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Henri Nicolazo de Barmon, né à Fégréac (Loire-Atlantique) le 29 octobre 1903 et mort à Mareil-sur-Loir (Sarthe) le 7 juin 1976, est une personnalité militaire et scientifique de la Manche.
Biographie
Il est le fils de Henri Nicolazo de Barmon (1853-1922), né à Cherbourg, et de Blanche de Jorna (1863-1956).
En 1924, il entre à l'École militaire de Saint-Cyr (Morbihan) et en ressort en 1926 avec le grade de sous-lieutenant .
De 1930 à 1942, il effectue plusieurs campagnes en Syrie et en Mauritanie dans les unités méharistes, puis aux Indes de 1943 à 1945 en qualité d'officier détaché auprès des armées anglaise, américaine et chinoise [1].
Après la Seconde Guerre mondiale, il exerce des commandements territoriaux au Tchad et au Niger [1].
Il quitte l'armée avec le grade de général de brigade. De sa riche expérience militaire, il tire un livre : Le Temps d'un passage, sous-titré « Témoignage sur l'évolution du monde de 1930 à 1976 », paru en 1998 aux Éditions des Écrivains, avec une préface de l'ancien Premier ministre Pierre Messmer.
En 1962, il rejoint le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) comme conseiller aux relations extérieures de l'usine de retraitement de la Hague, jusqu'en 1969 [1].
De 1969 à 1972, il est conservateur du Muséum d’histoire naturelle, d’archéologie et d’ethnographie de Cherbourg.
Il est membre de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, qu'il préside de 1968 à 1971 [1].
Il meurt au château de la Pilletière à Mareil-sur-Loir, âgé de 72 ans.
Distinction
Il est commandeur de la Légion d'honneur.