« Fernand Prioul » : différence entre les versions
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Il est reconnu ''« Mort en déportation »'' <ref>« Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », ''JO de la République Française'', 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 [http://www.lesmortsdanslescamps.com/content/1992/JO1992p10049-10052ALL.html?nom=Prioul%20(Fernand,%20Marcel,%20Julien,%20Adolphe)&titre=JO1992p10049-10052 ''(lire en ligne)''].</ref>. | * Il est reconnu ''« Mort en déportation »'' <ref>« Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », ''JO de la République Française'', 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 [http://www.lesmortsdanslescamps.com/content/1992/JO1992p10049-10052ALL.html?nom=Prioul%20(Fernand,%20Marcel,%20Julien,%20Adolphe)&titre=JO1992p10049-10052 ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
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Version du 29 septembre 2021 à 20:41
Fernand Prioul né à Pouancé (Maine-et-Loire) le 20 décembre 1896, mort au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) vers le 10 mars 1945, est un résistant et déporté de la Manche.
Biographie
Il est le cinquième enfant de Julien Laurent Prioul (1854-1911) et de Marie Adophine Quettier (1861-1941). Il se marie à Mobecq le 30 juillet 1918 à Marie Louise Victoire Carré (1896-1979), avec qui il a onze enfants âgés de 18 mois à 21 ans le jour de son arrestation.
Aubergiste à l'hôtel de la Croix-Blanche à La Haye-du-Puits, il est victime d'une dénonciation anonyme et arrêté à son domicile, rue docteur Callégari, le 23 mai 1942. Il est transféré dans un premier temps à la prison de Coutances, puis à celle de Saint-Lô avant de rejoindre la prison de Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) d'où, le 24 juillet 1942, il est envoyé dans différents camps de déportation en Allemagne. Déporté au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) à 30 km au nord de Berlin, en 1944, il y meurt aux environs du 10 mars 1945.
Son nom figure sur la liste des déportés inscrite sur la porte de l'ancienne prison de Saint-Lô et sur le monument-aux-morts de La Haye-du-Puits.
Hommages
- Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
- Monument aux morts de La Haye-du-Puits
- Monument commémoratif 1939-1945 à Saint-Lô
- Plaque commémorative à La Haye-du-Puits
- Il est reconnu « Mort en déportation » [1].
Notes et références
- ↑ « Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », JO de la République Française, 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 (lire en ligne).
Sources
- Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web
- Fondation pour la mémoire de la déportation.