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'''André Osmond''', {{date naissance|26|9|1766|Saint-Ébremond-de-Bonfossé}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5e118f33885/5e5e119798938.ef=2&s=14 – Acte de baptême – Page 257/368].</ref> et {{date décès|1|2|1837|Paris}} <ref name=ad75>{{Source AD|1=75|2={{10e}} arrondissement ancien, | 3=état civil reconstitué |4=d |5=1837 |6=5Mi1 1260 |7=19 |8 =46 |9=356 |10= }}</ref>, est une personnalité intellectuelle de la [[Manche]], bibliothécaire de profession.


==Biographie==
== Biographie ==
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Son neveu Abel Osmond ([[1794]]-[[1840]]) lui fait connaître le peintre [[Camille Corot]] <ref>Catalogue de la vente chez Sostheby's du 21 juin 2018.</ref>.  
Son neveu Abel Osmond ([[1794]]-[[1840]]) lui fait connaître le peintre [[Camille Corot]] <ref>Catalogue de la vente chez Sotheby's du 21 juin 2018.</ref>.  


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En [[1822]], il épouse Parfaite-Anastasie Tollay, fille du maire de Rosny-sur-Seine (aujourd'hui Yvelines), de trente ans plus jeune <ref name=CdA1> Maurice Martin, « Qui est “Mon Agar“ : enquête sur un portrait dessiné par Corot », ''Connaissance des Arts'', site internet, 6 mars 2018. </ref>. Selon certains, Mme Osmond, veuve en 1837, aurait été la maîtresse de Corot pendant cinquante ans <ref name=CdA1/>.


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Une courte et brutale maladie le terrasse au début de 1837.
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==Article connexe==
== Article connexe ==
* [[Osmond]]
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Personnalité intellectuelle de la Manche]]
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Portrait d'André Osmont par Camille Corot

André Osmond, né à Saint-Ébremond-de-Bonfossé le 26 septembre 1766 [1] et mort à Paris le 1er février 1837 [2], est une personnalité intellectuelle de la Manche, bibliothécaire de profession.

Biographie

À sept ans, il est confié à l'abbé Jéhan à Saint-Thomas-de-Saint-Lô [3]. Il rejoint le collège d'Harcourt à Paris, où il suit les cours de Pierre Dupont de Poursat, futur évêque de Coutances de 1808 à 1835, qui devient son ami [3]. M. de Boson de Périgord lui confie l'éducation de sa fille, plus tard Mme de Noailles [3]. Il est nommé conservateur de la bibliothèque Mazarine à Paris. Quelques années plus tard, il cumule cette fonction avec celle de bibliothécaire de la duchesse de Berry [3].

Son neveu Abel Osmond (1794-1840) lui fait connaître le peintre Camille Corot [4].

En 1822, il épouse Parfaite-Anastasie Tollay, fille du maire de Rosny-sur-Seine (aujourd'hui Yvelines), de trente ans plus jeune [5]. Selon certains, Mme Osmond, veuve en 1837, aurait été la maîtresse de Corot pendant cinquante ans [5].

Lors de ses séjours à Saint-Lô, Corot réalise le portrait d'André Osmond. Retrouvé dans un grenier en 1961, non signé, le tableau est authentifié en 2011 comme un Corot et mis aux enchères chez Sotheby's à Paris en 2018 [6].

Une courte et brutale maladie le terrasse le .

Notes et références

  1. – Acte de baptême – Page 257/368.
  2. Décès : « Acte 356 » — Archives de Paris — (état civil reconstitué) 10e arrondissement ancien, 1837 (5Mi1 1260) — Vue : 19/46.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Annuaire du département de la Manche, 1838, pp. 222-224.
  4. Catalogue de la vente chez Sotheby's du 21 juin 2018.
  5. 5,0 et 5,1 Maurice Martin, « Qui est “Mon Agar“ : enquête sur un portrait dessiné par Corot », Connaissance des Arts, site internet, 6 mars 2018.
  6. Yann Halopeau, « Sorti du grenier, un tableau de Corot mis aux enchères », L'Édition du soir, 5 juin 2018 (lire en ligne).

Article connexe