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'''Fernand Prioul''' né à Pouancé (Maine-et-Loire) {{date naissance|20|décembre|1896}}, mort au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) vers le {{date|10|mars|1945}}, est un [[:Catégorie:Résistant de la Manche|résistant]] et [[:Catégorie:Déporté de la Manche|déporté]] de la [[Manche]].
'''Fernand Prioul''' né à Pouancé (Maine-et-Loire) {{date naissance|20|décembre|1896}}, mort au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) vers le {{date|10|mars|1945}}, est un [[:Catégorie:Résistant de la Manche|résistant]] et [[:Catégorie:Déporté de la Manche|déporté]] de la [[Manche]].


Il est le cinquième enfant de Julien, Laurent Prioul ([[1854]]-[[1911]]) et de Marie, Adophine Quettier ([[1861]]-[[1941]]). Il se marie à [[Mobecq]] le {{date|30|juillet|1918}} à Marie, Louise, Victoire Carré ([[1896]]-[[1979]]), avec qui il a onze enfants.
==Biographie==
Il est le cinquième enfant de Julien Laurent Prioul ([[1854]]-[[1911]]) et de Marie Adophine Quettier ([[1861]]-[[1941]]). Il se marie à [[Mobecq]] le {{date|30|juillet|1918}} à Marie Louise Victoire Carré ([[1896]]-[[1979]]), avec qui il a onze enfants âgés de 18 mois à 21 ans le jour de son arrestation.


Aubergiste à l'hôtel de la Croix-Blanche à [[La Haye-du-Puits]], il est victime d'une dénonciation anonyme et arrêté à son domicile, rue docteur Callégari, le {{date|23|mai|1942}}. Il est transféré dans un premier temps à la [[prison de Coutances]], puis à celle de [[prison de Saint-Lô|Saint-Lô]] avant de rejoindre la prison de Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) d'où, le {{date|24|juillet|1942}}, il est envoyé dans différents camps de déportation en Allemagne. Déporté au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) à 30 km au nord de Berlin, en 1944, il y meurt aux environs du 10 mars 1945.
Aubergiste à l'hôtel de la Croix-Blanche à [[La Haye-du-Puits]], il est victime d'une dénonciation anonyme et arrêté à son domicile, rue docteur Callégari, le {{date|23|mai|1942}}. Il est transféré dans un premier temps à la [[prison de Coutances]], puis à celle de [[prison de Saint-Lô|Saint-Lô]] avant de rejoindre la prison de Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) d'où, le {{date|24|juillet|1942}}, il est envoyé dans différents camps de déportation en Allemagne. Déporté au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) à 30 km au nord de Berlin, en 1944, il y meurt aux environs du 10 mars 1945.


Son nom figure sur la liste des déportés inscrite sur la porte de l'ancienne prison de Saint-Lô et sur le monument-aux-morts de La Haye-du-Puits.
==Hommages==
* Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
** [[Monument aux morts de La Haye-du-Puits]]
** [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
** Plaque commémorative à La Haye-du-Puits


== Hommage ==
* Il est reconnu ''« Mort en déportation »'' <ref>« Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », ''JO de la République Française'', 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 [http://www.lesmortsdanslescamps.com/content/1992/JO1992p10049-10052ALL.html?nom=Prioul%20(Fernand,%20Marcel,%20Julien,%20Adolphe)&titre=JO1992p10049-10052 ''(lire en ligne)''].</ref>.
 
Il est reconnu ''« Mort en déportation »'' <ref>« Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », ''JO de la République Française'', 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 [http://www.lesmortsdanslescamps.com/content/1992/JO1992p10049-10052ALL.html?nom=Prioul%20(Fernand,%20Marcel,%20Julien,%20Adolphe)&titre=JO1992p10049-10052 ''(lire en ligne)''].</ref>.


{{Notes et références}}
{{Notes et références}}


==Source==
==Sources==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5467328 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


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*[[Résistance dans la Manche]]
*[[Résistance dans la Manche]]


{{DEFAULTSORT:Prioul, Fernand}}
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Décès à 48 ans]]
[[Catégorie:Décès à 48 ans]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
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[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Dernière version du 8 août 2022 à 16:11

Fernand Prioul né à Pouancé (Maine-et-Loire) le 20 décembre 1896, mort au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) vers le 10 mars 1945, est un résistant et déporté de la Manche.

Biographie

Il est le cinquième enfant de Julien Laurent Prioul (1854-1911) et de Marie Adophine Quettier (1861-1941). Il se marie à Mobecq le 30 juillet 1918 à Marie Louise Victoire Carré (1896-1979), avec qui il a onze enfants âgés de 18 mois à 21 ans le jour de son arrestation.

Aubergiste à l'hôtel de la Croix-Blanche à La Haye-du-Puits, il est victime d'une dénonciation anonyme et arrêté à son domicile, rue docteur Callégari, le 23 mai 1942. Il est transféré dans un premier temps à la prison de Coutances, puis à celle de Saint-Lô avant de rejoindre la prison de Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) d'où, le 24 juillet 1942, il est envoyé dans différents camps de déportation en Allemagne. Déporté au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) à 30 km au nord de Berlin, en 1944, il y meurt aux environs du 10 mars 1945.

Hommages

  • Il est reconnu « Mort en déportation » [1].

Notes et références

  1. « Arrêté du 3 juin 1992 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », JO de la République Française, 25 juillet 1992, textes généraux, ministère des Anciens combattants et victimes de Guerre, p. 10050 (lire en ligne).

Sources

Article connexe