« Batterie de l'Onglet » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (Chg-basehydra10.jpg) |
(Typographie + Liens internes + Mise en forme) |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Chg-vigie-onglet2.jpg|thumb|right|280px|Gros plan.]] | [[Fichier:Chg-vigie-onglet2.jpg|thumb|right|280px|Gros plan.]] | ||
[[Fichier:Chg-vigie-onglet1.jpg|thumb|right|280px|Vue générale.]] | [[Fichier:Chg-vigie-onglet1.jpg|thumb|right|280px|Vue générale.]] | ||
[[Fichier:Chg-basehydra10.jpg|thumb|right|280px|La batterie, la statue de Napoléon et la station des hydravions]] | [[Fichier:Chg-basehydra10.jpg|thumb|right|280px|La batterie, la statue de Napoléon et la station des hydravions.]] | ||
La '''batterie''' ou vigie '''de l'Onglet''' ou Longlet, est un ancien bâtiment militaire de [[Cherbourg]]. | La '''batterie''' ou vigie '''de l'Onglet''' ou Longlet, est un ancien bâtiment militaire de [[Cherbourg]]. | ||
La construction d'une batterie est décidée en [[1693]] suite au [[bataille de la Hougue|désastre de la Hougue]] et à la destruction des trois navires de l'[[amiral de Tourville]] dans la baie de Cherbourg <ref name=promeneur>[[Frédéric Patard]] et Gérard Léonard, ''Le Guide du Promeneur, Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville, Tourlaville'', Isoète, Cherbourg-Octeville, 2007.</ref>. | La construction d'une batterie est décidée en [[1693]] suite au [[bataille de la Hougue|désastre de la Hougue]] et à la destruction des trois navires de l'[[amiral de Tourville]] dans la baie de Cherbourg <ref name=promeneur>[[Frédéric Patard]] et Gérard Léonard, ''Le Guide du Promeneur, Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville, Tourlaville'', Isoète, Cherbourg-Octeville, 2007.</ref>. | ||
Constituée d'une levée de terre, elle « a six embrasures de gazon pour battre la rade, garnie de six canons tandis que cinq hommes de la ''coste'' assure la garde », selon un rapport de [[1708]]. Trente-cinq ans plus tard, c'est une « batterie à barbette, revêtue de maçonnerie » sous la plume de [[Pierre-Jean de Caux]] <ref name=promeneur/>. | Constituée d'une levée de terre, elle « a six embrasures de gazon pour battre la rade, garnie de six canons tandis que cinq hommes de la ''coste'' assure la garde », selon un rapport de [[1708]]. Trente-cinq ans plus tard, c'est une « batterie à barbette, revêtue de maçonnerie » sous la plume de [[Pierre-Jean de Caux]] <ref name=promeneur/>. | ||
Le [[7 août]] [[1758]], elle maintient au large, sous son feu, les Anglais qui débarquent le lendemain à [[Urville-Nacqueville|Urville]] et ravagent Cherbourg <ref name=promeneur/>. | Le [[7 août]] [[1758]], elle maintient au large, sous son feu, les [[Raid anglais sur Cherbourg (1758)|Anglais qui débarquent]] le lendemain à [[Urville-Nacqueville|Urville]] et ravagent Cherbourg <ref name=promeneur/>. | ||
Mais cette défense côtière devient inutile au XIX{{e}} siècle avec la fortification progressive de la [[rade de Cherbourg]], et devient [[liste des sémaphores de la Manche|sémaphore]]. Des murs en schiste sont construits pour protéger les sémaphoriques <ref name=promeneur/>. | Mais cette défense côtière devient inutile au XIX{{e}} siècle avec la fortification progressive de la [[rade de Cherbourg]], et devient [[liste des sémaphores de la Manche|sémaphore]]. Des murs en schiste sont construits pour protéger les installations sémaphoriques <ref name=promeneur/>. | ||
En [[1908]], la vigie est transférée au [[fort du Homet]] <ref name=promeneur/>. | En [[1908]], la vigie est transférée au [[fort du Homet]] <ref name=promeneur/>. | ||
Les Allemands | Les Allemands dotent la batterie de l'Onglet d'une pièce de DCA, puis elle accueille en [[1964]] l'École de formation technique de l'[[arsenal de Cherbourg]] <ref name=promeneur/>. | ||
Désaffectée, elle est aujourd'hui le siège de la [[Station nautique Cherbourg-Hague]] <ref name=promeneur/>. | Désaffectée, elle est aujourd'hui le siège de la [[Station nautique Cherbourg-Hague]] <ref name=promeneur/>. | ||
| Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
<references /> | <references /> | ||
==Lien interne== | == Lien interne == | ||
* [[:Catégorie:Batterie de l'Onglet (Cherbourg) (image)|Galerie d'images]] | * [[:Catégorie:Batterie de l'Onglet (Cherbourg) (image)|Galerie d'images]] | ||
==Localisation== | == Localisation == | ||
{{GeoDMS|49|38|39.68|N|1|37|35.08|W}} | {{GeoDMS|49|38|39.68|N|1|37|35.08|W}} | ||
Version du 9 mars 2018 à 20:42
La batterie ou vigie de l'Onglet ou Longlet, est un ancien bâtiment militaire de Cherbourg.
La construction d'une batterie est décidée en 1693 suite au désastre de la Hougue et à la destruction des trois navires de l'amiral de Tourville dans la baie de Cherbourg [1].
Constituée d'une levée de terre, elle « a six embrasures de gazon pour battre la rade, garnie de six canons tandis que cinq hommes de la coste assure la garde », selon un rapport de 1708. Trente-cinq ans plus tard, c'est une « batterie à barbette, revêtue de maçonnerie » sous la plume de Pierre-Jean de Caux [1].
Le 7 août 1758, elle maintient au large, sous son feu, les Anglais qui débarquent le lendemain à Urville et ravagent Cherbourg [1].
Mais cette défense côtière devient inutile au XIXe siècle avec la fortification progressive de la rade de Cherbourg, et devient sémaphore. Des murs en schiste sont construits pour protéger les installations sémaphoriques [1].
En 1908, la vigie est transférée au fort du Homet [1].
Les Allemands dotent la batterie de l'Onglet d'une pièce de DCA, puis elle accueille en 1964 l'École de formation technique de l'arsenal de Cherbourg [1].
Désaffectée, elle est aujourd'hui le siège de la Station nautique Cherbourg-Hague [1].
Notes et références
Lien interne
Localisation