires, a pris lentement le chemin de la frégate.
Arrivé à bord, le cercueil a été reçu entre deux rangs d'officiers sous les armes, et porté sur le gaillard-d'arrière, disposé en chapelle ardente. Ainsi que vous me l'aviez prescrit, une garde de 60 hommes, commandée par le plus ancien lieutenant de la frégate, rendait les honneurs. Quoiqu'il fût déjà tard, l'absoute fut dite, et le corps resta ainsi exposé toute la nuit. M. l'aumônier et un officier ont veillé près de lui.
Le 16, à 10 heures du matin, les officiers et équipages des navires de guerre et de commerce français, étant réunis à bord de la frégate, un service funèbre solennel fut célébré; on descendit ensuite le corps dans l'entrepont, où une chapelle ardente avait été préparée pour le recevoir.
À midi, tout était terminé, et la frégate en appareillage ; mais la rédaction des procès-verbaux a demandé deux jours, et ce n'est que le 13 au matin que la Belle-Poule et la Favorite ont pu mettre sous voiles. L'Oreste, parti en même temps, a fait route pour sa destination.
Après une traversée heureuse et facile, je viens de mouiller sur rade de Cherbourg, à cinq heures du matin.
Veuillez, amiral, recevoir l'assurance de mon respect.
Le capitaine de la Belle-Poule,
Signé: F.D'ORLEANS. [5] »

Le 2 décembre, La Belle Poule accoste dans le port militaire [4]. La dépouille de Napoléon repose dans l'entrepont du navire, transformé en chapelle [4]. Des visites publiques sont organisées, qui attirent « 100 000 personnes » [4].

Les restes de Napoléon sont transférés dans la nuit du 8 au 9 décembre sur le bateau à vapeur Normandie, qui gagne d'abord Le Havre, puis Rouen. Là, un nouveau bateau, La Dorade 3, prend en charge les cendres. Le bateau remonte la Seine en direction de Paris. Il s'amarre à Courbevoie le 14 décembre. L'inhumation a lieu à Paris le lendemain. Une cérémonie solennelle et grandiose, suivie par plusieurs centaines de milliers de personnes.

Compte rendu du Phare de la Manche

Le Phare de la Manche publie ce compte rendu :

