« Hôtel Épron de la Horie » : différence entre les versions
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L’'''Hôtel Épron de la Horie''' ou '''de l’ancienne douane''' est un monument de [[Cherbourg-en-Cotentin]]. | L’'''Hôtel Épron de la Horie''' ou '''de l’ancienne douane''' est un monument de [[Cherbourg-en-Cotentin]]. | ||
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En [[1781]], [[Jacques-Martin Maurice]], entrepreneur des travaux de la digue de Cherbourg, construit un hôtel particulier aux murs et à la toiture en schiste, et à l'encadrement des fenêtres en briques rouges <ref name=habitat> Bruno Centorame, « L’habitat ancien du centre urbain », ''À la découverte de Cherbourg : guide historique et touristique sur la ville de Cherbourg, la Hague et le Val de Saire'', Cherbourg : Ville de Cherbourg, 1992. </ref>. | |||
Il le vend en [[1802]] à Pierre François Richer et à son épouse Martha Cook <ref name=habitat/>, qui, ruinés, le cèdent en [[1819]] à l'amiral [[Louis Jacques Épron de la Horie]] <ref name=habitat/>. | |||
L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire | L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire pendant les travaux de la rade. Au XIX{{e}} siècle, il est loué à Louis Martin Laval-Bohn, négociant et premier adjoint au maire de Cherbourg. En [[1827]], il en loue la moitié à François Cousin-Despréaux, puis lui vend l'immeuble entier en [[1827]]. | ||
Le bâtiment est acheté en [[1833]] par [[Eugène Liais|Victor Eugène Liais]], dont un des fils, Édouard, en hérite en [[1874]]. Ce dernier revend l'immeuble à son beau-frère, le Dr Frédéric Auguste Guiffard. Sa fille Eugénie, épouse du général Henri Bailly, en hérite à son tour, pour le louer à partir de [[1921]] à l'administration des douanes qui apprécie sa proximité de la [[gare maritime de Cherbourg|gare maritime]]. En [[1978]], le bâtiment est acheté par la Caisse d'épargne qui le restaure entièrement pour en faire son siège <ref name=habitat/> et y aménager des appartements privés dans les étages. En novembre [[2020]], le rez-de-chaussée est acheté par M<sup>e</sup> Ladune, huissier <ref>Jean-Philippe Massieu, « Un bel immeuble classé de Cherbourg vendu en un mois », ''La Presse de la manche'', site internet, 5 février 2021. </ref>. | |||
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On remarque en façade les très surprenantes baies courant sur le premier et le deuxième étage d'un seul jet. Le « nez de plancher » y est seulement masqué par la menuiserie d'une fenêtre gigantesque : c'est le bandeau blanc, épais, qu'on remarque sur les photos ci-dessus. | |||
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* Bruno Centorame, « L'Hôtel Épron de la Horie », ''Mélanges de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche'', | * [[Bruno Centorame]], « L'Hôtel Épron de la Horie », ''Mélanges de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche'', {{14e}} série, 1985 | ||
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(façade sud, rue du Val-de-Saire).
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L’Hôtel Épron de la Horie ou de l’ancienne douane est un monument de Cherbourg-en-Cotentin.
Histoire
En 1781, Jacques-Martin Maurice, entrepreneur des travaux de la digue de Cherbourg, construit un hôtel particulier aux murs et à la toiture en schiste, et à l'encadrement des fenêtres en briques rouges [1].
Il le vend en 1802 à Pierre François Richer et à son épouse Martha Cook [1], qui, ruinés, le cèdent en 1819 à l'amiral Louis Jacques Épron de la Horie [1].
L'hôtel est affecté à l'hébergement des Suisses, puis transformé en hôpital auxiliaire pendant les travaux de la rade. Au XIXe siècle, il est loué à Louis Martin Laval-Bohn, négociant et premier adjoint au maire de Cherbourg. En 1827, il en loue la moitié à François Cousin-Despréaux, puis lui vend l'immeuble entier en 1827.
Le bâtiment est acheté en 1833 par Victor Eugène Liais, dont un des fils, Édouard, en hérite en 1874. Ce dernier revend l'immeuble à son beau-frère, le Dr Frédéric Auguste Guiffard. Sa fille Eugénie, épouse du général Henri Bailly, en hérite à son tour, pour le louer à partir de 1921 à l'administration des douanes qui apprécie sa proximité de la gare maritime. En 1978, le bâtiment est acheté par la Caisse d'épargne qui le restaure entièrement pour en faire son siège [1] et y aménager des appartements privés dans les étages. En novembre 2020, le rez-de-chaussée est acheté par Me Ladune, huissier [2].
Le bâtiment est inscrit aux monuments historiques depuis le 16 février 1965 [3].
Architecture
On remarque en façade les très surprenantes baies courant sur le premier et le deuxième étage d'un seul jet. Le « nez de plancher » y est seulement masqué par la menuiserie d'une fenêtre gigantesque : c'est le bandeau blanc, épais, qu'on remarque sur les photos ci-dessus.
Situation
Il est situé à l’angle de la rue du Val-de-Saire et du quai du Général-Lawton-Collins.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Bruno Centorame, « L’habitat ancien du centre urbain », À la découverte de Cherbourg : guide historique et touristique sur la ville de Cherbourg, la Hague et le Val de Saire, Cherbourg : Ville de Cherbourg, 1992.
- ↑ Jean-Philippe Massieu, « Un bel immeuble classé de Cherbourg vendu en un mois », La Presse de la manche, site internet, 5 février 2021.
- ↑ « Notice n°PA00110367 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
Bibliographie
- Bruno Centorame, « L'Hôtel Épron de la Horie », Mélanges de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, 14e série, 1985