« Hôtel Épron de la Horie » : différence entre les versions
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En [[1781]], [[Jacques-Martin Maurice]], entrepreneur sur les travaux de la digue de Cherbourg, construit un hôtel particulier aux murs et à la toiture en schiste, et à l'encadrement des fenêtres en briques rouges<ref name=habitat>Bruno Centorame, « L’habitat ancien du centre urbain », ''À la découverte de Cherbourg : guide historique et touristique sur la ville de Cherbourg, la Hague et le Val de Saire''. Cherbourg : ville de Cherbourg, 1992.</ref>. | En [[1781]], [[Jacques-Martin Maurice]], entrepreneur sur les travaux de la digue de Cherbourg, construit un hôtel particulier aux murs et à la toiture en schiste, et à l'encadrement des fenêtres en briques rouges <ref name=habitat>Bruno Centorame, « L’habitat ancien du centre urbain », ''À la découverte de Cherbourg : guide historique et touristique sur la ville de Cherbourg, la Hague et le Val de Saire''. Cherbourg : ville de Cherbourg, 1992.</ref>. | ||
L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire des travaux de la rade. Au XIX{{e}} siècle, il passe successivement aux mains des armateurs cherbourgeois Richer, Cousin, Despréaux et Lias, et il conserve le nom du vice-amiral et ministre de la marine [[Louis Jacques Épron de la Horie]], propriétaire sous le Premier Empire<ref name=habitat />. | L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire des travaux de la rade. Au XIX{{e}} siècle, il passe successivement aux mains des armateurs cherbourgeois Richer, Cousin, Despréaux et Lias, et il conserve le nom du vice-amiral et ministre de la marine [[Louis Jacques Épron de la Horie]], propriétaire sous le Premier Empire <ref name=habitat />. | ||
Devenu hôtel des douanes durant l'entre-deux-guerres par sa proximité de la [[gare maritime de Cherbourg|gare maritime]], il abrite | Devenu hôtel des douanes durant l'entre-deux-guerres par sa proximité de la [[gare maritime de Cherbourg|gare maritime]], il abrite jusqu'en [[2020]] le siège de la Caisse d’épargne <ref name=habitat /> et des appartements privés dans les étages. En novembre, le rez-de-chaussée est acheté par M<sup>e</sup> Ladune, huissier <ref>Jean-Philippe Massieu, « Un bel immeuble classé de Cherbourg vendu en un mois », ''La Presse de la manche'', site internet, 5 février 2021. </ref>. | ||
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Version du 6 février 2021 à 18:16
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L’Hôtel Épron de la Horie ou de l’ancienne douane est un monument de Cherbourg-en-Cotentin.
Il est situé à l’angle de la rue du Val-de-Saire et du quai du Général-Lawton-Collins.
En 1781, Jacques-Martin Maurice, entrepreneur sur les travaux de la digue de Cherbourg, construit un hôtel particulier aux murs et à la toiture en schiste, et à l'encadrement des fenêtres en briques rouges [1].
L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire des travaux de la rade. Au XIXe siècle, il passe successivement aux mains des armateurs cherbourgeois Richer, Cousin, Despréaux et Lias, et il conserve le nom du vice-amiral et ministre de la marine Louis Jacques Épron de la Horie, propriétaire sous le Premier Empire [1].
Devenu hôtel des douanes durant l'entre-deux-guerres par sa proximité de la gare maritime, il abrite jusqu'en 2020 le siège de la Caisse d’épargne [1] et des appartements privés dans les étages. En novembre, le rez-de-chaussée est acheté par Me Ladune, huissier [2].
Le bâtiment est inscrit aux monuments historiques depuis le 16 février 1965 [3].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Bruno Centorame, « L’habitat ancien du centre urbain », À la découverte de Cherbourg : guide historique et touristique sur la ville de Cherbourg, la Hague et le Val de Saire. Cherbourg : ville de Cherbourg, 1992.
- ↑ Jean-Philippe Massieu, « Un bel immeuble classé de Cherbourg vendu en un mois », La Presse de la manche, site internet, 5 février 2021.
- ↑ « Notice n°PA00110367 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
Bibliographie
- Bruno Centorame, « L'Hôtel Épron de la Horie », Mélanges de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, 14e série, 1985
Lien externe
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