« Les restes mortels de l'empereur Napoléon ne sont plus à Cherbourg, qui a eu l'insigne honneur de les posséder pendant neuf jours, et l'honneur plus grand encore d'être la première ville de France qui ait pu les saluer à leur retour de la terre d'exil. Arrivés dans nos eaux le 30 novembre, à 5 heures du matin, ils en sont partis le 8 décembre, à 2 heures 1/4 de l'après-midi.
Nous allons retracer les détails de la cérémonie funèbre et du transbordement qui ont précédé ce mémorable départ, dont le souvenir nous suivra partout, et qui est pour Cherbourg une des grandes époques de son histoire.
Mardi 8 décembre, au lever du soleil, les bâtiments du port, de la rade et de la marine marchande avaient mis leurs vergues en pantenne et leurs pavillons en berne, en signe de grand deuil royal.
À 9 heures et demie du matin, la garde nationale et les troupes de terre et de mer, commandées par leurs officiers en grande tenue de deuil, crêpe au bras et à l'épée, étaient rangées en bataille sur les quais du port Napoléon, dont l'entrée avait été ouverte au public. La Belle-Poule était pavoisée, des pavillons flottaient à la pomme de ses mâts ; la frégate avait pris sa robe de fête et faisait contraste avec les autres bâtiments du port, le vaisseau à trois ponts, le Friedland, les corvettes La Favorite et la Recherche et les pyrographes Le Véloce et Le Courrier, qui avaient les vergues en croix et les pavillons à mi-mât.
Le sarcophage impérial avait été transporté de la chambre ardente sur le gaillard d'arrière de la Belle Poule. Un riche autel, supporté par deux aigles dorés et couronnés par un trophée d'armes, était établi sur le pont de la frégate, adossé au pied du mât d'artimon et faisant face à l'avant. Assez près de l'autel, vers l'avant, reposait le cercueil du grand homme, recouvert du drap mortuaire en velours violet, semé d'abeilles d'or, et ayant à chaque angle un aigle brodé en or, surmonté d'une couronne de laurier dorée, le tout bordé d'hermine parsemée de larmes noires. Sur la tête du sarcophage était un coussin aussi de velours violet, avec glands d'or, qui portait la couronne impériale enlacée d'un crêpe.
À dix heures moi un quart, tout était disposé pour la cérémonie funèbre qui devait précéder l'opération du transbordement des restes de l'Empereur. Des détachements de la gare nationale et de l'artillerie de marine occupaient sur le pont la droite du cercueil ; la gauche était gardée par des détachements de l'infanterie de marine et du Ier léger. Aux deux angles de l'autel était la garde d'honneur de la belle Poule. Aux quatre coins du poêle se tenaient débout MM. les généraux Bertrand et Gourgaud, à la tête ; aux pieds, M. le comte de Rohan-Chabot, commissaire du Roi, et M. Jouanne, commandant de la garde nationale de Cherbourg. Près de ces gardiens du poêle impérial étaient les quatre domestiques qui avaient suivi Napoléon à l'île Sainte-Hélène, MM. Saint-Denis, Noverraz, Pierron et Archambault. L'espace entre le pied du grand mât et le cercueil était occupé par SAR le prince de Joinville et les autorités maritimes, civiles et militaires de Cherbourg et du département.
À dix heures, MM. les membres du clergé de Cherbourg, invités à la solennité, sont entrés en habits de chœur. M. l'abbé Coquereau, aumônier de la Belle Poule, assisté de l'abbé Briquet, curé de Cherbourg, et de l'abbé Pauline, aumônier de la marine, a commencé la cérémonie solennelle de l'absoute. On a observé absolument le même rite que lors de l'exhumation à Sainte-Hélène, excepté pourtant que, sur la rive étrangère, tous les psaumes furent seulement récités, au lieu qu'ici le clergé a chanté le dernier De profundis en faux-bourdon, ce qui a donné à la physionomie de la cérémonie funèbre un caractère encore plus sévère et plus solennel. Pendant ce temps, la batterie de l'arsenal et le stationnaire tiraient alternativement un coup de canon de minute en minute.
L'office divin terminé, M. Noël-Agnès, maire de Cherbourg, portant une couronne de laurier, ornée d'un nœud de rubans tricolores, s'est avancé au pied du cercueil à la tête d'une députation du conseil municipal, et là, d'une voix émue, il a prononcé le discours suivant, dans lequel il a payé aux grandes mânes du créateur de notre port un juste tribut d'hommages, au nom de la cité reconnaissante dont il a été le digne et fidèle écho :


Bibliographie

  • Emmanuel de Las Cases, Journal écrit à bord de la frégate La Belle Poule, Delloye éd., 1841
  • Prince Joinville, Vieux écrits 1818-1848, 1865
  • Gilbert Martineau, Le Retour des Cendres, éd. Taillandier, 1990
  • Ali Mameluck, Journal inédit du retour des cendres, éd. Taillandier, 2003
  • Georges Poisson, L'Aventure du retour des cendres, éd. Taillandier, 2004

Notes et références

  1. Il ne s'agit pas à proprement parler de « cendres ». L'usage a consacré l'utilisation du mot dans son sens figuré de « restes mortels d'une personne »
  2. La Presse, 29 novembre 1840, p.3 (Sur Gallica)
  3. S. Rothacker, « Il y a un siècle, la frégate La Belle Poule, portant les cendres de Napoléon, quittait Cherbourg pour remonter la Seine », L'Ouest-Éclair, 2 décembre 1940.
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Maryse Vallérini et Mireille Doguet, Rôle d'équipage de La Belle Poule, 1840, Service historique de la Défense, Cherbourg, 2009.
  5. La Presse, 2 décembre 1840

Articles connexes