« Charles Gohel » : différence entre les versions
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Il interprète le premier ''[[Sû la mé]]'', véritable « hymne » du Cotentin.<br/> | Il interprète le premier ''[[Sû la mé]]'', véritable « hymne » du Cotentin.<br/> | ||
==La voix et l’interprète d’Alfred Rossel== | ==La voix et l’interprète d’Alfred Rossel== | ||
Ouvrier voilier à l’[[Arsenal de Cherbourg|arsenal]], il termine sa carrière à la Marine comme distributeur-comptable, autrement dit magasinier <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', sous la direction de René Gautier, tome 4, [http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles], [[Marigny]], 2001, ISBN 2914541562.</ref>. Sa pension acquise, il travaille plusieurs années dans les bureaux de l’[[Hôpital Louis-Pasteur|hôpital-hospice]]. À l’heure de la retraite définitive, il se retire à la campagne, à Anneville-en-Saire <ref name=dico/>. | Ouvrier voilier à l’[[Arsenal de Cherbourg|arsenal]], il termine sa carrière à la Marine comme distributeur-comptable, autrement dit magasinier <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', sous la direction de René Gautier, tome 4, [http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles], [[Marigny]], 2001, ISBN 2914541562.</ref>. Sa pension acquise, il travaille plusieurs années dans les bureaux de l’[[Hôpital Louis-Pasteur|hôpital-hospice]]. À l’heure de la retraite définitive, il se retire à la campagne, à Anneville-en-Saire <ref name=dico/>. | ||
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Version du 7 mai 2013 à 08:20
Charles Gohel, né à Cherbourg le 1er mai 1848 et décédé à Anneville-en-Saire le 13 décembre 1915, est un chanteur de la Manche.
Il interprète le premier Sû la mé, véritable « hymne » du Cotentin.
La voix et l’interprète d’Alfred Rossel
Ouvrier voilier à l’arsenal, il termine sa carrière à la Marine comme distributeur-comptable, autrement dit magasinier [1]. Sa pension acquise, il travaille plusieurs années dans les bureaux de l’hôpital-hospice. À l’heure de la retraite définitive, il se retire à la campagne, à Anneville-en-Saire [1].
Mais, c’est pour une tout autre activité que Charles Gohel fait parler de lui : le chant et ses liens avec le maître Alfred Rossel, dont il est l’interprète attitré, et, dès la première chanson, celle qui est composée et vendue « au profit des pauvres », à l’occasion de la cavalcade de la Mi-carême du 10 mars 1872 [1].
Louis Beuve, autre maître, dira d’eux : « Rossel, Gohel, vos âmes étaient faites l’une pour l’autre (…). Frères en la chanson normande, on ne vous sépare pas, on vous aime ensemble ! » [1]
Ce que Rossel compose, Gohel l’exprime avec perfection grâce à ses talents de comédien, d’imitateur et son sens de l’observation.
Pendant plus de cinquante ans, il n’y a pas de grandes fêtes cotentinaises sans que l’on fasse appel au talentueux chansonnier. Perfectionniste, il change de costume selon les chansons ou les histoires [1].
À sa mort, son corps est ramené au cimetière de Cherbourg où dit Philippe Duval, « quelle injustice que sa tombe ne soit même plus fleurie les jours de Toussaint !! » [2].