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'''Napoléon Daru''', né à Paris {{date naissance|11|juin|1807}}, mort à Paris {{date décès|20|juin|1890}}, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Napoléon Daru''', né à Paris {{date naissance|11|juin|1807}} et mort à Paris {{date décès|20|juin|1890}}, est un homme politique de la [[Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils de Pierre Daru, Napoléon Daru est le filleul de [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Napoléon Bonaparte]], qui lui a donné son prénom <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref> et de Joséphine.
Fils de Pierre Daru, Napoléon Daru est le filleul de [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Napoléon Bonaparte]], qui lui a donné son prénom <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref> et de Joséphine.



Version du 7 novembre 2019 à 23:46

Napoléon Daru.

Napoléon Daru, né à Paris le 11 juin 1807 et mort à Paris le 20 juin 1890, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Fils de Pierre Daru, Napoléon Daru est le filleul de Napoléon Bonaparte, qui lui a donné son prénom [1] et de Joséphine.

Pair de France à la suite de son père, il est élu député de la Manche aux assemblées constituante et législative de 1849 [2], puis en 1869 et 1871, siège au conseil général comme conseiller général de Bricquebec [2]et le préside en 1870 [2], et siège au Sénat entre 1876 et 1879 [2]. Avec sa femme, petite-fille du consul Lebrun, il est propriétaire du château de Chiffrevast à Tamerville, qu'il aménage.

Il a également été ministre des Affaires étrangères du cabinet Émile Ollivier du 2 janvier 1870 au 13 avril 1870.

Sa carrière politique faillit être compromise quand il déclare ouvertement son hostilité à Napoléon III, réclamant même sa destitution, alors qu’il a été son ami d’enfance. Son opposition au « tyran » lui vaut d’être emprisonné au fort de Vincennes [1].

Après la Commune, il se déclare partisan du retour à la monarchie et devient un des plus fermes partisans de l’Ordre moral [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.

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