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== Hommages ==
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* Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
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** Monument aux morts de Vimont (Calvados)
** Monument aux morts de Vimont (Calvados)
** [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
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Version du 24 mars 2022 à 21:38

Camille Blaisot.

Camille Blaisot, né à Valognes le 19 janvier 1881 [1] et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le 24 janvier 1945 [1], est un homme politique de la Manche, avocat de profession, « Mort pour la France ».

Biographie

Son père est Léon Paul Blaisot, propriétaire, sa mère est Victorine Marie Louise Levavasseur.

Député du Calvados (1914-1942), il occupe le poste de ministre de la Santé publique du 27 janvier 1931 au 16 février 1932, successivement dans trois gouvernements dirigés par Pierre Laval et celui d'André Tardieu. Il est sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil du 7 juin 1935 au 22 janvier 1936 dans un nouveau gouvernement de Pierre Laval.

Son cousin Louis Blaisot est le père de Jeanne Germaine Blaisot qui deviendra la seconde épouse de Félix Amiot le 30 juin 1947.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté par la police allemande le 2 mars 1944 [2]. Il a 63 ans. Il est d'abord incarcéré au camp de Royallieu, près de Compiègne (Oise).

Camille Blaisot part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu le 18 juin 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : Bertrand, Delafosse, Jourdan, Lair, Lemoine, Magot, Michel, Picaud et Thomas[3].

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 74305.

Camille Blaisot décède au camp.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur
  • Croix de guerre 1914-1918 et 1939-45
  • Compagnon de la Libération
  • Médaille de la Résistance à titre posthume (JO du 17 janvier 1969

Hommages

  • Valognes, sa ville natale, a donné son nom à une place.
  • Un institut et un square à Caen, et une école à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), perpétuent sa mémoire en portant son nom.
  • Plusieurs rues portent également son nom, à Paris, dans le XVIIe arrondissement, à Argences, à Bretteville-sur-Laize et à Évrecy (Calvados). Une course hippique de trot monté, disputée à Vincennes, perpétue encore sa mémoire.

Source

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 – Acte de naissance n° 06 – Page 3/375.
  2. Dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958.
  3. Fondation pour la mémoire de la déportation.

Articles connexes

Lien externe