« Naufrage de l'Albia » : différence entre les versions
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L''''''Albia''''' est un vapeur espagnol comptant un équipage de 22 hommes. Il a chargé dans ses cales du minerai de fer dans le port espagnol de Castro Urdiales. | L''''''Albia''''' est un vapeur espagnol comptant un équipage de 22 hommes. Il a chargé dans ses cales du minerai de fer dans le port espagnol de Castro Urdiales. | ||
Il prend la mer début février [[1895]] à destination de Newcastle (G-B). Le 10 février au soir, en pleine tempête, venant de doubler l'île d'[[Aurigny]], il heurte des récifs au large de [[Cosqueville]] et se retrouve immobilisé sur le rocher de la Tour à moins d'un mile de la côte. Solidement ancré sur ce rocher, toute tentative de débarquement par cette tempête serait vouée à l'échec. L'équipage attend que les secours leur viennent en aide. | Il prend la mer début février [[1895]] à destination de Newcastle (G-B). Le 10 février au soir, en pleine tempête, venant de doubler l'île d'[[Aurigny]], il heurte des récifs au large de [[Cosqueville]] et se retrouve immobilisé sur le rocher de la Tour à moins d'un mile de la côte. Solidement ancré sur ce rocher, toute tentative de débarquement par cette tempête serait vouée à l'échec. L'équipage attend que les secours leur viennent en aide. | ||
À l'aube du 11 février, prévenu par les sémaphoristes du [[phare de Gatteville]], le canot de sauvetage de [[Barfleur]] prend la mer. La récupération des 22 naufragés est très difficile pendant cette tempête hivernale. Pour preuve, le canot de sauvetage ne peut rentrer à Barfleur et dépose les naufragés à [[Fermanville]]. | |||
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Version du 15 décembre 2012 à 20:46
L'Albia est un vapeur espagnol comptant un équipage de 22 hommes. Il a chargé dans ses cales du minerai de fer dans le port espagnol de Castro Urdiales.
Il prend la mer début février 1895 à destination de Newcastle (G-B). Le 10 février au soir, en pleine tempête, venant de doubler l'île d'Aurigny, il heurte des récifs au large de Cosqueville et se retrouve immobilisé sur le rocher de la Tour à moins d'un mile de la côte. Solidement ancré sur ce rocher, toute tentative de débarquement par cette tempête serait vouée à l'échec. L'équipage attend que les secours leur viennent en aide.
À l'aube du 11 février, prévenu par les sémaphoristes du phare de Gatteville, le canot de sauvetage de Barfleur prend la mer. La récupération des 22 naufragés est très difficile pendant cette tempête hivernale. Pour preuve, le canot de sauvetage ne peut rentrer à Barfleur et dépose les naufragés à Fermanville.