Actions

« Gargantua » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
(lien)
 
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 3 : Ligne 3 :
« Après la Bretagne, il n'est point à ma connaissance de province où Gargantua soit plus populaire qu'en Normandie<ref name="seb">Paul Sébillot, ''Gargantua dans les traditions populaires'', Maisonneuve et Cie, Paris, 1883. Réédité dans ''Contes populaires et légendes de Normandie'', Presses de la Renaissance - Coll. Richesse du Folklore français, 1975.</ref>. »
« Après la Bretagne, il n'est point à ma connaissance de province où Gargantua soit plus populaire qu'en Normandie<ref name="seb">Paul Sébillot, ''Gargantua dans les traditions populaires'', Maisonneuve et Cie, Paris, 1883. Réédité dans ''Contes populaires et légendes de Normandie'', Presses de la Renaissance - Coll. Richesse du Folklore français, 1975.</ref>. »


C'est lui qui aurait semé trois cailloux, pour traverser à pied sec la [[baie du Mont-Saint-Michel]], rochers devenus [[Tombelaine]], [[Mont-Saint-Michel|Mont Tombe]] et Mont Dol. Sur le chemin du retour, son charriot aurait laissé sa trace à la Lande du Goult : une roche de grès très dure, à fleur de terre, présentant à sa surface une sorte de dépression et forme de rainure longue de 50 à 60 centimètres<ref name="seb"></ref>.
C'est lui qui aurait semé trois cailloux, pour traverser à pied sec la [[baie du Mont-Saint-Michel]], rochers devenus [[Tombelaine]], [[Mont-Saint-Michel|Mont Tombe]] et Mont Dol. Sur le chemin du retour, son charriot aurait laissé sa trace à la Lande du Goult : une roche de grès très dure, à fleur de terre, présentant à sa surface une sorte de dépression et forme de rainure longue de 50 à 60 centimètres<ref name="seb"/>.


Une autre fois, il voulait aller à [[Jersey]] depuis [[Besneville]] en une enjambée, mais il se trouva incommodé par un gravier dans sa botte avant de traverser. Vidant sa chaussure, il laissa au bord du rivage le caillou, connu sous le nom de Mont de Besneville. La même anecdote explique la présence de la Roche d'[[Auderville]] tandis qu'il souhaitait se rendre à [[Aurigny]] depuis le [[cap de la Hague]]<ref name="seb"></ref>.
Une autre fois, il voulait aller à [[Jersey]] depuis [[Besneville]] en une enjambée, mais il se trouva incommodé par un gravier dans sa botte avant de traverser. Vidant sa chaussure, il laissa au bord du rivage le caillou, connu sous le nom de Mont de Besneville. La même anecdote explique la présence de la [[Village de la Roche (Auderville)|Roche]] d'[[Auderville]] tandis qu'il souhaitait se rendre à [[Aurigny]] depuis le [[cap de la Hague]]<ref name="seb"/>. De même pour [[La Roche Gélétan]] à [[Saint-Germain-des-Vaux]].


== Notes et références ==
{{Notes et références}}
<references />


[[Catégorie:Légende de la Manche]]
[[Catégorie:Légende de la Manche]]

Dernière version du 8 janvier 2023 à 19:13

Gargantua, géant mythologique, popularisé par Rabelais, mais présent dans la tradition orale avant lui, explique dans la Manche, comme ailleurs, nombres de curiosités géologiques.

« Après la Bretagne, il n'est point à ma connaissance de province où Gargantua soit plus populaire qu'en Normandie[1]. »

C'est lui qui aurait semé trois cailloux, pour traverser à pied sec la baie du Mont-Saint-Michel, rochers devenus Tombelaine, Mont Tombe et Mont Dol. Sur le chemin du retour, son charriot aurait laissé sa trace à la Lande du Goult : une roche de grès très dure, à fleur de terre, présentant à sa surface une sorte de dépression et forme de rainure longue de 50 à 60 centimètres[1].

Une autre fois, il voulait aller à Jersey depuis Besneville en une enjambée, mais il se trouva incommodé par un gravier dans sa botte avant de traverser. Vidant sa chaussure, il laissa au bord du rivage le caillou, connu sous le nom de Mont de Besneville. La même anecdote explique la présence de la Roche d'Auderville tandis qu'il souhaitait se rendre à Aurigny depuis le cap de la Hague[1]. De même pour La Roche Gélétan à Saint-Germain-des-Vaux.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Paul Sébillot, Gargantua dans les traditions populaires, Maisonneuve et Cie, Paris, 1883. Réédité dans Contes populaires et légendes de Normandie, Presses de la Renaissance - Coll. Richesse du Folklore français, 1975.