Actions

« Marie-Louise Guéret » : différence entre les versions

De Wikimanche

(màj)
(réf.)
Ligne 7 : Ligne 7 :
Ensemble, les deux femmes déploient une intense activité pro-allemande, au service de la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] <ref name=Lecouturier/>. En janvier [[1943]], Marie-Louise Guéret aide Élisa de Plinval à dresser une liste de quatorze « suspects gaullistes », dont le préfet [[Henri Faugère]] et le sous-préfet de Cherbourg [[Lionel Audigier]]. Les arrestations suivront.
Ensemble, les deux femmes déploient une intense activité pro-allemande, au service de la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] <ref name=Lecouturier/>. En janvier [[1943]], Marie-Louise Guéret aide Élisa de Plinval à dresser une liste de quatorze « suspects gaullistes », dont le préfet [[Henri Faugère]] et le sous-préfet de Cherbourg [[Lionel Audigier]]. Les arrestations suivront.


Traduites devant la cour de justice à la Libération, les deux femmes sont condamnées à mort, peine commuée en vingt ans de travaux forcés pour Guéret et à perpétuité pour Plinval.
Traduites devant la cour de justice à la Libération, les deux femmes sont condamnées à mort, peine commuée en vingt ans de travaux forcés pour Guéret et à perpétuité pour Plinval <ref>Gérard Chauvy et Philippe Valode, ''La Gestapo française'', éd. Acropole. </ref>.


{{Notes et références}}
{{Notes et références}}

Version du 13 janvier 2020 à 16:14

Marie-Louise Guéret, alias Marylou, née à Saint-Pierre-Église le 10 août 1901, est une personnalité de la Manche, guestapiste.

Couturière, choriste au théâtre de Cherbourg, plusieurs liaisons sentimentales l'amènent à Brest (Finistère) [1]. À son retour en 1938, elle se livre à la prostitution.

Pendant l'Occupation, elle se prostitue avec des officiers allemands et des personnalités cherbourgeoises tout en exerçant la fonction d'infirmière bénévole à la Défense Passive [1]. Elle a notamment « une relation très suivie » avec le sous-préfet de Cherbourg [1]. Elle se lie d'amitié avec la vicomtesse Élisa de Plinval, qui l'héberge dans un appartement cherbourgeois qu'elle loue [1].

Ensemble, les deux femmes déploient une intense activité pro-allemande, au service de la Gestapo [1]. En janvier 1943, Marie-Louise Guéret aide Élisa de Plinval à dresser une liste de quatorze « suspects gaullistes », dont le préfet Henri Faugère et le sous-préfet de Cherbourg Lionel Audigier. Les arrestations suivront.

Traduites devant la cour de justice à la Libération, les deux femmes sont condamnées à mort, peine commuée en vingt ans de travaux forcés pour Guéret et à perpétuité pour Plinval [2].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Yves Lecouturier, Normandie Gestapo, éd. Charles Corlet, p. 1997, p. 61-63.
  2. Gérard Chauvy et Philippe Valode, La Gestapo française, éd. Acropole.